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Anne-Catherine Lyon pas retenue par le PS vaudois pour le National

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La candidature de l'ancienne conseillère d'Etat vaudoise pour figurer sur la liste de l'élection au Conseil national n'a pas été retenue par le Parti socialiste vaudois. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'ancienne conseillère d'Etat Anne-Catherine Lyon ne figurera pas sur la liste du Parti socialiste vaudois (PSV) pour l'élection au Conseil national d'octobre prochain. Sa candidature a été écartée lors du Congrès extraordinaire qui s'est tenu samedi à Assens.

Les 400 membres du PSV qui se sont réunis dans le Gros-de-Vaud devaient désigner 18 candidates et candidats parmi 22 personnes en lice. Ils ont retenu 10 femmes et 8 hommes, a communiqué le parti. Auxquels s'ajoute le conseiller national Pierre-Yves Maillard, automatiquement tête de liste en tant que candidat au Conseil des Etats.

Les conseillers nationaux sortants Brigitte Crottaz, Samuel Bendahan et Roger Nordmann ont sans surprise passé la rampe. On trouve aussi, parmi les candidatures validées, l'ex-présidente du PSV Jessica Jaccoud, les municipales Brenda Tuosto (Yverdon-les-Bains), Laurie Willommet (Vevey) et Laure Jaton (Morges) ainsi que le président du groupe socialiste au Grand Conseil vaudois, Jean Tschopp. Le reste de la liste est composé de députés et de conseillers communaux.

"Le PSV est fier de la liste présentée", indique le communiqué. "L'âge moyen est plus bas que la moyenne parlementaire actuelle. La liste est équilibrée, tant au niveau de l'expérience politique que des horizons professionnels." Le parti à la rose se dit aussi "heureux" que la liste compte plus de femmes que d'hommes.

Recherche "d'équilibre"

Questionné par Keystone-ATS sur le rejet de la candidature d'Anne-Catherine Lyon, le président du PSV Romain Pilloud a dit croire que le Congrès avait cherché un "équilibre entre de grandes personnalités et un renouvellement". Il a souligné qu'il y avait beaucoup de candidatures "très fortes" chez les femmes.

A ses yeux, il ne s'agit pas d'un vote "sanction" à l'encontre de l'ex-cheffe du Département de la formation (2002-2017), mais d'un vote "pour autre chose".

La socialiste de 59 ans échoue donc à faire son retour sur la scène politique. Lorsqu'elle avait annoncé être candidate à la candidature au National, en octobre dernier, elle avait confié qu'on était venu la chercher au sein du parti, "mettant en avant mon expérience, ma solidité et ma fiabilité, ce qui m'a beaucoup touchée". Elle avait ajouté avoir mûrement réfléchi avant d'accepter.

Keystone-ATS n'était pas parvenu, samedi soir, à la joindre pour une réaction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Christine Angot et Alice Diop au festival Visions du Réel

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L'écrivaine française Christine Angot vient présenter son premier film "La famille" au festival du cinéma documentaire Visions du Réel à Nyon à la mi-avril. (© KEYSTONE/AP NY/KAMIL ZIHNIOGLU)

L'écrivaine Christine Angot et la réalisatrice Alice Diop marqueront de leur présence le prochain festival du film documentaire "Visions du Réel", du 12 au 21 avril à Nyon (VD). Malgré la lourdeur de l'actualité, plusieurs films proposent une dose de légèreté.

Le dimanche 14 et le lundi 15 avril, on pourra voir le premier film tourné par Christine Angot, "Une famille", qui sort en salles en France le 20 mars et un mois plus tard en Suisse romande le 17 avril. L'écrivaine française, auréolée du prix Médicis en 2021, viendra à la rencontre du public.

La romancière Christine Angot retourne quant à elle à Strasbourg, sur la trace de proches, qui ont fermé les yeux après l'inceste qu'elle a subi avec son père. Ce film avait été projeté pour la première fois lors de la dernière Berlinale en février.

Les amateurs de littérature sont choyés puisqu'ils pourront encore voir un documentaire, consacré à un autre écrivain français, Edouard Louis, qui a en plus d'être un "transfuge de classe", a changé de nom.

Masterclasses

Ce sera aussi l'occasion de se familiariser avec les films de la réalisatrice française Alice Diop et ceux du cinéaste chinois Jia Zhang-Ke, qui tous deux donneront une masterclass les 13 et 16 avril.

En 2022, la cinéaste est passée du documentaire à la fiction avec le film "Saint Omer", qui a remporté Le Lion d'argent et le Lion d'or du futur à la Mostra de Venise, avant de représenter la France aux Oscars.

La filmographie du cinéaste chinois Jia Zhang-Ke emprunte au cinéma de genre comme au cinéma du réel. Il a notamment remporté le Lion d'or de Venise pour "Still Life" (2006) et le prix d'honneur de Locarno en 2010.

Vingt-cinq coproductions suisses

Le cinéma suisse est bien représenté à Nyon. Cette 55e édition propose un total de 25 coproductions suisses avec une forte présence de la scène alémanique.

Comme l'an dernier, trois coproductions suisses ont été sélectionnées dans la compétition internationale longs métrages, a expliqué Emilie Bujès à Keystone-ATS. Cette catégorie reine inclut à elle seule dix premiers longs métrages sur les quinze sélectionnés.

La directrice artistique du festival mentionne d'abord "Far West" du Romand Pierre-François Sauter, qui montre les effets du tourisme au Cap-Vert. Dans "The song of others", Vadim Jendreyko se questionne sur l'Europe en sillonnant le continent. Enfin Nicole Vögele dans "The landscape and the fury" arpente la frontière bosno-croate avec des démineurs et des familles migrantes.

A la recherche des loups

Dans la compétition Burning Lights, dédiée aux nouvelles formes dans le cinéma, encore deux productions suisses, elles aussi portées par des cinéastes d'outre Sarine. Dans "Preparations for a miracle", Tobias Nölle fait voyager un androïde qui observe les moeurs humaines. Dans "Tamina", Beate Oswald, Lena Habetur et Samuel Weniger partent à la recherche des loups dans les Alpes aux Grisons.

En compétition nationale, onze films helvétiques s'affrontent. "A l'image de la Scandinavie, souvent les films helvétiques parlent d'autre chose que la Suisse", a relevé Emilie Bujès.

Juliette Klinke ("Everything Is Temporary") s'est rendue en Birmanie, "Muzungu" de Ben Donateo et Michel Passos Zylberberg a été tourné en Tanzanie et "Didy" de Gaël Kamilindi et François-Xavier Destors au Rwanda.

"Brunaupark" de Felix Hergert et Dominik Zietlow a quant à lui été tourné à Zurich, dans un immeuble qui doit être détruit.

Hors compétion, le cinéaste nyonnais Matthieu Rytz fera quant à lui son retour dans sa ville natale - après "Anote's Ark" en 2018 et "Deep Rising" en 2023, tous deux sélectionnés par le festival Sundance - pour présenter "The Man I Left Behind". Il y entremêle le journal filmé et les images du célèbre photographe de l'agence Magnum Larry Towell.

Une pointe de légèreté

Le cinéma documentaire, qui se fait l'écho d'un monde contemporain à nouveau touché par la guerre, la migration et la précarisation, peut se montrer grave. Pour échapper à cette lourdeur, plusieurs films ont opté pour la légèreté.

Emilie Bujès évoque la comédie politique "Shahid" où comment la réalisatrice iranienne Nargs Kalhor, installée en Allemagne, veut ôter de son patronyme "Shahid", qui signifie "martyre". S'ensuit une galère bureaucratique, qui tourne à la farce.

Calvitie précoce

Dans "The bald", une tragi-comédie, la plupart des hommes souffrent de calvitie précoce. Sans oublier les petits films absurdes de l'auteur-réalisateur américain John Wilson, l'un des trois invités d'honneur.

Au total, les spectateurs pourront découvrir 165 films provenant de 50 pays et dont la moitié a été réalisée par des femmes. Après Locarno, Visions du Réel se place en deuxième position en matière de lancement de nouveaux films.

La 55e édition s'ouvrira le vendredi 12 avril avec le film danois "As the Tide Comes In" de Juan Palacios et Sofie Husum Johannesen, tourné sur une petite île avec ses 27 habitants. Après le festival et pendant une semaine, une sélection de films pourra être vue en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Genève Aéroport propulse son chiffre d'affaires en 2023

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Paris figure parmi les trois destinations les plus fréquentées depuis l'aéroport de Genève (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'aéroport de Genève a enregistré des recettes en progression lors de son exercice 2023. Les mouvements aériens et le nombre de passagers ont porté les résultats de l'entreprise.

De janvier à décembre, le chiffre d'affaires a augmenté de 15,7% à 489,6 millions. Les revenus aéronautiques et les recettes non aéronautiques, provenant des commerces, parkings et loyers, ont augmenté tous deux de 15,7% à respectivement à 287,2 millions et 202,5 millions, rapporte un communiqué mardi.

Fin décembre, et après déduction de la part bénéficiaire versée au canton, Genève Aéroport affichait un bénéfice net de 44,3 millions de francs contre 46,3 millions en 2022.

L'exploitant du tarmac de Cointrin a déjà publié mi-janvier les chiffres relatifs à sa fréquentation. Le nombre de passagers a augmenté de 17%, soit près de 16,5 millions de voyageurs. Un résultat qui reste inférieur aux 17,9 millions enregistrés en 2019.

La plateforme aéroportuaire a enregistré 172'841 mouvements (atterrissages et décollages), soit une hausse de 5,9% par rapport à 2022, mais environ 7,1% de moins qu'en 2019.

Les charges totales d'exploitation ont été plus lourdes de 13,6% à 300,7 millions. Côté effectifs, l'entreprise compte 980,7 postes équivalents plein temps après 966,2 l'exercice précédent. Les charges de personnel ont augmenté de 3,6% à 150,6 millions.

L'entreprise a investi environ 68 millions de francs dans divers projets comme le raccordement à GeniLac, le Centre de logistique de tri-bagages (BLC) ou encore le CAP2030.

En tête des compagnies du tarmac genevois, Easyjet possède 46,4% de part de marché, toujours loin devant Swiss avec 12,2% et British Airways à 4,9%.

Les activités de fret ont par contre reculé de 5,7% à 66'358 tonnes.

Les trois destinations les plus fréquentées sont toujours Londres, Paris et Porto. Au total, 148 destinations sont desservies depuis Genève, contre 146 précédemment.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Le travail forcé rapporte 236 milliards de dollars par an

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Le directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT) Gilbert Houngbo appelle la communauté internationale à s'unir face au travail forcé dans les différents pays (archives). (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Les revenus illégaux liés au travail forcé dans le monde atteignent 236 milliards de dollars par an. En une dizaine d'années, ils ont augmenté de 64 milliards, soit plus d'un tiers, déplore l'Organisation internationale du travail (OIT) dans un rapport mardi à Genève.

Davantage de personnes sont victimes de ce problème et les gains de cette exploitation sont eux-mêmes plus importants. Il y a une dizaine d'années, le trafic rapportait aux criminels plus de 8200 dollars par victime. Désormais, ce chiffre se rapproche des 10'000 dollars.

Par région, l'Europe et l'Asie centrale arrivent devant. Elles rassemblement près de 85 milliards de revenus illégaux, devant l'Asie/Pacifique à 62 milliards, le continent américain à plus de 50 milliards, l'Afrique à 20 milliards et les Etats arabes à 18 milliards. Elles sont également premières sur le rapport des profits par victime, devant les Etats arabes.

L'exploitation sexuelle forcée constitue deux tiers du total des revenus illégaux, alors même qu'elle ne rassemble qu'un peu plus d'un tiers des victimes de travail forcé. Cette différence s'explique par la valeur du trafic sexuel pour les criminels. Chaque personne rapporte plus de 27'000 dollars, contre plus de 3500 seulement pour d'autres travailleurs forcés.

En 2021, 27,6 millions de personnes ont été victimes de ce problème à un jour donné. Elles "sont soumises à de multiples formes de coercition, la rétention délibérée et systématique des salaires étant l'une des plus courantes", affirme le directeur général de l'OIT Gilbert Houngbo.

"La communauté internationale doit s'unir d'urgence" face à cette situation, pour protéger les droits des travailleurs, ajoute-t-il. Et le rapport, qui porte sur le secteur privé, d'appeler à étendre le dispositif pour lutter contre le travail forcé et de poursuivre les responsables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les exportations horlogères en baisse après deux ans de hausse

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Les gardes-temps les plus précieux ont été les moins touchés par le refroidissement constaté en février sur les exportations horlogères helvétiques. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les exportations horlogères suisses ont connu leur première baisse significative en février après plus de deux ans de croissance importante.

Pour la période sous revue, elles ont chuté de 3,8% sur un an à 2,15 milliards de francs, en raison d'un effet de base défavorable et d'un recul en Chine. Au total, ce sont 1,2 million de garde-temps qui ont été exportés de par la monde, un volume qui a reculé de 5,2%, communique mardi la Fédération de l'industrie horlogère (FH) dans son relevé mensuel.

La baisse en valeur est principalement due aux montres en acier (-10,6%), à 726,2 millions, malgré leur progression en nombre de pièces (+3,1%). Les montres bimétalliques ont également décru en valeur (-4,9%), à 358,3 millions, en conséquence d'un recul en volume (-10,2%).

A l'opposé, les garde-temps fait d'autres métaux ont progressé en termes de valeur de 17,5%, à 146,7 millions, portées par une croissance en termes de volumes à 7,6%.

Quant aux montres en métaux précieux, elles sont restées stables en valeur (+0,2%), à 745,6 millions, en dépit d'une baisse du nombre de pièces de 3,2%. Par gamme de prix, la FH constate que les montres à moins de 200 francs (prix export) se sont maintenues à leur niveau de février 2023 en valeur (-0,4%), mais aussi en nombre de pièces (-0,1%).

La plus grande perte de valeur a affecté les garde-temps entre 500 et 3000 francs, avec une dégringolade de 14%, tirée par une chute des volumes de 12,2%.

Les catégories de montres entre 200 et 500 francs et plus de 3000 francs, ont été touchées par une diminution de valeur de respectivement -4 et -1,8%, alors que leur nombre de pièces a reculé de 8,4 et 6,1%.

L'an dernier, les envois de montres suisses à l'étranger ont progressé de 7,6%, à 26,7 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Lindt & Sprüngli a rapatrié pour 997,8 millions de francs de titres

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A 109'000 francs actuellement, la nominative Lindt est le titre le plus onéreux de la Bourse suisse. (Archive) (© KEYSTONE/MELANIE DUCHENE)

Le chocolatier industriel Lindt & Sprüngli a bouclé son programme de rachat de titres lancé à l'été 2022. La firme de Kilchberg a déboursé un total de 997,8 millions de francs pour rapatrier 931 nominatives et 86'430 bons de participation.

Le conseil d'administration requerra en assemblée générale l'autorisation pour procéder à une nouvelle réduction de capital, indique un communiqué mardi.

L'organe de surveillance avait déjà obtenu l'an dernier le feu vert pour la destruction de 200 actions et 23'100 bons, acquis avant fin 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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