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Politique

Mormont: protection législative plutôt que constitutionnelle

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Exploitée par Holcim, la colline du Mormont doit être protégée par la Loi et non pas dans la Constitution vaudoise (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Grand Conseil vaudois ne souhaite pas que la protection du Mormont soit inscrite dans la Constitution cantonale, mais dans la loi. Les députés ont suivi mardi l'option retenue par le Conseil d'Etat dans son contre-projet à l'initiative "Sauvons le Mormont".

Une protection au niveau législatif vise à donner des précisions quant aux objectifs de défense du site, alors que la Constitution ne permet pas d'entrer dans ce type de détails, a expliqué le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos. La colline surplombant les villages d'Eclépens et de La Sarraz, devenue célèbre lors de l'occupation de la ZAD entre 2020 et 2021, bénéficierait ainsi du même traitement que la Venoge.

La majorité des députés ont suivi cette ligne, désireux de protéger le Mormont, mais pas d'en faire la même "exception" que Lavaux, seul site naturel à figurer dans la Constitution vaudoise.

Amendement Buclin refusé

Pour d'autres élus toutefois, une protection dans la loi n'est pas suffisante. "Une loi peut facilement être modifiée au gré des majorités politiques", a estimé Hadrien Buclin (Ensemble à gauche - POP), auteur d'un amendement visant à répondre pleinement à l'initiative "Sauvons le Mormont" et à prévoir la protection du site dans la Constitution.

Sa proposition a toutefois été écartée par la majorité de droite du Grand Conseil, tandis que plusieurs élus de gauche se sont abstenus. L'amendement Buclin a ainsi été refusé par 80 députés, contre 41 oui et 14 abstentions.

Le projet du Conseil d'Etat consiste à ajouter une section pour le Mormont dans la loi pour la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP). La protection du site est conçue pour permettre uniquement les travaux d'extraction par le cimentier Holcim (jusqu'à l'horizon 2060), ainsi que le futur comblement du site, comme l'a décidé le Tribunal fédéral fin 2022.

Economie circulaire

Les députés n'ont pas eu le temps de discuter mardi des détails de cette nouvelle section Mormont dans la loi. Ils ont, en revanche, déjà abordé l'autre volet du contre-projet à l'initiative "Sauvons le Mormont", lequel vise à inscrire le principe d'économie circulaire dans la Constitution.

Hormis quelques dissensions sur la formulation du texte, les élus se sont montrés globalement satisfaits de cet aspect du contre-projet. Vassilis Venizelos a rappelé qu'il s'agissait de "fixer un cadre clair" et "poser un premier jalon" dans la Constitution, avant que ce concept d'économie circulaire ne soit décliné dans plusieurs lois (lois sur l'énergie, sur la gestion des déchets, sur l'aménagement du territoire, etc).

Les discussions sur le contre-projet direct (économie circulaire) et le contre-projet indirect (protection du Mormont dans la loi) se poursuivront lors d'une prochaine séance du Grand Conseil. Une fois les débats achevés, le comité d'initiative "Sauvons le Mormont" se réunira et décidera s'il maintient ou non son texte, a indiqué sa présidente, la députée écologiste Rebecca Joly.

Outre les Vert-e-s, l'initiative "Sauvons le Mormont" a été portée par le Parti socialiste, SolidaritéS, décroissances alternatives, le POP, les Jeunes Vert-e-s, la Jeunesse socialiste vaudoise, l'Association pour la Sauvegarde du Mormont et Pro Natura Vaud. Elle avait abouti en juillet 2022 avec 13'175 signatures, quelques mois après l'occupation du site par la première Zone à défendre de Suisse (ZAD).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump va signer un décret contre les pailles en papier

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Donald Trump entend signer un décret pour le retour du plastique, notamment les pailles. (image symbolique) (© KEYSTONE/AP/WILFREDO LEE)

Donald Trump a annoncé vendredi sur son réseau Truth Social qu'il allait signer un décret "mettant fin à la promotion ridicule des pailles en papier" par son prédécesseur Joe Biden, clamant: "RETOUR AU PLASTIQUE!".

Le président américain est un climatosceptique qui qualifie régulièrement "d'arnaque" la transition énergétique et qui a promis de doper l'exploitation d'hydrocarbures.

Le démocrate Joe Biden avait fixé comme objectif, par décret, de supprimer au maximum d'ici 2035 l'utilisation d'ustensiles plastiques à usage unique, dont les pailles, dans les ministères et agences fédérales.

Les pailles, mais aussi les gobelets ou couverts jetables sont incontournables dans la vie quotidienne des Américains, grands consommateurs de boissons ou nourriture à emporter, et friands de repas livrés à domicile.

La paille jetable non recyclable est devenue l'un des premiers symboles de la pollution plastique dans le monde, notamment de celle des océans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Cinq cures historiques du canton ont été rénovées

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Ultime réalisation d'un programme de réhabilitation piloté par l'Etat de Vaud, la cure de Vufflens-le-Château vient couronner une série de rénovations menées à l'échelle cantonale. (© Etat de Vaud/DGIP)

L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.

Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.

"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.

Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Russie revendique la prise de Toretsk, dans l'est de l'Ukraine

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La ville de Toretsk, désormais largement en ruines, comptait 30'000 habitants avant la guerre (Archives). (© KEYSTONE/AP/EVGENIY MALOLETKA)

La Russie a revendiqué vendredi, après des mois de combats, la capture de la ville minière de Toretsk, dans l'est de l'Ukraine, une conquête qui, si elle était confirmée, serait d'importance pour les troupes russes progressant sur le front.

Dans la région de Donetsk, l'armée du Kremlin avance lentement mais sûrement depuis plus d'un an, malgré de lourdes pertes humaines et matérielles face aux troupes de Kiev manquant de recrues et d'armements.

La prise de Toretsk constituerait l'une de ses plus importantes victoires en un an, après les captures en 2024 des villes d'Avdiïvka en février, Vougledar en octobre, puis Kourakhové en décembre.

Le ministère russe de la Défense a assuré vendredi que ses unités avaient "libéré" Dzerjinsk, utilisant le nom datant de la période soviétique pour désigner Toretsk, ville désormais largement en ruines et qui comptait quelque 30'000 habitants avant l'invasion russe de l'Ukraine il y a bientôt trois ans.

Toretsk était la cible d'assauts russes depuis l'été dernier. Des journalistes de l'AFP ont observé sur place fin juillet 2024 une cité ravagée par les combats, où se terraient dans leurs caves quelques retraités ne pouvant ou ne voulant partir, malgré des bombardements quotidiens.

Les autorités ukrainiennes n'ont pas confirmé à ce stade la chute de Toretsk. Le ministère des Affaires étrangères a simplement publié sur X une photographie montrant une route enneigée menant vers des immeubles détruits.

"Toretsk, région de Donetsk. C'était autrefois la maison de quelqu'un. Un endroit où les gens vivaient, riaient et construisaient leur avenir. Aujourd'hui, ce ne sont que des ruines", a commenté le ministère.

"Toujours là"

Une unité militaire ukrainienne combattant sur place, la 28e brigade, a toutefois assuré à l'AFP que la totalité de la ville n'était pas sous contrôle des forces russes.

"Nous sommes toujours là dans la zone (...) Ils ne l'ont pas occupée dans son intégralité", a indiqué par téléphone l'officier de presse de cette brigade, dont le secteur de responsabilité est situé en périphérie de Toretsk.

Toretsk représentait autrefois un important centre minier et industriel du Donbass. Sa prise facilite les opérations vers la ville voisine de Konstantinivka, qui sépare elle-même les troupes russes de leur objectif ultime dans la région, la grande ville de Kramatorsk.

Selon l'agence de presse russe Ria Novosti, la prise de Toretsk "compliquera le ravitaillement de l'ennemi vers Tchassiv Iar et rendra difficile la progression des forces armées ukrainiennes sur les routes qui relient Pokrovsk à Sloviansk et Kramatorsk".

Tchassiv Iar et Pokrovsk sont deux autres places-fortes ukrainiennes menacées par la progression des troupes russes.

Sur Telegram, des observateurs militaires russes ont salué cette annonce comme une avancée de taille dans la conquête de la région de Donetsk, considérée comme une priorité par le président Vladimir Poutine.

"Avons-nous besoin de négociations avec une telle dynamique?", a écrit le correspondant de guerre pro-Kremlin Alexandre Kots, en référence aux possibles pourparlers de paix évoqués depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Offensive vers Koursk

Les appels à de telles négociations se font plus pressants, M. Trump ayant dit vouloir mettre fin le plus rapidement possible au conflit.

Dans ce contexte, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit cette semaine prêt à négocier directement avec son homologue russe Vladimir Poutine. Une déclaration balayée par le Kremlin, qui y a vu des "paroles vides de sens".

Les forces ukrainiennes sont en revanche à l'offensive dans la région russe de Koursk, dont elles occupent des centaines de kilomètres carrés depuis une attaque surprise en août 2024.

La Russie a affirmé jeudi soir y avoir repoussé un nouvel assaut mené "avec des forces allant jusqu'à deux bataillons mécanisés", soit plusieurs centaines de soldats avec des blindés.

Les combats se déroulent dans cette région russe depuis six mois. Si les forces de Moscou ont depuis repris une grande partie des territoires contrôlés par les troupes de Kiev, elles ne sont toujours pas parvenues à les repousser au-delà de la frontière.

Et ce malgré le déploiement, selon Kiev, de milliers de soldats nord-coréens pour épauler l'armée russe.

L'Ukraine espère que ces conquêtes sur le sol russe pourront servir de monnaie d'échange dans de possibles négociations de paix avec Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Genève

Genève veut urbaniser le secteur des citernes à Vernier

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Genève veut réduire l'emprise des pétroliers à Vernier pour urbaniser le secteur. Le canton en abrite encore 120, sans avoir aucune obligation légale de le faire. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève veut réduire l'emprise des pétroliers à Vernier pour urbaniser le secteur. Sur les 140 à 180 citernes qui restent en Suisse romande, le canton en abrite encore 120, sans avoir aucune obligation légale de le faire.

"Genève n'a pas à avoir les réserves stratégiques de pétrole de toute la Suisse romande. La loi fédérale sur l'approvisionnement économique du pays ne comporte pas d'obligation cantonale en matière de stockage des hydrocarbures", a indiqué vendredi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire. Les réserves doivent exister, mais pas nécessairement là.

La question ayant été clarifiée, le canton et Vernier, qui est la cinquième ville romande, veulent réaménager le secteur. Situé en périphérie lors de sa création dans les années 1960, il est à présent entouré d'habitations et bien desservi en transports publics. Un projet au long court, car 60% de sa superficie est en mains privées et le reste loué à long terme par les collectivités publiques. Le canton ne peut donc pas faire ce qu’il veut. 

Le conseiller d'Etat genevois en charge du territoire Antonio Hodgers:

Antonio HodgersConseiller d'Etat genevois en charge du territoire

La rédaction avec Ats

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Politique

La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols

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L'étude commandée par la Ville de Lausanne avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

La Ville de Lausanne a fait évaluer l'empreinte carbone de ses revêtements recouvrant les surfaces extérieures. Sept familles de sols et matérieux ont été analysés et l'étude révèle une "belle marge" de manoeuvre en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge.

"Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d'action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes", indique vendredi la Municiplaité dans un communiqué, publiant la synthèse de l'étude commandée à ce sujet.

Celle-ci avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité, selon la Ville. Sept types de matériaux ont été étudiés par l'institut de recherche Energy de la Haute école d'ingénierie de Fribourg (HEIA-FR) et par l'entreprise Ecoscan SA.

De grosses différences

Le Plan climat lausannois s'est intéressé aux revêtements des surfaces extérieures (pavés en pierre naturelle, enrobés bitumineux, terre végétalisée, etc) pour deux raisons. Un, ils contribuent aux changements climatiques en raison des émissions de gaz à effet de serre que leur production et leur transport génèrent, expliquent les autorités lausannoises.

Deux, ils peuvent renforcer ou au contraire atténuer les effets négatifs des changements climatiques que sont les vagues de chaleur en milieu urbain et le ruissellement des eaux de pluie lors de violents orages.

"Cette étude présente des résultats extrêmement intéressants, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements considérés allant parfois jusqu'à un facteur 20. Ils confirment donc que des leviers d'action existent sous l'angle de l'empreinte carbone, de la lutte contre la surchauffe estivale et la perméabilité des sols", a pu constater la Municipalité.

Le béton coulé, lanterne rouge

Sans surprise, le classement établi par l'étude attribue la première place à la terre végétale comme plus faible empreinte carbonne. Le gravier-gazon et le stabilisé naturel (argilo-calcaire) complète ce trio de tête, respectivement deuxième et troisième.

Suivent ensuite dans l'ordre décroissant: le pavé/dalle (pierre naturelle suisse non cimentée), l'enrobé bitumeux, le pavé/dalle en béton non cimenté et le pavé/dalle cimenté ou importé. Le béton coulé ferme la marche de ce classement.

"Ces résultats confirment le bien-fondé de certaines options déjà retenues par la Ville, notamment dans le cadre de son Plan climat. Les considérations climatiques devraient donc peser lors de la conception des aménagements, au même titre que les considérations esthétiques, d’accessibilité universelle ou financières par exemple", est-il relevé.

Distance des transports

L'étude montre également qu'associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements - clairs ou à faible conductivité thermique - est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur là où cela est possible et rendre la ville perméable.

Elle rappelle aussi que l'empreinte carbone totale des revêtements est particulièrement sensible à la distance de transport de ces matériaux lourds depuis leur lieu d'extraction ou de production. Il s'agit donc de privilégier les matériaux locaux, souligne la Ville. Quant aux surfaces en dur comme alternative aux enrobés bitumeux, il est préconisé de retenir les matérialités en pierre naturelle, en pose non liée (non cimentée).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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