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Élections fédérales

Le PLR veut faire mieux que le PS aux élections fédérales

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De gauche à droite: la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le conseiller d'Etat Damian Müller et le président du parti Thierry Burkart, lors de l'assemblée des délégués du PLR Suisse samedi à Kreuzlingen. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le PLR veut gagner des sièges au Conseil national et au Conseil des Etats lors des élections fédérales d'octobre. Le parti a présenté son programme de campagne aux quelque 400 libéraux-radicaux réunis à Kreuzlingen (TG) samedi.

Avec une campagne engagée et une image rafraîchie, le PLR veut dépasser le PS lors des élections et redevenir le deuxième parti du pays.

Le programme pour les Fédérales 2023 est axé sur une économie innovante, la sécurité, dont fait également partie celle de l'approvisionnement, et une prévoyance vieillesse solide.

Le président du parti Thierry Burkart et les délégués n'ont pas oublié de rendre hommage à Elisabeth Kopp, décédée le 7 avril dernier. Thierry Burkart a avoué que le parti devait faire amende honorable pour ne pas avoir soutenu la défunte conseillère fédérale. "Nous devons être conscients de cette faute", a-t-il déclaré.

La neutralité : pas une fin en soi

Thierry Burkart est revenu sur le sauvetage de Credit Suisse, nécessaire, selon lui. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a décrit la situation et les multiples pressions faites sur le Conseil fédéral.

Un travail d'information et une meilleure réglementation sont désormais nécessaires, a repris Thierry Burkart. Ce dernier a plaidé aussi pour que la branche helvétique de CS devienne indépendante.

Le PLR a enchaîné avec la neutralité et la responsabilité que cela implique pour la Suisse. Celle-ci n'est pas une fin en soi et personne ne comprendrait qu'on empêche d'autres pays de livrer des armes, a-t-il estimé.

Sur la question de l'énergie, son approvisionnement nécessite toutes les technologies, y compris le nucléaire, selon le président du PLR.

Oui à la loi sur la protection du climat

Devant les délégués, il a plaidé pour un oui à la loi sur la protection du climat, le 18 juin. Il faut aussi être prêt à faire des compromis, dans l'intérêt du pays. Même si cela signifie "avaler des couleuvres de temps en temps".

Le conseiller national bernois Christian Wasserfallen s'est lui prononcé contre le "compromis très clairement de centre-gauche". A ses yeux, il n'est pas nécessaire de subventionner le marché saturé des pompes à chaleur.

Malgré ces critiques et quelques autres, les délégués ont décidé de préconiser le oui par 234 voix contre 51 et cinq abstentions. Le oui à l'impôt minimum sur les bénéfices des grandes entreprises, qui sera également voté le 18 juin, avait déjà été décidé lors de l'assemblée des délégués de janvier. La Conférence des présidents de partis (CPP) a opté pour le soutien à la loi Covid-19 vendredi soir à l'unanimité.

La vice-présidente du parti Johanna Gapany a encore présenté aux délégués la Vision Suisse 2050, dans laquelle le PLR propose des solutions pour une politique environnementale basée sur l'évolution technologique et sur l'innovation plutôt que sur l'interventionnisme étatique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Conseil des Etats: Mauro Poggia siègera en commission avec l'UDC

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Le MCG genevois Mauro Poggia a trouvé un accord avec l'UDC pour siéger en commission au Conseil des Etats (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le conseiller aux Etats MCG genevois Mauro Poggia a trouvé un accord avec le groupe UDC au Conseil des Etats. Il siègera en commission avec lui, tout en gardant sa liberté.

"Le groupe UDC au Conseil des Etats me permet de collaborer avec lui sans y être intégré. Je le remercie pour son ouverture d'esprit", a déclaré Mauro Poggia lundi à Keystone-ATS, confirmant une information de Léman Bleu.

"A un moment donné, il a fallu trouver un juste équilibre pour faire un travail efficace au Parlement et rassurer une partie de mon électorat qui ne partage pas toutes les idées de l'UDC", a-t-il ajouté. La décision a été avalisée par les services du Parlement.

"Une condition importante était de pouvoir garder ma liberté au regard des idées qui m'ont valu mon élection, notamment en matière de santé", a-t-il relevé. Il a également rappelé que contrairement au Conseil national, les élus de la Chambre haute représentent en premier lieu leur canton puis leur parti.

Mauro PoggiaConseiller aux Etats MCG

"Ma situation est un peu différente de celles de mes deux collègues du Conseil national qui ont intégré le groupe UDC. Ce n'est pas mon cas, mais la question reste ouverte", a précisé le sénateur. La répartition des commissions au sein de la Chambre des cantons sera discutée la semaine prochaine.

Un accord qui, dit-il, lui permet de collaborer avec l'UDC sans y être intégré. Le nouvel élu fédéral n'était pourtant pas tendre ces dernières semaines avec l'UDC et certaines de ses positions. Mauro Poggia réfute toutefois tout retournement de veste.

Mauro PoggiaConseiller aux Etats MCG

Vendredi dernier, le Centre avait refusé d'accueillir dans son groupe l'ex-conseiller d'Etat genevois, brillamment élu à Berne. Il estimait que les positions des deux partis étaient trop éloignées. Le délai pour former des groupes parlementaires était fixé à ce lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le MCG Mauro Poggia ne pourra pas rejoindre Le Centre

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Le MCG Mauro Poggia est largement en tête de l'élection au Conseil des Etats (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'élu genevois MCG au Conseil des Etats Mauro Poggia devrait débuter son mandat le 4 décembre sans intégrer de groupe parlementaire. Il visait celui du Centre, qui a finalement refusé vendredi de l'accueillir.

La décision a été prise de manière unanime, a annoncé vendredi le président du Centre Gerhard Pfister. "Les positions des deux partis sont trop éloignées." De plus, les signaux des membres du MCG n'étaient pas fiables.

Le Zougois a également rappelé que la loi sur le Parlement prévoit que l'ensemble des membres d'un même parti doivent se rallier au même groupe.

Temps de réflexion

"Je pendrai un minimum de temps pour réfléchir", a indiqué M. Poggia à Keystone-ATS. Sans groupe, le Genevois n'a pas de siège en commission. Mais selon lui, il ne faut toutefois pas accorder une importance démesurée à l'influence que peut avoir un élu dans une commission. Il compte malgré tout défendre les intérêts de Genève à Berne.

Seul représentant du MCG aux Etats, Mauro Poggia avait annoncé pendant la campagne qu'il intégrerait un groupe de droite lui permettant ainsi de siéger dans une commission, de préférence celle de la santé. Mais dans les faits, la promesse du défenseur des assurés semble compliquée à tenir.

Mauro Poggia ne devrait pas rejoindre l'UDC, "même s'il ne referme pas la porte". "Ce n'est a priori pas le groupe vers lequel je souhaite aller, en raison de divergences de position sur l'immigration et la santé", a-t-il indiqué à Keystone-ATS. "Mais si l'UDC me laisse ma liberté de parole, ça pourrait aller", a précisé l'ex-conseiller d'Etat genevois, brillamment élu à Berne.

Il a fait quelques appels du côté de PLR, qui n'a pas manifesté d'intérêt en retour. Restait donc Le Centre, parti dont il a été membre avant de rejoindre le MCG en 2009. "Je suis un centre-droite", a-t-il souligné.

Expertise juridique

Des incertitudes juridiques ont joué en sa défaveur. En effet, selon les services du Parlement, les élus fédéraux d'un même parti doivent siéger dans des groupes identiques. Or les deux élus MCG au Conseil national ont déjà rejoint le groupe UDC.

Mauro Poggia ne partage pas l'analyse des services du Parlement. Il a sollicité une expertise juridique qui conclut qu'aucune disposition légale n'empêche explicitement les membres d'un même parti de se répartir dans des groupes différents. Mauro Poggia compte bien s'appuyer sur cet avis de droit pour faire bouger les choses.

Les groupes parlementaires ont jusqu'à lundi pour se former, selon les services du Parlement. Si la situation n'évolue pas jusque là, Mauro Poggia deviendrait le premier conseiller aux Etats à siéger en indépendant.

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Charles Poncet renonce à siéger au Conseil national

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Charles Poncet, 76 ans, renonce à son siège au Conseil national. Il était arrivé deuxième, derrière Céline Amaudruz, des candidats présentés par l'UDC Genève aux élections fédérales le mois dernier. Charles Poncet sera remplacé par Thomas Bläsi, qui conserve ainsi son fauteuil à la Chambre du peuple.

Charles Poncet privilégie son engagement au Grand Conseil genevois, indique vendredi l'UDC Genève, confirmant une information diffusée par la télévision locale Léman Bleu. Cité dans le communiqué de son parti, l'avocat précise que "si nous avions obtenu un troisième siège à Berne que je visais, j'aurais sans doute siégé".

Charles Poncet estime que Thomas Bläsi est "l'homme qu'il faut" à Berne, "en particulier sur la problématique essentielle de la santé." Thomas Bläsi exerce le métier de pharmacien.

Charles Poncet avait siégé au Conseil national dans les années nonante. A l'époque il défendait les couleurs du Parti libéral suisse.

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Journée "historique" pour Poggia, pas de "vrai féminisme" pour Amaudruz (VIDEO)

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Archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Très satisfait de son élection dimanche au Conseil des Etats, le MCG Mauro Poggia a insisté sur sa capacité à défendre des thématiques au-delà des clivages politiques. Selon celui qui passera "6 minutes avec" Béatrice Rul sur Radio Lac demain matin à 7h30, l'alliance de droite a fonctionné.

"Ma priorité, c'est de travailler, de connaître les dossiers et de montrer que je suis quelqu'un avec lequel on peut composer, quelqu'un qui a du bon sens et qui recherche des solutions", a relevé M. Poggia au micro de Keystone-ATS. "La première étape est maintenant d'intégrer un groupe parlementaire", a-t-il souligné, précisant que les discussions étaient en cours.

"Il faut reconnaître que l'alliance de droite scellée pour cette élection a bien fonctionné", a ajouté M. Poggia. Il appelle déjà à la renouveler pour de prochaines échéances.

Le président du MCG François Baertschi a relevé le caractère "historique" de ce résultat.

François BaertschiPrésident du MCG

"Après 16 ans d'hégémonie de la gauche au Conseil des Etats, nous avons réussi à y mettre fin. Mauro Poggia a été reconnu par la population et l'alliance de droite a fonctionné", a-t-il déclaré.

"Vrai féminisme"

Arrivée en quatrième position dimanche, l'UDC Céline Amaudruz a déploré la "vaste campagne de dénigrement" qui l'a visée lors de la campagne.

Céline AmaudruzCandidate UDC au Conseil des Etats

"Ma défaite, c’est la défaite du vrai féminisme, celui qui n’enferme pas les femmes dans les revendications de gauche", a relevé Mme Amaudruz.

De son côté, le socialiste Carlo Sommaruga, réélu dimanche, a exprimé sa "grande satisfaction personnelle".

Carlo SommarugaCandidat socialiste au Conseil des Etats

Mazzone raccroche

La différence avec Lisa Mazzone est faible, ce qui montre que la campagne a porté ses fruits, a ajouté M. Sommaruga. Encore dans l'émotion, le socialiste n'a pas voulu livrer d'analyse politique sur ce résultat. Quant à sa colistière verte Lisa Mazzone, agée de 35 ans, la Genevoise vit son premier échec politique après huit ans passés à Berne. Elle a annoncé son retrait. "Je ferai vivre mes convictions ailleurs, par d'autres biais", a-t-elle déclaré, tout en regrettant que le canton soit "représenté par deux hommes de 64 ans." Celle qui aurait dû présider le Conseil des Etats a aussi relevé "une occasion manquée pour Genève".

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La Verte Lisa Mazzone se retire de la politique

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Arrivée troisième dimanche au second tour de l'élection au Conseil des Etats à Genève, la Verte Lisa Mazzone a indiqué se retirer de la politique (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Arrivée troisième dimanche au 2e tour de l'élection au Conseil des Etats à Genève dont le suivi est a retrouver ici, la Verte Lisa Mazzone a indiqué se retirer de la politique. "Je ferai vivre mes convictions ailleurs, par d'autres biais", a déclaré la sénatrice sortante.

Selon les résultats anticipés, basés sur 90 à 95% du vote par correspondance, Lisa Mazzone recueille un millier de voix de moins que son colistier, le socialiste Carlo Sommaruga. Agée de 35 ans, la politicienne vit son premier échec politique. Elle n'a pas caché ses larmes à son arrivée dans la rue de l'Hôtel-de-Ville. L'élu écologiste a annoncé son retrait de la vie politique.

Lisa MazzoneCandidate verte au Conseil des Etats

"On sera représenté par deux hommes de 64 ans. C'est un choix de Genève, je ne peux que le regretter", a indiqué Lisa Mazzone. Et de rappeler que si elle avait été réélue, elle aurait présidé le Conseil des Etats: "C'est une occasion manquée pour Genève."

MH avec Keystone-ATS

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