La Praille était en fête vendredi soir! Vainqueurs du Lausanne-Sport (3-1) dans le match au sommet de Challenge League, les Grenats retrouvent l’élite du ballon helvétique six ans après l'avoir quittée devant plus de 20'000 spectateurs ravis!
79-99-19: les neufs ont à nouveau porté bonheur au SFC. Quarante ans après la fabuleux quadruplé, vingt ans après le dernier titre de champion de Suisse, le club grenat a une nouvelle fois vécu un moment historique.
Et tout s'est passé comme espéré pour les Servettiens. Comme dans un rêve ou presque. Une ouverture du score rapide, après quelques trois minutes de jeu. Un corner botté par Wütrich, trouve la tête de Rouiller, monté aux avant-postes, pour celle de Miroslav Stevanovic qui parachève le travail.
Un certain suspense aussi pour que la fête soit plus belle. L'autogoal du gardien Frick qui a raté sa sortie sur le premier coup de coin lausannois de la partie a débouché trente minutes assez indécise. Le jeu s’équilibrant, les visiteurs ont pu croire en leurs chances, entrevoyant la possibilité de remettre en question des leaders de Challenge League.
Peu avant la pause, un incident allait provoquer une longue interruption du jeu : le télescopage de Rouiller et d'Oliveira suite à un choc tête contre tête entre le défenseur servettien et le demi offensif lausannois. Le premier nommé s'est pas relevé, pas le second qui a été emporté sur une civière.
Deux buts en trois minutes
La seconde période a permis aux joueurs d'Alain Geiger de faire étalage de leurs qualités, notamment sur de rapides transition défense - attaque. Leur domination devenant toujours plus nette au fil des minutes, ils ont fait la différence au meilleur moment; deux buts coup sur coup inscrits par Alphonse, puis Imëri ont assommé les visiteurs.
Seul l'envahissement du terrain par les spectateurs a laissé planer quelques instants le spectre d'une défaite par forfait. Les impatients ayant regagné leur place, la rencontre a pu se terminer dans de bonnes conditions.
Ainsi, ce n'est qu'après 113 minutes passées sur le gazon de la Praille que le coup de sifflet final allait retentir, le capitaine Anthony Sauthier a alors vu son rêve d'enfant devenir réalité.
Anthony Sauthier
Capitaine du Servette FC
Anthony SauthierCapitaine du Servette FC
Anthony SauthierCapitaine du Servette FC
Arrivé en août peu avant le premier derby, le seul gagné par le LS (1-0), l'attaquant ivoirien Koro Kone était lui aussi tout à sa joie.
Koro Kone
Attaquant du Servette FC
Koro KoneAttaquant du Servette FC
Koro KoneAttaquant du Servette FC
Un pari gagné et du "bonheur" !
De son côté, Alain Geiger savoure aujourd'hui le bonheur d'avoir retrouvé l'élite avec un club dont il a marqué l'Histoire. Après six ans en grenat (81-87) et 112 sélections en Equipe de Suisse, sa carrière d'entraîneur ne lui avait guère réservé de satisfaction. De retour dans notre pays après plusieurs années passées en Afrique ou au Moyen-Orient, il a su relevé ce défi au moment opportun. Au coup de sifflet, il tenait avant tout à partager ses moments de joie simple en ayant une pensée pour plus malheureux que lui...
Alain Geiger
Entraîneur du Servette FC
Alain GeigerEntraîneur du Servette FC
Alain GeigerEntraîneur du Servette FC
" Quinze ans de mauvais souvenirs effacés ! "
Quant au président Didier Fischer, il mesurait le chemin parcours ces quatre dernières années. Ayant permis au club d’éviter d'extrême justesse une nouvelle faillite, il a dû composer avec une rétrogradation administrative après la non-obtention de la licence, puis les accidents de parcours au cours des 36 mois qui ont suivis le retour en Challenge League jusqu'à cette heureuse issue...
Zoug n'est plus qu'à une victoire des demi-finales des play-off de National League. Le double champion en titre a battu Rapperswil 3-0.
Une réussite de Grégory Hofmann à la 19e, une autre de Dario Simion à la 52e, un gros match de Leonardo Genoni et voilà Zoug aux portes du dernier carré.
On ne sait pas si Dan Tangnes a retrouvé la formule de la potion magique, mais il est clair que son EVZ ressemble à nouveau à un vrai candidat au titre. Cela fait même depuis un mois que l'on sent l'équipe de Suisse centrale dans une tendance haussière.
Mais lorsque le coach norvégien décide de remettre Hofmann avec Kovar et Simion, on sent qu'il a très envie de recréer la magie d'un trio qui lui a beaucoup apporté et même s'il avait séparé les trois hommes l'an dernier face à Zurich en finale.
Cette victoire se veut pourtant collective avec une défense sereine et un Genoni qui a même réussi à ne pas encaisser de but lorsque deux Saint-Gallois se sont présentés devant lui. C'est finalement Abdelkader qui a pu inscrire le but de la sécurité dans la cage vide à la 57e.
Zoug va maintenant tenter de clore l'affaire à l'extérieur vendredi lors de l'acte V.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Après le retrait d'Adrian Rothenbühler comme entraîneur du relais sprint des dames, Swiss Athletics a trouvé une nouvelle solution. Raphaël Monachon et Peter Haas assumeront ensemble la responsabilité
Pour Monachon (50 ans), il s'agit d'un retour; il fut le prédécesseur de Rothenbühler entre 2018 et 2021. Sous sa houlette, les Suissesses s'étaient hissées dans l'élite mondiale avec la quatrième place aux Championnats du monde 2019 à Doha et aux Jeux olympiques 2021 à Tokyo. L'ancien coureur de 110 m haies a pris une part prépondérante dans ce développement sportif et dans la conception de l'entraînement.
Haas (68 ans) sera surtout responsable de la planification et de la coordination. Il fut de 2004 à 2018 responsable de la performance à Swiss Athletics.
Dernièrement Haas coachait le relais 4 x 400 m dames. Une tâche qui sera désormais assurée par Kenny Guex, employé à Swiss Athletics comme entraîneur responsable pour les domaines sprint/haies/relais.
Les Championnats du monde à Budapest du 19 au 27 août constitueront le point fort de la saison. Pour le relais dames, la participation à la finale des derniers Championnats du monde lui permet d'avoir déjà rempli les critères de qualification de World Athletics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Au soir du funeste 6 décembre dernier, il avait laissé planer le doute quant à son avenir en équipe de Suisse. Yann Sommer disputera bien sa 5e campagne dans le rôle du no 1 de l'équipe de Suisse.
"J'en veux encore", lâche Yann Sommer trois mois et demi après le naufrage de Doha contre le Portugal, cette défaite 6-1 dans un huitième de finale qu'il n'aurait pas dû, affirme Murat Yakin avec le recul nécessaire, jouer en raison de son état grippal. "Je veux contribuer à la qualification pour l'Euro 2024", poursuit celui qui a succédé à Diego Benaglio au lendemain de la Coupe du monde 2014 et qui honorera samedi dans le huis clos de Novi Sad face à la Biélorussie sa 81e sélection.
Une autre galaxie
De l'eau a coulé sous les ponts entre Doha et Novi Sad. Le 18 janvier dernier, Yann Sommer est entré dans une autre galaxie avec sa signature au Bayern Munich. Après huit ans et demi à Mönchengladbach, le Bâlois découvre à 34 ans l'ivresse de porter les couleurs d'un club armé pour remporter la Ligue des Champions. Les dirigeants bavarois ont très vite estimé qu'il était le seul en mesure de remplacer Manuel Neuer, sur le flanc en raison d'une fracture de la jambe contractée lors de ses vacances à la neige.
Entre le 20 janvier, date de sa première sous ses nouvelles couleurs, et le 19 mars, Yann Sommer a disputé 13 rencontres avec le Bayern Munich. "Tout est démultiplié, glisse Yann Sommer. Les stades, le devoir d'exigence auquel vous êtes confronté lorsque l'on joue pour le Bayern, la pression, bien sûr, et le regard que l'on porte sur vous." Le Bâlois sait qu'une bourde commise dans un grand match peut vous coller à la peau à jamais. Il sait, ainsi, que son dribble manqué dans sa surface lors du huitième de finale retour de la Ligue des Champions contre le PSG aurait pu lui coûter très cher. Il ne fut sauvé qu'au prix d'un réflexe extraordinaire de Matthijs De Ligt sur la ligne. Les 700 kilos de chocolat suisse qu'il a offert à son coéquipier néerlandais pour ce sauvetage sur la frappe de Vitinha ne sont rien face aux conséquences liées à un but concédé de la sorte dans une telle rencontre.
"On dirait que Yann joue depuis cinq ans avec nous"
Ses parades devant Kylian Mbappé au match aller et face à Sergio Ramos au retour lui ont toutefois permis de signer deux clean sheets lors de ce huitième de finale. Et de conforter ses dirigeants dans la justesse de leur choix. "On dirait que Yann joue depuis cinq ans avec nous", souligne ainsi le directeur sportif Hasan Salihamidzic.
Les deux rencontres de l'équipe de Suisse contre la Biélorussie et Israël tombent avant un mois d'avril qui sera celui de la vérité pour le Bayern et Yann Sommer: le "Klassiker" contre Dortmund le 1er avril suivi par les quarts de finale de la Ligue des Champions contre Manchester City et de Coupe d'Allemagne contre le SC Fribourg. "L'idée de zapper les deux matches de l'équipe de Suisse ne m'est pas venue une seule seconde, dit-il. Changer d'air me fait du bien, retrouver mes coéquipiers en sélection aussi."
"Nous sommes les favoris de ce groupe. A nous de faire le nécessaire pour justifier ce statut, poursuit Yann Sommer. La clé sera de préparer tous les matches avec la même minutie." Le natif de Morges ne veut pas croire que cette campagne sera la dernière de sa carrière internationale. "Il y aura bien un moment où je remarquerai que mon temps est compté, lâche-t-il. Mais aujourd'hui, je suis aussi motivé que jamais."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Après le match marathon de samedi soir, achevé après 114 minutes et 56 secondes de jeu, Genève-Servette se rendait mardi soir à Lugano pour l'acte IV de ce quart de finale des playoffs 2023. Des Grenat qui s'inclinent 2-1 après 1'18'' de jeu dans la prolongation et voit Lugano égaliser 2-2 dans la série. L'acte V, qui s'annonce bouillant et décisif, se tiendra vendredi aux Vernets.
Principal changement dans le clan genevois, Robert Mayer qui prend la place de Gauthier Descloux (très bon dans les trois premiers actes) entre les poteaux du GSHC. A noter aussi l'absence de Benjamin Antonietti, annoncé malade pour cet acte 4.
Une rencontre qui a démarré sur les chapeaux de roue pour les Grenat, omniprésents dans la zone luganaise dans les premières minutes. Une domination qui sourit aux Genevois avec l'ouverture du score tombée après 2 minutes 13 grâce à Linus Omark. Le Suédois, qui n'avait plus marqué depuis 7 matchs, a pu pousser au fond un des nombreux rebonds accordés par Mikko Koskinen, le gardien luganais.
Supériorité famélique
Voir Genève-Servette mené au score a relevé presque de l'exploit puisque hormis l'acte I gagné 6-3 par les Servettiens, les Genevois n'ont eu l'avantage au score que durant 1 minute et 8 secondes entre l'acte 2 et l'acte 3. Mais l'avantage grenat n'a pas duré plus de 9 minutes. Après un peu plus de 11 minutes jouées, les Luganais ont pu égaliser sur leur 3e tir cadré de la partie, au terme d'un contre redoutablement efficace.
La deuxième période n'a pas apporté de solution, ni côté tessinois ni côté genevois. Des Grenat qui peuvent regretter les longues minutes passées en supériorité numérique. Que ce soit à 5 contre 4 ou à 4 contre 3, les habituels artificiers du GSHC n'ont pas trouvé de solution pour percer la muraille Koskinen. Comme lors de l'acte I de cette série, le score après 40 minutes est égal puisque les deux équipes se sont quittées sur le score de 1-1.
Un score inchangé après 60 minutes. Ainsi comme samedi soir, c'est la prolongation qui a décidé de l'issue de la rencontre. En faveur des Bianconeri qui s'imposent 2-1 au delà du temps règlementaire après 1 minute et 18 petites secondes de jeu.
La commission de discipline de la Swiss Football League a puni Servette. Son match de Super League perdu 1-0 à domicile le 12 mars contre Lucerne a été transformé en une défaite 3-0 par forfait.
Durant cette rencontre, le club genevois avait fait entrer sur le terrain Hussayn Touati à la 75e. Mais le nom de ce joueur ne figurait pas sur la feuille de match officielle, ce qui constitue une violation de l'article 34 alinéa 4 du règlement de jeu.
Servette peut toutefois déposer un recours dans les cinq jours contre cette décision.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats