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Politique

Soutien du peuple à l'accord de libre-échange avec l'Indonésie

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Les produits helvétiques pourront être exportés vers l'Indonésie sans entraves douanières. Selon l'institut gfs.bern, 51% des Suisses ont accepté dimanche l'accord de partenariat économique avec Jakarta. La marge d'erreur est de plus ou moins 3 points.

Les premiers résultats partiels ne confirment pas tous la tendance, surtout en Suisse romande. Genève rejette l'accord par 59,5% des voix, après dépouillement de 95% des bulletins. Le traité recueille un taux de refus de 55,3% à Fribourg et de 60,1% à Neuchâtel. Vaud enregistre pour l'instant 65,5% de "non". Outre-Sarine, Bâle-Ville le rejette à 51%.

A Zurich, en revanche, le "oui" l'emporterait à 60%, selon une projection. En Argovie, il obtiendrait 55%. Glaris et les Grisons ont définitivement accepté l'objet par 54% des voix.

Défendu par le Conseil fédéral, l'accord était soutenu par une large coalition des partis de droite et du centre, ainsi que les milieux économiques. Les Verts et le PS s'y étaient opposés.

Marché prometteur.

Avec ses 271 millions d'habitants, l'Indonésie connaît une croissance fulgurante et devrait figurer parmi les quatre plus grandes économies mondiales en 2050. L'accord permet aux entreprises suisses d'accéder sans entraves à un marché en pleine croissance. Il fait tomber les droits de douane pour toutes les principales exportations suisses vers l'Indonésie.

En contre-partie, les entreprises indonésiennes pourront exporter des produits industriels vers la Suisse en franchise douanière. L'accord ne concerne en revanche pas les produits agricoles. Seule une réduction partielle des droits de douane est envisagée pour les importations indonésiennes.

Au vu des fortes réticences tant des milieux environnementaux que des milieux agricoles, le Conseil fédéral a fait des concessions et prévu des contingents sur les importations d'huile de palme bénéficiant d'une réduction des droits de douane. La baisse atteindra 20 à 40%.

L'huile de palme en question

Seule l'huile produite de manière durable profitera de l'accord. Les importations à tarif réduit d'huile de palme seront donc limitées et ne devraient représenter que 12'500 tonnes par an, soit 0,1% de toutes les importations d'huile de palme.

Le référendum a alors été lancé par le vigneron bio genevois Willy Cretegny, avec le syndicat agricole Uniterre, les Jeunes socialistes, la Grève du climat et plusieurs autres associations et partis. Le comité "Stop à l'huile de palme" a aussi été rejoint par les Verts.

Les opposants mettaient notamment en avant les dommages provoqués par le produit sur l’écosystème indonésien. Ils craignaient aussi la concurrence pour les produits suisses comme l’huile de colza, l’huile de tournesol ou le beurre.

Source: ATS Keystone

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International

Historien italien renvoyé en justice pour diffamation envers Meloni

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La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni réclame 20'000 euros de dommages et intérêts (archives). (© KEYSTONE/AP/Andrew Medichini)

Un historien italien connu a été renvoyé mardi en justice pour diffamation envers la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, qui avait porté plainte. L'intellectuel de 81 ans l'avait traitée de "néonazie dans l'âme".

Le procès s'ouvrira le 8 octobre à Bari, dans le sud de l'Italie. Ex-professeur de philologie grecque et latine à l'université de Bari, Luciano Canfora avait déclaré lors d'un débat dans un lycée de cette ville, en avril 2022, avant l'accession au pouvoir de Mme Meloni, qu'elle était "néonazie dans l'âme".

"Quand on dit néonazi, on ne pense pas à quelqu'un qui commet des crimes, des assassinats, on pense à quelqu'un qui a encore des idées, des approches morales qui se réfèrent à ce passé", a déclaré M. Canfora à l'AFP.

Il rappelle que dans son autobiographie "Io sono Giorgia" ("Giorgia Meloni - Mon itinéraire" en français), publié en 2021, la cheffe de Fratelli d'Italia (FDI, extrême droite) revendique avoir "pris le relai de Giorgio Almirante".

"La vérité m'est encore plus chère"

Giorgio Almirante (1914-1988) était, pendant la période fasciste, éditeur du journal "Défense de la race", dont les premiers numéros coïncident avec les lois raciales contre les juifs votées en 1938.

"M. Almirane était sous-secrétaire à la culture populaire de la République sociale italienne (RSI). La RSI était un Etat satellite du troisième Reich", précise M. Canfora pour expliquer l'expression "néonazi dans l'âme".

L'historien, soutenu par de nombreux intellectuels italiens et étrangers, ne regrette pas ses propos, utilisant un dicton latin pour expliquer sa position: "Platon m'est cher, mais la vérité m'est encore plus chère".

La cheffe du gouvernement italien réclame dans ce procès 20'000 euros de dommages et intérêts.

Mme Meloni a déjà gagné en octobre un procès pour diffamation contre l'écrivain et journaliste Roberto Saviano, condamné à 1000 euros d'amende avec sursis pour avoir traité de "salauds" Mme Meloni et Matteo Salvini, le chef de la Ligue anti-immigration aujourd'hui vice-premier ministre, en commentant le décès d'un nourrisson de six mois lors d'un naufrage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La sélection du jury s'accélère au procès de Donald Trump

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Le juge de New York a lancé durant l'audience de mardi une sèche mise en garde au prévenu Donald Trump, qui a semblé murmurer quelques mots à l'une des jurées potentielles. (© KEYSTONE/AP/Christine Cornell)

Le tribunal de Manhattan est parvenu mardi à choisir six des douze citoyens chargés de juger Donald Trump au procès historique qui percute la campagne électorale de l'ancien président américain. La sélection des autres jurés doit se poursuivre ces prochains jours.

Au bout de la deuxième journée d'audience, les six jurés, certains fébriles, d'autres souriants, ont été invités par le juge à remplir une rangée de leur box, avant de prêter serment devant le tribunal, debout, la main droite levée.

Tous ont vu leur vie scrutée: d'abord en répondant à un long questionnaire général sur leur profession, situation familiale, sources d'information, centres d'intérêts, et leur opinion sur Donald Trump, avant de se soumettre à des questions encore plus détaillées de l'accusation ou de la défense, qui a traqué tout signe de partialité possible à l'encontre du prévenu, jusque dans leurs publications sur les réseaux sociaux.

"La question n'est pas de savoir si quelqu'un est d'accord politiquement avec votre client. La question, c'est de savoir s'ils peuvent le juger de manière juste et impartiale", a rappelé le juge à la défense.

Mise en garde à Trump

Le magistrat, que Donald Trump qualifie de "corrompu" ou de "juge anti-Trump", a également lancé une sèche mise en garde au prévenu, qui a semblé murmurer quelques mots à l'une des jurées potentielles. "Je ne laisserai pas intimider des jurés dans mon tribunal", a lancé le juge aux avocats de Donald Trump, les sommant de brider leur client.

Pour être complet, le panel doit compter six jurés titulaires de plus, ainsi que six suppléants. Le juge a l'intention d'avancer et de clore le processus en une semaine. Il a annoncé que les plaidoiries d'ouverture de l'accusation et de la défense commenceraient lundi.

En pleine campagne présidentielle pour être réélu à la Maison-Blanche, Donald Trump, 77 ans, doit assister, en silence, à ce long et fastidieux processus de sélection du jury, au moment où son rival démocrate, l'actuel président américain Joe Biden, fait campagne sur le terrain dans sa ville natale de Scranton, dans l'Etat de Pennsylvanie (nord-est), crucial pour l'élection de novembre.

"Persécution politique"

"Je devrais être en ce moment même en Pennsylvanie et en Floride, dans beaucoup d'autres États, en Caroline du Nord, en Géorgie, en train de faire campagne", a ajouté Donald Trump, avant de s'asseoir dans son fauteuil de prévenu. "Tout cela vient de la Maison-Blanche", a encore déclaré celui qui qualifie ses affaires judiciaires de "persécution politique".

Donald Trump est poursuivi pour des paiements destinés à acheter le silence de l'ancienne star de films X Stormy Daniels, à quelques jours du scrutin de 2016 qu'il avait remporté sur le fil face à la candidate démocrate Hillary Clinton.

Plus de trois ans après avoir quitté la Maison-Blanche dans le chaos, il encourt en théorie une peine de prison. Cela ne l'empêcherait pas d'être candidat au scrutin présidentiel du 5 novembre, où il rêve d'une revanche sur Joe Biden, mais projetterait la campagne dans l'inconnu.

S'il était déclaré non coupable, ce serait un succès majeur pour le candidat républicain. D'autant plus qu'il est parvenu à force de recours à différer ses trois autres procès au pénal, deux pour tentatives illicites d'inverser les résultats de l'élection de 2020, et un pour gestion supposément désinvolte de documents classifiés.

Falsifications comptables

Donald Trump est inculpé de falsifications de documents comptables de son entreprise, la Trump Organization, qui auraient eu pour but de cacher, sous couvert de "frais juridiques", le paiement de 130'000 dollars à l'ex-vedette de la pornographie Stormy Daniels par son avocat personnel de l'époque, Michael Cohen.

En échange, cette dernière avait accepté de taire une relation sexuelle avec le milliardaire en 2006. Donald Trump a toujours nié cette relation et sa défense assure que les paiements relevaient de la sphère privée. Mais le procureur entend démontrer qu'il s'agit bien de manoeuvres frauduleuses pour cacher des informations aux électeurs quelques jours avant le vote.

"Personne ne peut sérieusement contester que la raison pour laquelle lui [Michael Cohen, ndlr] et Trump ont mis au point ce stratagème était de priver les électeurs d'informations qui auraient pu changer le résultat d'une élection extrêmement serrée", a ainsi expliqué l'analyste judiciaire Norman Eisen pour la chaîne CNN.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Scholz demande à Xi de faire pression sur Poutine pour qu'il cesse la guerre en Ukraine

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Le chancelier allemand a pratiqué un exercice d'équilibriste. Il entend renforcer les liens économiques de l'Allemagne avec la Chine, son principal partenaire commercial, tout en représentant une Union européenne (UE) qui désire moins dépendre économiquement du géant asiatique. (© KEYSTONE/EPA/XINHUA / DING HAITAO)

Le chancelier allemand a dit mardi à Pékin avoir demandé au président chinois de faire pression pour que Moscou cesse sa "campagne insensée" en Ukraine. Tout en affirmant que les deux dirigeants soutiendraient la conférence de paix prévue en Suisse en juin.

"La parole de la Chine a du poids en Russie", a lancé Olaf Scholz après une rencontre avec Xi Jinping dans le complexe diplomatique de Diaoyutai à Pékin. Il a fait part de son souhait de voir les troupes russes se retirer d'Ukraine et que "cette terrible guerre s'arrête".

Pékin se dit neutre dans le conflit en Ukraine et n'a jamais publiquement condamné Moscou pour son invasion. La Chine appelle régulièrement à prendre en considération les préoccupations en matière de sécurité de la Russie face à l'Otan.

"D'accord pour soutenir la conférence"

Dans le même temps, le chancelier allemand a déclaré à Pékin être d'accord avec le président chinois pour soutenir la Conférence sur la paix en Ukraine, que la Suisse compte organiser les 15 et 16 juin.

"La Chine et l'Allemagne veulent se concerter de manière intensive et positive sur la promotion de l'organisation d'une conférence de haut niveau en Suisse et de futures conférences internationales sur la paix", a-t-il souligné.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a de son côté écrit sur X "prendre note avec un grand intérêt" que la "conférence de haut niveau" sur la paix en Ukraine prévue en Suisse ait fait l’objet de discussions officielles à Pékin entre MM. Scholz et Xi.

Mettre la diplomatie au centre

Olaf Scholz a beaucoup insisté sur la nécessité d'intensifier les efforts diplomatiques pour tenter de trouver une issue à la guerre en Ukraine, alors que l'Allemagne jusqu'ici s'est surtout focalisée sur l'aide militaire à Kiev.

"Je pense que c'est un progrès nécessaire qu'à côté du soutien militaire à l'Ukraine fourni par l'Allemagne, ses amis et ses alliés, la question de la diplomatie soit actuellement au centre" des débats, a relevé le chancelier.

"Respect de la Charte de l'ONU"

Le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi sur X en jugeant que la Chine pouvait aider à "accélérer" la paix.

Mais il a prévenu que la priorité devait être de "rétablir le plein respect des objectifs et des principes de la Charte des Nations unies, y compris le respect des principes d'intégrité territoriale". Une manière d'exclure l'abandon de territoires ukrainiens au profit de Moscou.

Xi Jinping a pour sa part appelé à "ne pas jeter de l'huile sur le feu". "Nous devons réunir les conditions nécessaires au rétablissement de la paix" et "réduire les répercussions sur l'économie mondiale", a-t-il plaidé.

La Chine et la Russie se rapprochent depuis plus d'une décennie en raison de leur dénonciation commune de ce qu'ils présentent comme l'hégémonie occidentale sur la scène internationale. Ces deux pays ont renforcé leur coopération économique, militaire et diplomatique depuis l'invasion de l'Ukraine.

Exercice d'équilibriste

Olaf Scholz est arrivé en Chine dimanche, accompagné d'une importante délégation composée de ministres et de chefs d'entreprise. Il s'agit de sa deuxième visite dans ce pays depuis qu'il a pris ses fonctions fin 2021.

Pendant son voyage de trois jours, qui l'a conduit dans la ville-province de Chongqing (sud-ouest), la capitale économique Shanghaï et pour finir à Pékin, le chancelier allemand a pratiqué un exercice d'équilibriste.

Il entend renforcer les liens économiques de l'Allemagne avec la Chine, son principal partenaire commercial, tout en représentant une Union européenne (UE) qui désire moins dépendre économiquement du géant asiatique.

Sa visite intervient au moment où l'Union européenne accuse la Chine de fausser le marché européen en l'inondant de produits à bas prix, des véhicules électriques aux éoliennes en passant par les panneaux solaires.

Subventions

Après un entretien avec M. Scholz, le Premier ministre Li Qiang a battu en brèche les critiques à l'encontre du soutien financier chinois aux énergies renouvelables.

Selon lui, les subventions à l'industrie sont une pratique courante dans le monde et dans beaucoup de pays, elles sont bien plus importantes qu'en Chine.

Il a également rejeté les accusations de surcapacités de production chinoises, surtout dans les technologies via de fortes subventions publiques. La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, s'en était récemment inquiétée.

Il ne faut pas arbitrairement décider quel pays a des surcapacités, a insisté Li Qiang.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

31 communes suspendent leur contribution à la facture sociale

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Vufflens-le-Château fait partie des communes qui ont décidé d'arrêter de payer leur facture sociale (Archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Trente-et-une communes vaudoises ont décidé d'arrêter de payer leur contribution à la facture sociale cantonale. Par cette "action symbolique forte", elles souhaitent amener le gouvernement à "ouvrir enfin un dialogue" avec elles sur ce sujet qui les fâche.

"Ces communes, représentant près de 10% de la population du canton et plus de 10% des communes vaudoises, ont payé en 2023 presque 30% de la participation communale aux dépenses sociales du canton", écrivent-elles mardi dans un communiqué en leur nom. Elles déplorent que leur autonomie soit "fortement atteinte" par ces montants.

Les communes en question réfutent toute position anti-sociale. "Nous ne sommes pas opposés à la politique sociale du canton, ni à une contribution communale, seulement aux montants déraisonnables et disproportionnés que nous sommes appelés à payer", a ainsi déclaré la syndique de Rolle, Monique Pugnale, citée dans le communiqué.

Fronde intercommunale

Au départ, treize communes -dont Mies et Crans- avaient recouru contre les montants exigés pour la facture sociale et la péréquation intercommunale. Elles jugeaient ces charges cantonales excessives, car elles pouvaient représenter 63 à 92% de leurs recettes fiscales.

En juin 2023, le Tribunal Fédéral avait estimé que le système mis en place n'était pas adéquat et constaté une violation du droit des communes à être entendues, rappellent-elles. Le canton avait annulé ses décisions pour les années 2019 à 2022.

En octobre 2023, les communes avaient alors "logiquement réclamé" la restitution des sommes perçues par le canton "sur la base de décisions qui n’ont plus de validité". Les courriers des avocats n'ont toutefois à ce jour "même pas eu l’honneur d’une réponse", font-elles remarquer.

Appel à Berne

Les communes se sont donc tournées en février vers les autorités fédérales pour leur demander d'intervenir auprès de leurs homologues vaudoises et "les rappeler à leurs obligations et au respect des décisions de justice".

Près des deux tiers des communes en question se situent sur la Côte. Le tiers restant se trouve sur le pourtour morgien et lausannois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les finances déficitaires du canton animent déjà un premier débat

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La ministre vaudoise des finances Valérie Dittli a eu droit mardi à un premier débat animé sur les comptes déficitaires 2023 (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le retour du Canton de Vaud dans les chiffres rouges aura déjà animé un premier débat au Grand Conseil. Les députés ont, en effet, eu de longues et vives discussions mardi autour d'une résolution UDC demandant "une plus grande efficience de l'Etat" par une réduction des charges d'au moins 2% sur les comptes 2025 par rapport aux comptes 2023.

Défendue par le chef de groupe UDC Cédric Weissert, la résolution était initialement soutenue par plus de 25 parlementaires, pour l'essentiel UDC mais aussi Vert'libéraux et un PLR. Après environ une heure de débat, le texte, non contraignant, a finalement été largement classé, rejeté par 84 élus contre 32 qui le soutenait (et 16 abstentions).

Pour rappel, les comptes de l'Etat de Vaud 2023 présentent un déficit opérationnel de près de 40 millions de francs, le premier depuis 2004. Avec des charges en hausse de 4,7% par rapport à 2022.

"La présentation des comptes 2023 a mis en lumière une augmentation effrénée des charges - notamment des charges pérennes - de l'Etat de Vaud. Cette augmentation excessive des charges a conduit le Conseil d'Etat à présenter des comptes 2023 négatifs, alors même que les revenus de l'Etat continuent, eux aussi, d'augmenter. Il s'agit donc de freiner cette augmentation excessive des charges par un plan de mesures destiné à réduire globalement les charges", a dit l'élu UDC.

Trop radicale et précipitée

Plusieurs députés, de tous bords politiques, ont estimé que la résolution était impossible à mettre en oeuvre, puisqu'au départ elle évoquait une réduction de 2% des charges sur les comptes 2024 par rapport à ceux de 2023. Le budget a été voté, des engagements et investissements ont déjà été pris, il y a donc un problème de "temporalité et de faisabilité".

Le texte n'est "pas assez sérieux", "trop vague", "sans propositions concrètes" ou encore "trop violent dans sa volonté de couper" dans les charges, ont dit des élus de gauche mais aussi PLR. L'UDC prône "une politique d'austérité et non d'efficience", a dit en substance le chef de groupe PS Sébastien Cala. "C'est une attaque claire et franche contre les services publics", a critiqué de son côté la Verte Rebecca Joly.

A gauche, d'autres parlementaires ont tenu à rappeler que ce n'étaient pas les charges opérationnelles qui avaient explosé mais les charges conjoncturelles (inflation, croissance démographique et conjoncture internationale), sans compter la non contribution de la Banque nationale suisse (BNS) aux cantons.

La libérale-radicale Florence Bettschart-Narbel a plaidé pour un "plan de maîtrise des charges plutôt que d'un plan de coupe". Le chef de groupe de son parti, Nicolas Suter, a pour sa part estimé que la situation actuelle "ne nécessite pas de passer en mode panique".

Viser plutôt le budget 2025

Au contraire, du côté de l'UDC, on a dit qu'il y avait "urgence" à régler un problème de charges dans le canton. Plusieurs de ses députés, dont Fabrice Moscheni, ont plusieurs fois insisté sur le terme d'"efficience" budgétaire plutôt que sur celui de "simples coupes" budgétaires.

La ministre des finances Valérie Dittli s'est aussi opposée à cette résolution. "On ne peut pas couper ainsi de manière uniquement linéaire, c'est par ailleurs prématuré", a-t-elle dit.

"Faites confiance au gouvernement pour faire face à ce déficit et c'est surtout l'établissement du budget 2025 qui sera primordial. Il faudra trouver et faire les bons choix, en prenant le temps, là où c'est possible, là où c'est le plus logique", a affirmé la conseillère d'Etat, enjoignant le plénum à faire ses critiques et propositions lors de l'examen de ce futur budget.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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