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6 minutes avec Mauro Poggia, conseiller d'Etat chargé de la santé

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Les primes maladies vont augmenter de 4,7%, à Genève, l'année prochaine. C'est beaucoup mais moins que la moyenne nationale de 6,6%... avec une lassitude de la population face à des augmentations régulières.

"J'ai l'impression de venir chaque année dire la même chose (...) Je fais tout ce que je peux avec les moyens qu'on nous donne avec la maîtrise des coûts, comme la régulation de l'installation de nouveaux cabinets médicaux. Il y a une suroffre, à Genève et Bâle Ville, cantons où les primes sont les plus élevées. Nous sommes à plus du double de la moyenne suisse pour les spécialistes (...) Mais les effets restent modérés"  a expliqué le conseiller d'Etat chargé de la santé, Mauro Poggia, sur Radio Lac.

Cette augmentation des primes nous est présentée à cause de la hausse de ces coûts:

"C'est un peu simpliste" pour Mauro Poggia. "Dans ce cas, quand il y a des excédents de recettes parce que les primes ont été estimées trop élevées pour couvrir les besoins, il faudrait rendre l'argent à ceux qui l'ont versé. Or, ce n'est jamais le cas. C'est un clapet à sens unique. Le trop percé va dans les réserves, qui sont calculées au niveau fédéral. Il va dans un gros pot commun qui n'est pas utilisé comme il devrait. Le canton a une vision assez diminuée de ce qui se fait avec ces réserves. On sait qu'entre le 1/1/21 et le 1/1/22, les réserves ont diminué de 300 millions. Il reste tout de même 12,1 milliards de francs de réserve donc 4,6 milliards de plus que le minimum exigé par la loi. Où sont passés ces 300 millions? Des pertes boursières? De l'argent utilisé pour certains cantons qui auraient sous estimé les coûts de la santé? On en sait rien! Mais l'on peut dire, que ces réserves sont peu utilisées pour les coups durs alors qu'elles nous étaient présentées comme telles".

Le conseiller d'Etat chargé de la santé, Mauro Poggia, était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

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