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Actualité

Corinne Sutter, reine de la descente!

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Corinne Sutter devient la 6e Suissesse, championne olympique de descente (AP Photo/Robert F. Bukaty)

Et un quatrième titre en ski alpin pour la délégation suisse! Championne du monde de la discipline, Corinne Suter s'est offert l'or en descente.

On aime l'appeler la dame des grands rendez-vous. Un titre clairement pas usurpé au vu de son palmarès. Depuis 2019 et les Mondiaux d'Are, Corinne Suter ne repart pas des grands événements sans médaille. Deux breloques en Suède (bronze en Super-G et argent en descente), deux à Cortina l'an dernier avec l'argent du Super-G et l'or en descente) et désormais l'or olympique.

La Schwytzoise rejoint Hedy Schlunegger, Madeleine Berthod, Marie-Thérèse Nadig, Michaela Figini et Dominique Gisin dans l'histoire du ski helvétique. Un sixième titre qui permet à la Suisse de devenir la nation la plus titrée en descente chez les dames. Grâce à ce titre de Corinne Suter, la Suisse devient le premier pays depuis l'Autriche en 1980 à remporter les deux descentes olympiques. Et c'est la première fois que quatre athlètes d'un même pays remportent quatre titres olympiques.

Pour réussir cet exploit, Corinne Suter a sorti la manche parfaite. Glisseuse hors pair, la Schwytzoise a su conserver sa vitesse du haut en bas de la piste. Le bas, justement, et ce Haituo Bowl qui conditionne l'entrée du canyon fut particulièrement bien maîtrisé. C'est là que Corinne Suter est allée chercher l'or en reprenant du temps à Sofia Goggia pour s'imposer avec 0''16 d'avance. La championne olympique en titre, revenue de nulle part après avoir subi une lésion partielle d'un ligament à la suite de sa chute en Super-G à Cortina, a bien failli réussir un exploit XXL. Les Italiennes, peu à l'aise en Chine hormis l'argent de Brignone en géant, se sont reprises avec Nadia Delago au 3e rang à 0''57.

La réaction de Corinne Suter.

Corinne SuterChampionne olympique de descente

Pour sa 1ère descente olympique, la Schwytzoise s’est donc offerte la plus belle des médailles sur la piste « Rock » de Yanqing. Pourtant, ces JO n’avaient pas commencé de la meilleure des manières. Elle était notamment passée à côté du Super-G vendredi dernier. Et ces sensations n’ont pas forcément été meilleures aujourd’hui. Corinne Suter…

Corinne SuterChampionne olympique de descente

Avec ce titre, Corinne Suter a su faire abstraction de la saison difficile qu’elle vivait jusqu’à présent. Encore une fois, elle a su répondre présente le jour-J…

Corinne SuterChampionne olympique de descente

La Suissesse a semblé très sereine sur la piste de Yanqing. Depuis son arrivée au sommet lors des Mondiaux à Are, en 2019, Corinne Suter est une autre skieuse…

Corinne SuterChampionne olympique de descente

Des propos recueillis par notre envoyé spécial, Julien Trachsel.

Les trois autres Suissesses ont connu des fortunes diverses. Victorieuse du deuxième entraînement, Joana Hählen n'a pas démérité, mais elle n'a pas pu se mêler à la lutte pour les médailles avec un joli 6e rang final à 1''29. Jasmine Flury a terminé au 15e rang et a relancé le débat sur sa présence par rapport à Michelle Gisin, médaillée de bronze du Super-G.

Déception pour Lara Gut-Behrami, seulement 16e à 2''16 sans avoir commis de faute majeure. La Tessinoise n'a pas dû trouver les bons réglages avec des vitesses extrêmement basses, au-delà des vingt meilleures. Mais c'est elle qui fut la plus rapide au moment d'attaquer le passage technique du Haituo Bowl.

Avec ATS.

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Politique

Pas d'alternative à l'adhésion à l'UE, selon Joseph Deiss

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Joseph Deiss reste un fervent partisan de l'UE. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'ancien conseiller fédéral Joseph Deiss plaide pour une adhésion de la Suisse à l'Union européenne (UE), dans une interview mardi à la NZZ. Il faut, en l'état, négocier fermement, mais (au final), "seul un chemin mènera vers l'Europe: l'adhésion", dit-il.

En attendant, la Suisse, passe d'une solution provisoire à une autre, selon Joseph Deisss.

L'ancien ministre des Affaires étrangères ne craint pas d'être isolé avec sa position. Contrairement à l'opinion dominante, entrer dans l'UE "n'est pas un suicide mais représente au contraire un gain en matière de souveraineté", estime-t-il.

L'ex-conseiller fédéral fribourgeois PDC observe "des choses à faire se dresser les cheveux sur la tête", dans la politique européenne de la Suisse. Il pense à la liberté de circulation, où l'on confond "perfidement" selon lui les problèmes qu'il peut y avoir avec l'asile et le dossier de la main-d'oeuvre immigrée.

"Erreur historique"

Joseph Deiss déclare que les craintes émises lors de l'acceptation du premier paquet des bilatérales en 2000 en relation avec la liberté de circuler ne se sont pas avérées, au contraire: "Avons-nous connu davantage de chômage? Y a-t-il eu pression sur les salaires? Aucunement!".

L'ancien ministre constate plutôt qu'il existe en Suisse 100'000 postes non pourvus ainsi que 26'000 places d'apprentissage.

M. Deiss parle du rejet par le peuple de l'Espace économique européen (EEE) en 1992 comme d'une "erreur historique". Si la Suisse avait adhéré, "de nombreux problèmes que nous avons actuellement avec l'UE seraient résolus depuis longtemps", lance-t-il. "Notre erreur est que nous persistons à penser, en tant que non-membre, que nous aurions le droit d'être mieux traités que des membres de l'UE", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

De plus en plus de personnes sans confessions et d'anglophones dans les villes suisses

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La proportion de personnes ressentant une appartenance à une religion traditionnelle est globalement en baisse. Cette tendance concerne toutes les religions, mais c’est chez les personnes de confession évangélique réformée qu’elle est la plus forte. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Trois quarts de la population suisse vit dans l'espace urbain, contre un tiers il y a 100 ans, indiquent les Statistiques des villes suisses. La proportion de personnes sans confession y a fortement crû depuis 2000. L'anglais comme langue principale progresse aussi.

La moitié de la population vit aujourd'hui dans les 170 villes représentées, près des trois quarts dans des régions urbaines et les agglomérations, détaille mardi la 85e édition de ces statistiques, qui a cette année pour thème principal "L'évolution de la population au fil du temps". Le nombre de résidents y a augmenté sans cesse depuis plus d'un siècle, à l'exception des années 1980, marquées par un exode urbain.

59,5% des citadins déclarent l'allemand comme langue principale, 22,8% le français. Si on considère les langues non nationales, l'on constate que l'anglais s'est fortement développé, constituant aujourd'hui la langue principale de 8,1% de la population résidante.

Environ un tiers des personnes se déclarent sans appartenance religieuse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Romande Energie voit son bénéfice exploser en 2023

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Romande Energie a enregistré des résultats records en 2023. (archive) (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

L'énergéticien Romande Energie a enregistré des résultats records en 2023, avec notamment un bénéfice net bondissant de 41,4 millions de francs à 214,9 million sur un an. Le conseil d'administration proposera à ses actionnaires un dividende ordinaire inchangé.

De janvier à décembre, le chiffre d'affaires a progressé de 24% à 928,2 millions de francs, indique un communiqué paru mardi.

Par divisions, Solutions Energie enregistre un chiffre d'affaires à 540 millions, soit 42% de plus. La division Réseaux en hausse de 17% atteint 312 millions. Romande Energie Services affiche une avancée de 13% à 164 millions.

Les charges se sont faites plus pesantes avec un nombre d'employés augmenté de 85 nouveaux collaborateurs, portant l'effectif à 1338 personnes à fin décembre et des charges de personnel relevées de 10% à 162 millions. Près de 74 millions de francs ont été consacrés aux charges d'exploitation.

La marge brute opérationnelle a augmenté de 26% à 436,6 millions. Le résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) atteint 200,6 millions, soit 56% de plus. Le résultat d'exploitation (Ebit) a doublé à 99,7 millions.

Le flux de trésorerie opérationnel est passé de 166 millions à 136 millions après comptabilisation de la variation du besoin en fonds de roulement (BFR). Pour 2024, la direction anticipe un recul de ses finances compte tenu des incertitudes de prix, de disponibilité d'électricité ou d'approvisionnement en matériaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Novartis a soigné croissance et rentabilité au 1er trimestre

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Le géant pharmaceutique Novartis a augmenté ses ventes sur les trois premiers mois de l'année. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le géant pharmaceutique Novartis a engrangé sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 11,83 milliards de dollars (10,78 milliards de francs), en hausse de 9,5% sur un an.

L'excédent d'exploitation (Ebit) de base a suivi une courbe plus ascendante encore, atteignant 4,54 milliards. Le bénéfice net apuré de tout élément jugé inopportun a gagné 13,9% à 3,68 milliards, indique la multinationale dans un communiqué mardi.

La performance s'inscrit dans le haut des projections des analystes consultés par l'agence AWP. Le chiffre d'affaires était attendu à 11,49 milliards, l'Ebit ajusté à 4,30 milliards et le bénéfice net de base à 3,49 milliards.

La direction se montre un peu plus optimiste pour l'année en cours qu'à la fin janvier.

La croissance organique doit désormais s'établir à environ 10% et l'Ebit de base entre 10% et 15%. L'hypothèse reste conditionnée à l'absence de lancement d'un générique du moteur de ventes Entresto aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Kühne+Nagel ploie en début d'année

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Kühne+Nagel a vu ses recettes nettes reculer sur les trois premiers mois de l'année. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le logisticien Kühne+Nagel a vu ses résultats flancher au premier trimestre, tant au niveau des recettes que de la rentabilité. La direction a affirmé avoir engagé la maîtrise les coûts.

Sur les trois premiers mois de l'année, le groupe schwytzois a vu ses recettes nettes reculer de 18% sur un an à 5,51 milliards de francs, alors que son résultat d'exploitation (Ebit) s'est contracté de 39% à 376 millions, a-t-il annoncé mardi.

Le bénéfice net ressort quant à lui à 278 millions, en chute de 40% comparé au premier trimestre 2023.

Alors que le chiffre d'affaires est ressorti nettement en dessous des prévisions des analystes interrogés par l'agence AWP, l'Ebit a légèrement dépassé les attentes du marché.

Le groupe s'est félicité d'avoir réduit de 12% les coûts par unité dans le fret maritime et de 14% dans l'aérien. L'abandon des structures de direction régionales devrait également apporter sa pierre à l'édifice.

La direction n'a formulé aucune perspective de croissance pour l'exercice en cours.

Précédemment, l'entreprise avait indiqué viser à moyen terme un taux de conversion de 25% à 30%, contre 22% en 2023. La stratégie baptisée "Roadmap 2026" cible même un taux de 40% pour les frets maritimes et aérien. Dans le transport terrestre et la logistique contractuelle, le groupe anticipe respectivement plus de 10% et 7 à 9%. Le commerce électronique constitue l'un des moteurs de croissance de cette stratégie. L'entrée sur de nouveaux marchés figure au programme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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