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6 minutes avec Davide de Filippo, président de la CGAS

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Dimanche, 1er mai, c'est la journée international des travailleurs. Un cortège va partir à 14 du boulevard James-Fazy, pour une arrivée salle de Plainpalais vers 16h30. Les organisateurs n'ont pas demandé d'autorisation formelle et ce sont contentés d'une simple annonce.

"On a fait cette démarche pour dénoncer la situation du droit de manifester, à Genève, qui se voit opposer de plus en plus, ces dernières années, des restrictions. Le comité d'organisation du 1er mai a décidé de changer de régime et de passer au régime d'annonce" a expliqué, sur Radio Lac, Davide de Filippo, le président de la Communauté Genevoise d'Action Syndicale. Nous avons d'ailleurs reçu une autorisation que nous n'avons pas demandée".

Parmi les revendications de ce 1er mai, l'extension des droits politiques aux étrangers, avec l’initiative "une vie ici, une voix ici”: 

"A Genève, 40% de la population n'a pas le droit de vote. Cette initiative cantonale doit parfaire la démocratie genevoise (...) la citoyenneté est une question d'identité et pas de droits. L'accès à la naturalisation est de plus en plus difficile. Nous estimons qu'il faut séparer ces deux démarches l'une de l'autre"

Autre grand sujet, la réforme de l'AVS dont le référendum a obtenu les signatures nécessaires en un temps record:

"C'est un petit coup de chauffe avant la votation de septembre prochain. L'AVS serait réformable pour autant que le patronat et la droite aillent dans ce sens. Il faut plutôt une réforme du deuxième pilier"

Davide de Filippo, président de la CGAS, était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

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