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6 minutes avec Mauro Poggia, conseiller d'Etat chargé de la santé

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Le Conseil fédéral a été clair, mercredi 18 mai: s’il y a une résurgence de la pandémie, les cantons devront se débrouiller tout seul. Trop seul?

"Les cantons doivent assumer leurs tâches et si nous avons demandé une implication plus forte de la Confédération, ce n'est pas que nous ne voulions pas assumer notre responsabilité. Mais nous avons vu que l'absence de coordination intercantonale affaiblit la lisibilité du message (...) fait aussi baisser la crédibilité des autorités" a expliqué sur Radio Lac, Mauro Poggia, le conseiller d'Etat chargé de la santé. "Je pense que la Confédération doit assumer cette responsabilité et pas seulement donner des recommandations (...) ça veut dire que l'on laisse les cantons se débrouiller entre eux. En Suisse Romande, il y a eu des périodes difficiles mais nous étions assez alignés".

Une manifestation du personnel soignant des HUG est organisée, samedi, pour dénoncer un manque d’effectifs, des plannings d’enfer, la suppression de la prime gériatrie, ou encore des salaires bloqués.

"Le gouvernement et la direction des HUG sont bien conscients que le personnel a été mis à rude épreuve.  Cette manifestation est organisée par un syndicat qui a plus pour objectif de faire parler de lui que de défendre réellement des causes qui méritent de l'être (...) C'est une action qui n'a pas de justification temporelle aujourd'hui (...) Que l'on regarde dans les autres hôpitaux suisses et ailleurs, les situations sont difficiles (...) il faut entendre les souffrances de ceux qui travaillent dans les services, mais ce discours est entendu de manière récurrente".

Mauro Poggia a été la cible de menaces de mort, il y a une semaine, dans un restaurant genevois. Il a décidé de porter plainte: 

"Ca reste toujours un peu surréaliste. On a toujours des gens qui nous menacent (...) Même si nous ne sommes pas parfaits, un respect doit être maintenu, pour la cohésion de la société".

Mauro Poggia prend la tête du Conseil d'Etat, à partir du 1er juin:

"Il faut rester humble. Même si c'est une ville internationale, on ne devient pas un président d'un état marquant sur la scène internationale. Ce qui est important c'est que les Genevois aient conscience d'avoir un président (...) qu'ils aient une certaine fierté des propos que l'on tient en leur nom".

Le conseiller d'Etat, chargé de la santé, Mauro Poggia, était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

 

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