Comme face à la Croatie, jeudi, la Suisse a fait la course en tête contre la Pologne. Mais elle a une nouvelle fois manqué de lucidité dans le final contre les demi-finalistes du dernier Euro (70-80).
Bien décidée à terminer en tête du groupe, la Pologne n'avait rien laissé au hasard pour cette partie. Le coach Igor Milicic avait ainsi réquisitionné Mateusz Ponitka, l'un des meneurs de jeu du Panathinaïkos, actuel 16e de l'Euroligue. Le distributeur de 29 ans aura souvent mis en difficulté la défense helvétique, réalisant 14 assists.
Comme lors de la rencontre aller, les Suisses ont dominé la première mi-temps (42-35), grâce notamment à l'adresse de Kilian Martin (10 points dans le premier quart) et à Arnaud Cotture, véritable métronome dans le jeu intérieur. Problème, les hommes d'Ilias Papatheodorou ont immédiatement été pris à froid, dès la reprise (45-45 à la 24e), avant de retrouver un peu de jeu collectif (55-48 à la 27e). La capacité des Helvètes à faire tourner le ballon sur demi-terrain aura été le point de bascule de cette rencontre qui aura attiré 1789 spectateurs à Fribourg. Lorsque Jonathan Kazadi et ses coéquipiers ont su faire vivre le ballon, ils sont parvenus à mettre en grande difficulté la défense polonaise. Lorsqu'ils auront accumulé les dribbles sur place, ils se seront retrouvés à devoir forcer de nombreux tirs de loin.
Money-time fatal
A +7 à la 27e, les Suisses auront totalement manqué leur fin de quart (3-10), permettant aux visiteurs de revenir à hauteur (58-58), puis de passer devant à la 32e (64-61). A seulement deux longueurs au début du money-time (66-68 à la 35e), les Suisses ont alors explosé (0-12), craquant mentalement et physiquement.
Notre équipe nationale aura encore une chance de se hisser en qualifications pour l'Euro 2025 en disputant quatre matches entre les 19 juillet et 5 août face à deux adversaires encore à désigner. Seul le premier poursuivra sa route.
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L'utilisation des terrains de Varembé, par les jeunes de l'Olympique de Genève, est suspendue par la Ville de Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)
L’Olympique de Genève ne compte pas se laisser faire. Le club de football amateur dépose ce mardi, un recours contre l’interdiction d’utiliser les terrains de Varembé, décidée par la Ville de Genève, a appris Radio Lac. La Chambre administrative de la Cour de justice pourrait rendre sa décision d’ici la fin de la semaine.
Le conflit entre l'Olympique de Genève et la Ville prend une tournure judiciaire. Le club de football amateur a décidé de déposer un recours, ce mardi matin, auprès de la Chambre administrative de la Cour de justice pour faire annuler l'interdiction d'exploiter les terrains de Varembé. Cette interdiction a été décidée par la Ville de Genève, le 25 novembre, suite à de graves problèmes financiers et de gouvernance au sein de l'Olympique de Genève. Une rencontre avec le Département des Sports était organisée, lundi mais elle n’a rien donné. L'Olympique de Genève a donc décidé de se tourner vers la Chambre administrative de la Cour de justice qui pourrait décider de suspendre cette interdiction de terrain, le temps d'étudier l'affaire. Maitre Romain Jordan, l’avocat de l’Olympique de Genève, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac, dans le 6 minutes avec, pour détailler la stratégie du club 👇
Le Département des Sports de la Ville de Genève a privé de terrain l’Olympique de Genève, à cause de problèmes financiers et de gouvernance. Qu'en est-il ressorti?
"On a enfin su le contenu de l'analyse qui avait mené à la décision qu'on a reçue du jour au lendemain, le 21 novembre. On a été surpris de ne pas avoir eu la possibilité d'avoir cette présentation avant que la décision ne soit rendue. On vous dit « on vous ferme » et puis une semaine après on vous dit « ah mais venez quand même, on va vous expliquer pourquoi ». C'est un modus operandi qui est un peu surprenant surtout qu'on sait qu'il y a 300 "gamins" qui du jour au lendemain n'ont plus pu s'entraîner."
"La Ville de Genève brise l'élan de réorganisation et de reprise du club"
Qu'est-ce que la ville reproche exactement à l'Olympique de Genève ?
"C'est un historique assez compliqué. Il y a une question de tenue de comptabilité mais qui a été prise en main par le nouveau comité qui a été élu en octobre. Sauf que là, la Ville de Genève brise l'élan de réorganisation et de reprise du club qui avançait très bien, il y avait une reprise des différents créanciers par le nouveau comité et puis la Ville arrive avec ses gros sabots et décide de tout fermer. Qu'il y ait eu des soucis de fonctionnement dans une association avec un comité bénévole, malheureusement ce sont des choses qui arrivent. Mais ce qui est important c'est que l'association en soit consciente et puis prenne les mesures nécessaires pour réorganiser, pour assainir la situation. En l'occurrence c'était le cas et puis la ville de Genève sans rien demander à quiconque a fait son analyse dans son coin, sans la partager avec le comité et puis est venue fermer en prétendant en plus que la décision s'appliquait tout de suite sans même possibilité de recours. Ce n'est pas admissible de fonctionner ainsi"
"C'est un peu surprenant que la Ville, alors qu'elle a pris une décision d'une force incroyable, refuse aujourd'hui de la justifier"
Après cette rencontre avec la Ville, a-t-elle changé sa position ?
La Ville semblait intéressée par certaines explications qui ont déjà permis de clarifier un bon nombre de choses. Après, pour pouvoir aller jusqu'au bout de l'exercice et donner toutes les explications, il faut que la Ville nous donne son analyse. On a juste eu une présentation, lundi. J'ai demandé à avoir copie de la présentation, j'ai demandé à avoir copie de l'analyse, je n'ai toujours rien reçu, on m'a refusé, on m'a dit que c'était des documents internes. C'est un peu surprenant que la Ville, alors qu'elle a pris une décision d'une force incroyable, refuse aujourd'hui de la justifier, de nous donner la possibilité de clarifier tous les points qui devraient l'être. Précisément en termes comptables, en termes de fonctionnement, nous ne connaissons pas exactement les griefs de la Ville. On a eu une présentation hier qui a duré une quinzaine de minutes, qui était très intéressante. Il y avait un PowerPoint, on nous a sorti tout plein de normes, etc., qui à mon avis ne s'appliquent pas à une association. Ca aurait été intéressant d'avoir le contenu précisément, qu'on puisse ensuite se mettre autour de la table et apporter des réponses. Visiblement, la Ville n'a pas envie qu'on vérifie ce qu'elle a fait"
"On va déposer un recours aujourd'hui"
Donc, rien n'est ressorti de cette rencontre?
"On va déposer un recours aujourd'hui pour que la justice constate le fait que la décision ne s'applique pas immédiatement, et puis évidemment, on va demander la protection du juge. C'est toujours malheureux dans ce genre de circonstances de devoir le faire, mais c'est nécessaire pour qu'il annule la décision, parce que l'association n'a pas pu se déterminer sur les reproches qui lui sont faits, quand on lui est tombé dessus du jour au lendemain. Mais hier, je suis intervenu plusieurs fois pour dire qu'on n'a pas vocation à faire de la procédure, à fortiori dans un domaine où il y a 300 jeunes joueurs de foot qui veulent s'entraîner, qui ont l'image du club, qui dorment le soir avec leur maillot, comme disait hier une membre du comité, il y a un enjeu qui va plus loin que des désagréments d'audit ou de normes comptables, etc. Je relance ce matin l'invitation au Conseil administratif et à Madame Barbey Chappuis qui, de manière surprenante. n'était pas là hier soir, pour se mettre autour de la table, mettre en place un plan, acter aussi les efforts qui ont été faits par le comité de l'association depuis maintenant deux mois, et puis de penser plus loin que juste des normes ici ou là, et d'aller de l'avant."
Marie Barbey Chappuis, qui est la conseillère administratif chargée des sports, qui a pris cette décision, n'était pas, lundi, à cette rencontre.
"Voir la ville rendre une décision applicable immédiatement, tombant un peu par surprise sur un club, à qui on dit du jour au lendemain tu vas arrêter tes activités, tes juniors vont être transférés dans un autre club, est une décision surprenante. Surtout que Madame Barbey Chappuis serait membre de cet autre club, Interstar. La Ville va donc mandater un avocat pour gérer l'intégralité de ce transfert et cela a un coût. Est-ce qu'on ne pourrait pas faire mieux, différemment, en faisant un pas de côté par rapport à cette décision: pas de procédure, pas de recours, pas de reproche ici ou là, pas de polémique, mais bâtir une solution pour les 300 jeunes, c'est encore une fois, je l'espère, une solution qui pourra prévaloir".
Genève-Servette accueille les Allemands de Bremerhaven mardi en match aller des quarts de finale de la Champions League. Les Aigles veulent enchaîner après quatre succès de rang en championnat.
Les hommes de Jan Cadieux ont effet remporté quatre parties en six jours, même si trois de ces succès ont été acquis à l'issue du temps réglementaire. La probante victoire devant Fribourg-Gottéron (3-0) mercredi doit servir de match référence.
Après avoir facilement éliminé Lausanne au tour précédent, le GSHC fait désormais face aux Pinguins de Bremerhaven, une équipe que les Genevois ont déjà affrontée cette saison. C'était le 6 septembre, pour leur premier match officiel de l'exercice. Les champions d'Europe en titre s'étaient inclinés 3-2 au nord de l'Allemagne.
L'actuel troisième du championnat allemand est également en forme dans son pays. Les Pinguins ont remporté leurs trois derniers matches en n'encaissant que trois buts et en en marquant 13. Le match retour aura lieu le 17 décembre à Bremerhaven.
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Les équipes suisses de sport pourront utiliser les armoiries de la Confédération sur leurs tricots sans demander d'autorisation. Le Parlement a chargé le Conseil fédéral de changer la loi, à la suite de la polémique aux derniers mondiaux de hockey sur glace.
La croix suisse ou le drapeau suisse (croix blanche dans un carré rouge) peuvent être utilisés sans problème sur des tricots nationaux. Par contre, sous forme d'écusson, celles-ci sont réservées à la Confédération.
Depuis 2017 et l'entrée en vigueur du projet "Swissness", les conditions sont devenues plus strictes. Si elles sont utilisées de bonne foi, des exceptions sont permises, par exemple pour Victorinox ou le TCS. Le Conseil fédéral doit donner une autorisation exceptionnelle.
La polémique avait rebondi lors des récents championnats du monde de hockey en Tchéquie. Les armoiries suisses figurent sur les maillots des équipes nationales féminines et masculines de hockey sur glace et des équipes de tous les niveaux de la relève. Or, en 2018, l'Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IPI) a fait savoir à la fédération de hockey sur glace que l'utilisation des armoiries suisses par l'équipe nationale était abusive.
Deux motions similaires déposées dans les deux Chambres, par le député Matthias Aebischer (PS/BE) et par le sénateur Damian Müller (PLR/LU), demandent que les équipes nationales puissent légalement utiliser les armoiries suisses. Lundi, le National a soutenu par 137 voix contre 24 le texte de M. Müller, déjà accepté par le Conseil des Etats. M. Aebischer a annoncé retirer son texte dans la foulée.
Pour la commission, Sylvain Freymond (UDC/VD) a avancé que les équipes nationales sont "un symbole puissant de cohésion et de représentation". Elles n'utilisent pas les armoiries "de manière commerciale et abusive, mais les honorent". Il s'agit de leur offrir une "reconnaissance légitime".
"Une marque"
La Confédération doit continuer à être la seule à pouvoir utiliser les armoiries suisses, sous forme d'écusson, a contré le conseiller fédéral Beat Jans. Il s'agit d'une "marque", que la Confédération utilise pour ses documents officiels.
L'IPI a constaté que les conditions d'octroi d'un droit de poursuivre l'usage n'étaient pas remplies. La fédération de hockey a ensuite contesté cette décision auprès du Tribunal administratif fédéral. Ce dernier a donné raison en octobre dernier à l'IPI.
Depuis, un accord a été trouvé entre les deux parties, a relevé M. Jans, ajoutant donc qu'il n'y a plus besoin d'agir. L'IPI et la fédération de hockey ont signé une convention qui autorise l'utilisation du maillot actuel avec les armoiries jusqu'à fin 2026. La fédération a reconnu avoir fait une erreur et accepté de changer de tricot dès le 1er janvier 2027.
Il n'y a pas besoin de changer la loi pour trouver des solutions, a argué le conseiller fédéral. Et d'estimer qu'il ne faut pas "ouvrir la boîte de Pandore" alors que ce cas particulier a été réglé. En vain.
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La Suisse n’a pas été vernie lors du tirage au sort du Groupe mondial de Coupe Davis 2025. Elle affrontera l’Espagne qui pourrait être emmenée par Carlos Alcaraz.
Cette rencontre se déroulera en Suisse le week-end du 31 janvier/2 février. Le dernier affrontement entre les deux nations avait souri à la Roja qui s’était imposée 3-1 à Logrono en mars 2010. Quinze ans plus tard, le sort du septième Suisse – Espagne de l’histoire sera lié à la présence de Carlos Alcaraz. Le quadruple vainqueur en Grand Chelem fera-t-il le déplacement en Suisse la semaine qui suivra l’Open d’Australie ?
Une Espagne sans Carlos Alcaraz sera peut-être à la portée d’une équipe de Suisse qui s’est découvert un nouveau leader en la personne de Jérôme Kym. Par ailleurs, cette affiche pourrait, pourquoi pas, inciter Stan Wawrinka à rejouer en Coupe Davis.
Swiss Tennis arrêtera le choix du lieu de la rencontre ces prochains jours. Il n’est pas acquis que ce match se déroule au Centre national de Bienne en raison de l’engouement qu’il pourrait susciter auprès du public.
Si elle signe l’exploit, la Suisse affrontera en septembre le vainqueur de la rencontre entre la Serbie et le Danemark avec une place dans le Final 8 en jeu. La phase finale de la Coupe Davis se déroulera ces trois prochaines années en Italie. Double détentrice du titre, la "Squadra Azzurra" du no 1 mondial Jannik Sinner est qualifiée d’office pour ce Final 8.
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Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi, dans un décret, renoncer à organiser ses Jeux de l'Amitié. Ces derniers étaient censés concurrencer les JO et étaient prévus initialement en 2024.
Les relations entre Moscou et les instances sportives mondiales ont été consumées depuis plusieurs années par une multitude de conflits, entre scandale de dopage d'Etat en Russie et escalades verbales, épousant les tensions géopolitiques. Elles sont polaires avec le CIO depuis le début de l'invasion en Ukraine en février 2022.
"Afin de défendre les droits des sportifs et des organisations sportives au libre accès aux activités sportives internationales", M. Poutine a ordonné de "reporter jusqu'à une décision spéciale" la tenue des Jeux mondiaux de l'Amitié, selon ce décret publié sur le site officiel des documents juridiques du gouvernement russe.
Le président russe avait ordonné il y a un an d'organiser ces Jeux qu'il vantait comme une alternative aux Jeux olympiques, dans le contexte de l'offensive en Ukraine qui a entraîné une pluie de sanctions occidentales contre Moscou, et qui étaient prévus en septembre à Moscou et Ekaterinbourg, dans l'Oural. Ils n'ont cependant jamais eu lieu, sans qu'aucune explication officielle ne soit fournie par les autorités.
Mise au ban du sport mondial
La Russie, mise au ban du sport mondial pour son assaut contre l'Ukraine, a été exclue en tant que nation des Jeux olympiques cet été à Paris et n'était représentée que par une petite équipe de 15 athlètes, concourant sous bannière neutre, après une sélection très stricte.
Les athlètes autorisés à concourir devaient notamment avoir montré qu'ils n'avaient pas soutenu l'intervention militaire russe en Ukraine et qu'ils n'appartenaient pas à un club sportif lié aux forces armées ou de sécurité, comme c'est parfois le cas en Russie.
Privés de leur drapeau et d'hymne dans la capitale française, de nombreux athlètes russes avaient choisi de renoncer aux compétitions, dénonçant des critères "discriminatoires".
Le CIO avait accusé la Russie avant les JO de Paris de "politiser" le sport, et voyait dans la potentielle organisation des Jeux de l'Amitié "une tentative cynique" d'exploiter les athlètes "à des fins de propagande politique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp