Sport
1,2 million dans les caisses de Genève-Servette
Publié
Il y a 3 années,le
Les dirigeants du Genève-Servette Hockey Club renflouent les caisses pour faire taire les rumeurs de faillite
Après bien des rumeurs, les dirigeants du Genève-Servette Hockey Club (GSHC) sont sortis du bois. L’annonce est tombée sous forme de communiqué mardi soir peu avant 18h. Hugh Quennec, Mike Gillis et Peter Gall apportent 1,2 million de francs dans les caisses « afin de faire face aux difficultés de trésorerie et avant la mise en place d’une solution pérenne ». Cet argent servira en premier lieu à honorer les factures les plus urgentes tout en précisant que les salaires de janvier ont bien été versés. Le GSHC affirme par ailleurs que le déficit maximal prévu pour l’exercice en cours sera « au pire » de six millions de francs. C’est la première fois que le club reconnaît publiquement l’existence d’un déficit. Mais Pierre-Alain Regali, directeur général du club grenat, veut avant tout saluer l’investissement consenti, même s’il ne s’agit que d’une solution provisoire.
Du côté des autorités, le club doit rendre des comptes à la municipalité de la Ville de Genève. Le Conseiller Administratif Sami Kanaan, avait annoncé avoir mis en demeure le GSHC pour non-paiement de loyers. Des pourparlers sont actuellement en cours sur ce sujet. Ghufran Bron a rencontré le magistrat en charge des sports tout de suite après la publication du communiqué.
Quant aux ultras présents aux Vernets mardi soir, ils ont fait savoir ce qu’il pensait de la situation actuelle et ils ont un avis bien tranché sur la question…
Handball
Mondiaux : l’Equipe de Suisse subit la loi du Portugal
Publié
Il y a 3 heuresle
22 janvier 2021Après leur victoire sur l’Islande, les « Rouges » de Michael Suter s’est inclinés (29-33) face aux Lusitaniens. La sélection helvétique ne participera pas aux quarts de finale.
Deux jours après son excellent succès sur l’Islande (20-18), les Helvètes sont à nouveau à créditer d’une nouvelle belle performance, certes, sans exploit à la clé. Ils ont été battus de quatre points par le Portugal au terme d’un match disputé de bout en bout. Ils ont ainsi subi leur troisième défaite du tournoi, après celles concédées dans le tour préliminaire face à la Norvège et la France.
Moins de réussite sur les côtés
Contre les Islandais, les Suisses avaient brillé en défense. Contre le Portugal, ils n’ont pas connu la même réussite surtout sur les côtés. Déjà en première mi-temps (15-17), ils avaient encaissé presque autant de buts que lors de la totalité du match contre l’Islande.
Malgré les vingt-neuf buts marqués, les attaquants « rouges », à l’image de Rubin, en haut, et Röthlisberger, en bas, n’ont pas eu la partie facile face aux Lusitaniens du capitaine Magalhães, de l’ailier Areia et du pivot Borges, tout à gauche (© Keystone/EPA/Anne-Christine Poujoulat/POOL)
Onze buts pour Andy Schmid
Malgré les onze buts de sa star Andy Schmid, l’Equipe de Suisse n’a jamais mené contre les Lusitaniens. Pourtant à cinq minute de la fin, les « Rouges » n’accusaient plus qu’un but de retard (29-30). Tous les espoirs étaient permis d’autant que les Portugais ont manqué la transformation d’un penalty sur l’action suivante. Mais ils n’ont jamais pu arracher l’égalisation et ont finalement concédé une défaite de quatre buts.
Après ce revers, la sélection helvétique n’est plus en course pour les quarts de finale : elle ne peut plus rattraper les Lusitaniens, alors que Français et Norvégiens semblent hors de portée. Elle jouera son dernier match dans le tour principal dimanche face à l’Algérie.
Cette fois, la Streif n’a pas résisté à Beat Feuz. Après avoir terminé quatre fois deuxième, le Bernois a remporté la première descente de Kitzbühel vendredi. Une victoire ternie par la lourde chute d’Urs Kryenbühl.
2016. 2018. 2019. 2020. Et 2021? Non, la malédiction est finie: Beat Feuz s’est enfin imposé à Kitzbühel, qui lui échappait depuis tant d’années pour quelques centièmes. Mais ce vendredi, ceux-ci ont été avec le Suisse, qui a devancé de seize centièmes Mathias Mayer, lequel lui avait soufflé la victoire l’année dernière.
Manière de se venger du passé. Tout cela est désormais derrière. A bientôt 34 ans, Beat Feuz fait partie de ceux qui ont dompté la Streif. Il fallait peut-être attendre qu’il s’agisse d’une descente de « substitution », venue remplacer celle du Lauberhorn, son jardin, qui était prévue la semaine dernière. Ce Wengen « déplacé » à Kitzbühel lui a donc souri comme s’il avait été à la maison.
Neuf ans après Didier Cuche
Il est le premier représentant helvétique à s’y imposer depuis Didier Cuche, maître incontesté des lieux avec ses cinq victoires, la dernière voilà neuf ans. Et voilà Feuz délesté de la pression avant la seconde course (la « vraie », cette fois) prévue samedi. L’hypothèse d’un incroyable doublé a déjà de quoi le faire rêver.
Et cela est légitime. Vendredi, le Bernois, parti avec le dossard numéro 5, a couru avec la maîtrise dont il s’est fait l’habitude, rendant minimes les quelques erreurs inhérentes à un tracé de cette exigence. Sur le haut de l’Hahnenkamm, il est surtout parvenu à emmagasiner assez de vitesse pour créer des écarts. Mais sans être pour autant le plus rapide, contesté par Mayer, Paris (3e à 0 »56) ou encore Johan Clarey (quatrième à 0 »89). Mais Feuz est puissant, résistant et, pour la première fois donc sur la Streif, intraitable.
Capable de gérer une vitesse parfois très élevée en arrivant sur les sauts puis de corriger légèrement sa trajectoire à la réception, le triple tenant du titre du globe de la discipline a cette fois eu la « chance » d’être imbattable. Au contraire des années précédentes, il n’a vu personne descendre sur un nuage. Cela change la donne. La régularité du Kugelblitz a finalement été récompensée. Il était temps.
Lourde chute de Kryenbühl
Mais cette victoire n’aura sans doute pas la saveur qu’elle devrait avoir dans le camp suisse. Car si Carlo Janka a pris une bonne 6e place, Urs Kyrenbühl a en effet été victime d’une énorme chute sur le saut final. Déséquilibré vers l’avant à plus de 140 km/h, le Schwytzois, conscient, est resté de très longues minutes allongé juste avant l’aire d’arrivée et entouré de plusieurs représentants du corps médical. Il a ensuite été évacué par hélicoptère, sans que plus d’informations sur son état de santé n’aient été communiquées.
Ce dernier saut a souvent été l’objet de fortes critiques, en raison de sa dangerosité. C’est notamment là que Daniel Albrecht était parti à la faute en 2009, avant de devoir être plongé dans un coma artificiel durant trois semaines et de connaître de sérieuses complications. A noter que jeudi, lors du second entraînement, le Français Johan Clarey avait déjà chuté au même endroit.
La course, lancée à 11h30, a été interrompue à plusieurs reprises après les chutes de Ryan Cochran-Siegle (également évacué par hélicoptère pour des douleurs à l’épaule), Kryenbühl, mais également en raison d’un vent qui s’est levé. Au point de faire croire à une non-homologation de la course. Cela aurait été le cas si le nombre des trente partants n’avait pas été atteint. Il a fallu attendre 14h15 pour que la délivrance intervienne enfin. Et que l’organisation décide d’en finir. Heureusement pour Feuz.
De retour chez lui à l’occasion cinquante-quatrième Challenge International de Genève, Jeremy Desplanches a évoqué les clés de sa réussite et ses ambitions pour les Jeux Olympiques cet été à Tokyo.
Un nageur serein et sûr de lui ; convaincu d’avoir trouvé sa voie, presqu’un filon. Voilà Jeremy Desplanches, tel qu’on l’a rencontré à la Piscine des Vernets, 6 mois avant les olympiades nippones. Et pour cause.
Vice-champion du monde sur 200m quatre nages voilà bientôt deux ans en Corée du Sud, le nageur genevois est déjà préqualifié pour les Jeux de Tokyo.
Les championnats de Suisse auront lieu du 7 au 11 avril à Uster.
Echéance suivante : les championnats d’Europe à mi-mai en Hongrie.
On peut dès lors se demander quels objectifs le sociétaire de Genève Natation s’est fixé pour cette année : a-t-il 1 ou plusieurs priorité ?
Mais Jeremy Desplanches n’a pas toujours été aussi performant. Sa carrière a véritablement décollé il y a quatre ans en arrière
Avant ça, il avait un gros point faible qui a suscité en lui une importance remise en question.
Car il faut le savoir : si Jeremy Desplanches a des points forts et des points faibles sur 200m quatre nages, il est loin d’être le seul !
Une botte secrète qui l’a mené à un podium aux Mondiaux et à un titre de champion d’Europe et ce titre continental qu’il compte bien défendre le 19 mai à Budapest !
Les Lions de Genève ont remporté le match au sommet de SBL d’extrême justesse. Ils sont venus à bout Massagno (68-66) au terme d’un match épique, indécis et tendu jusqu’au bout.
Les joueurs d’Andrej Štimac ont dû cravacher face à des Tessinois très solides. Un succès arraché de haute lutte lors d’un match qui s’est véritablement décanté lors de l’avant-dernière minute. Un lay-up de leur meneur de jeu lituanien Donatas Sabeckis leur a permis de reprendre définitivement l’avantage à 1’17’’ de la fin. Mais avant cela, la maigre assistance (vingt-cinq spectateurs, tous des bénévoles, hormis la Conseillère Administrative Marie Barbey-Chappuis et la responsable du Service des Sports de la Ville Sybille Bonvin) a eu droit à un chassé-croisé épique. De leur côté, les dirigeants des Lions sont passés par tous les états d’âme.
Les Lions à la peine sur les rebonds défensifs
Mais malgré les qualités dont ils ont fait preuve, les basketteurs du Grand-Saconnex ont joué en dessous de leur niveau dans un compartiment du jeu crucial: le rebond défensif.
Une « box and one de derrière les fagots »
Un autre défaut qui aurait pu causer leur perte est leur manque d’efficacité lors des lancers-francs, sans même parler des pièges tendus par le coach adverse.
Au classement de Swiss Basketball League, les Lions de Genève comptent à présent deux points d’avance sur Fribourg Olympic et quatre sur Massagno.
Malgré le coronavirus, les Lions de Genève se présentent en position de force avant le choc au sommet qui les oppose à Massagno samedi au Grand-Saconnex.
Actuellement en tête du championnat, les Lions de Genève affrontent l’un de leurs poursuivants Massagno samedi à la Salle du Pommier.
Avec dix victoires contre une seule défaite, les basketteurs du Grand-Saconnex ont le vent en poupe.
Alors qu’on approche de la fin du deuxième tour, le premier bilan intermédiaire est très positif et riche d’enseignements.
Même le coronavirus qui les a obligés à se mettre en quarantaine durant la période des Fêtes de fin d’année n’a pas brisé leur élan. Malgré une dizaine de jours sans entraînements, les Lions ont réussi à poursuivre leur série de victoires.
Les Lions ont l’occasion de franchir un pas supplémentaire en distançant leurs adversaires directs au classement.
Et contrairement aux années précédentes, les Tessinois jouent les premiers rôles cette saison grâce notamment à deux anciens joueurs des Lions.
Le meneur genevois nous parle des atouts de cette équipe de Massagno.
Les Lions comptent deux points d’avance sur Massagno avant le choc au sommet qui opposera les deux équipes samedi (17h30) à la Salle du Pommier. Un match à huis-clos, mais qu’on peut suivre en direct sur les réseaux sociaux.
L'info en continu
Mondiaux : l’Equipe de Suisse subit la loi du Portugal
Après leur victoire sur l’Islande, les « Rouges » de Michael Suter s’est inclinés (29-33) face aux Lusitaniens. La sélection helvétique ne...
Situation épidémiologique stable à Genève, malgré le variant
La situation épidémiologique reste stable à Genève. Le nouveau variant représente 5 à 6 %...
Kitzbühel: Beat Feuz a vaincu le signe indien
Cette fois, la Streif n’a pas résisté à Beat Feuz. Après avoir terminé quatre fois...
Genève: Alain Berset visite le nouveau centre de vaccination des HUG
Le Conseiller fédéral chargé de la santé Alain Berset a visité le futur centre de...