Si les premières foulées du Concours hippique international (CHI) de Genève ont eu lieu mercredi sur la piste de Palexpo, c'est jeudi que débuteront les épreuves internationales. Parmi la délégation suisse de saut d'obstacles, le Genevois Edouard Schmitz, 23 ans, espère briller chez lui sur la piste genevoise.
C'est un nom qui n'a pas encore la renommée de Steve Guerdat ou de Martin Fuchs au niveau national mais il faudra compter avec Edouard Schmitz cette année. D'autant qu'il ne se cache pas, il est prêt.
Numéro 3 mondial au classement des moins de 25 ans, 43e mondial dans le classement général, Edouard Schmitz a frappé un grand coup en remportant cette année le Grand Prix 5 étoiles de Dublin en août. Il fit également partie de l'équipe de Suisse lors des Mondiaux de Herning au Danemark. Enfin, ligne notable à son palmarès, le succès au Grand Prix des Nations de Saint-Gall, là aussi en tant que membre de l'équipe de Suisse en compagnie de Steve Guerdat, Martin Fuchs et Pius Schwizer.
Avec une telle année 2022, difficile de ne pas se mettre de pression d'autant qu'Edouard Schmitz est en tête d'affiche sur certains visuels du Concours hippique. Mais cela n'empêche pas le Genevois de 23 ans, étudiant à l'Université de Zurich, de garder son objectif en ligne de mire
Une ambition qui plait à entendre et qui va jusqu'à épater Alban Poudret, directeur sportif du tournoi et rédacteur en chef du Cavalier Romand.
Gamin et Quno en valeur sûre
Ce ne sera pas la première fois qu'Edouard Schmitz s'élancera à Palexpo lui qui a déjà pris part aux précédentes éditions (en atteste son interview sur Radio Lac en 2019: partie 1 / partie 2) mais il endosse pour la première fois un rôle de sérieux concurrent. Malgré l'expérience gagnée sur le circuit, concourir à Genève reste particulier
Un cavalier ambitieux qui peut surtout compter sur deux chevaux bien différents mais prêt à faire vibrer la foule de Palexpo.
Edouard Schmitz, 23 ans, est ambitieux, sûr de lui. Pour prendre son envol en saut d'obstacles, il a mis en pause ses études (il lui reste 1 an d'études à l'Université de Zurich). Un choix qui lui a permis de récolter de précieux succès sur la scène internationale. Mais hors de question de brûler les étapes pour un cavalier qui a su - parfois bien aidé - garder la tête sur les épaules.