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6 minutes pour être élu - Jean Burgermeister, candidat de la Liste d'Union populaire

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Jean Burgermeister tente sa chance au Conseil d'Etat, sous les couleurs de la liste d'Union populaire. Un député qui a fait la une de l'actualité, pour sa participation à la grève des tpg, avec une plainte pénale à la clé. Lui, estime avoir été à sa place et se moque de déplaire. Jean Burgermeister était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin. 

Un candidat au Conseil d'Etat qui est sous le coup d'une plainte pénale, est-ce bien compatible?

"Une enquête a été ouverte pour avoir participé au piquet de grève des salariés des tpg. Avec l'inflation, sans indexation, on va avoir une baisse importante du salaire réel des salariés de ce canton. Ce devrait donc être une préoccupation majeure du Conseil d'Etat que de garantir les revenus des salariés de ce canton. Or, ça n'a pas été le cas, le Conseil d'Etat a même refusé le dialogue avec les fonctionnaires. J'ai participé à la grève pour apporter mon soutien à ces revendications. Je constate que le Grand Conseil nous a donné raison, nous avons obtenu l'indexation des salaires pour le public et le secteur subventionné. J'ai joué mon rôle, j'étais à ma place aux côtés de ceux qui luttent pour défendre leur salaire".

Jean Burgermeister a également participé à la manifestation contre le mal logement, rue Royaume. Manifestation où il a été molesté par la police:

"Je suis assez inquiet de l'attitude des policiers qui ont chargé ceux qui étaient rassemblés. J'ai participé à une manifestation non autorisée, mais cela ne justifie pas les nombreux coups de matraque (...) j'avais la tête en sang. Ce qui m'inquiète c'est la réaction de Mauro Poggia qui a décrété que je n'avais aucune question à poser! C'est invraisemblable!"

Le logement fait partie des dix grandes propositions de la Liste d'Union populaire, pour qui les PPE n’ont pas leur place sur les terrains publics. Quitte à mettre fin à la mixité sociale?

"On parle souvent de la mixité sociale quand on construit des logements à des prix abordables sur des terrains publics, on en parle assez peu à Cologny et Vandoeuvres. avec de véritables ghettos de riches. Pourquoi ne construirions-nous pas des logements à des prix accessibles au bord du lac. Je ne suis pas contre la mixité sociale, par contre la priorité doit être de construire des logements qui répondent aux besoins de la population. L'écrasante majorité de la population n'a pas les moyens d'être propriétaire et elle est touchée de plein fouet par la crise immobilière. L'Etat doit donc construire du logement locatif en premier lieu, mais aussi plus de LUP et de logements à loyer modéré".

 

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