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6 minutes avec Thierry Apothéloz, conseiller d'Etat chargé de la cohésion sociale

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Genève est sous le choc après le suicide d'Ali Reza, un jeune requérant d'asile, afghan, la semaine dernière, au foyer de l'Etoile, à Genève. Une mort qui interroge sur les conditions d'asile, à Genève:

"C'est une mort qui me touche beaucoup" a expliqué, sur Radio Lac, le conseiller d'Etat chargé de la cohésion sociale, Thierry Apothéloz. "Il ne se voyait pas un avenir à Genève alors qu'il était inscrit dans une volonté d'intégration. Mais le droit fédéral lui a annoncé que sa destination était la Grève, destination qu'il ne pouvait supporter. Il y avait des médecins, des psychologues, une équipe éducative à ses côtés".

Un autre requérant d'asile s'était donné la mort, dans le même foyer de l'Etoile, en 2019. Le fonctionnement est-il en question?

"Ce foyer regroupe des mineurs non accompagnés et des jeunes adultes. L'encadrement est suffisant, l'Hospice Général fait son travail. Mais nous avons 160 personnes dans un même lieu, c'est donc une situation tendue, mais aussi festif! Il y a la situation individuelle de chaque jeune qui après un parcours migratoire extrêmement difficile, a un espoir en Suisse, douché par une décision fédérale. Comment peut-on se mettre dans une perspective de vie d'adulte alors qu'on a pas le permis resté à Genève".

La justice genevoise a été saisie, en novembre, pour déterminer une éventuelle responsabilité de l'Etat, dans la mort d'Ali, en 2019. Thierry Apothéloz pourrait être auditionné:

"Le Conseil d'Etat se mettre à disposition du Ministère Public. Nous avons pris un certain nombre de décisions depuis plusieurs années, pour proposer des structures plus adaptées aux jeunes".

Le conseiller d'Etat, Thierry Apothéloz, était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

 

1 commentaire

1 commentaire

  1. Amir

    7 décembre 2022 à 0 h 29 min

    C’est faux est ce qu’il viendrai de dire, sur l’encadrement suffisant. Pourtant il n y a jamais eu d’encadrement, alors que cela fait 7 n’a que je vis à l’étoile. Malheureusement je vis avec de papier blanc désormais la situation actuelle en Érythrée. A ce moment même l’hospice force les jeunes majeurs de quitter le foyer le plus vite possible. Je fais partis de ces jeunes forcés, on m’a demandé de déménager dans un studio avec cinq personnes alors que je vivrais dans le salon dont l’intime est dévoilé. Disant que je fais des hautes études 📚 “économie et politique “ alors comment est ce possible de vivre dans un studio de 15 m2 à cinq personnes. Alors j’ai décidé d’aller vivre dans une roulotte , qui m’a été donnée par un cirque 🎪.

    Voilà une partie de notre réalité

    À Genève on n’a pas vu de droit humain. C’est une mauvaise image pour la ville comme pour le pays. Si la Suisse 🇨🇭 n’a pas besoin d’une personne elle la demande de quitter tout simplement le pays pas besoin de la faire un fausse espoir et de la fermer ici gaspiller son temps. En plus est ce que m’a fait rire ce que la Suisse elle parle de est ce que fait Qatar 🇶🇦 mais elle cache ses effets effrayants ,
    Si elle garde ces jeunes demain ils vont servir la Suisse, elle peut pas rester à observer les vieux ces jeunes sont l’espoir de la Suissse de demain.

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