Rejoignez-nous

6 minutes avec Cyril Pellevat, sénateur de Haute-Savoie

Publié

le

Le Sénat français vient de voter une loi mettant en conformité deux documents officiels portant sur l’autoroute Machilly / Thonon. Une autoroute qui inquiète, côté suisse, assimilée à un "aspirateur à voitures". Le sénateur haut savoyard, Cyril Pellevat, était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

"On ne peut pas parler d'aspirateur à voitures, on peut parler d'un projet qui date d'une quarantaine d'années. Cette loi permet juste de corriger une erreur matérielle sur le document du Bas Chablais. Il y a une accélération sur ce projet depuis 2015 avec un début des travaux le plus rapide possible".

Des associations de défense de l'environnement parle de déni de démocratie:

"Les enquêtes publiques ont été menées avec 90% d'avis favorable. Depuis 2015, l'intégralité des démarches démocratiques ont été menées"

Côté genevois, on estime que cette autoroute Machilly / Thonon sera un concurrent direct du Léman Express:

"Je ne le vois pas comme un concurrent mais comme une complémentarité. Ce tronçon de 16,5 kilomètres permettra aussi de désengorger les axes pour amener des bus à haut niveau de service, avec à terme des P+R"

Delphine Kloppfenstein Broggini, la présidente des Verts genevois, a expliqué que les élus genevois allaient veiller aux compensations comme la nécessité de créer des P+R près des gares françaises du Léman Express:

"Quand on a un projet de cette ampleur, on passe obligatoirement devant l'autorité environnementale qui va émettre des envies. L'intégralité des mesures de compensation est déjà mis dans le schéma de cohérence territoriale"

Le sénateur de Haute-Savoie, Cyril Pellevat, était invité de Béatrice Rul, à 7h35.

1 commentaire

1 commentaire

  1. Pierre

    3 février 2023 à 10 h 34 min

    Dommage que la question de la modernisation des axes ferroviaires d'Annecy vers le Chablais haut-savoyard n'ait pas été évoquée. J'aurais aimé connaitre l'avis de ce représentant sur l'état déplorable du transport ferroviaire dans ce département. L'argent qui sera dépensé pour ce projet routier d'un autre temps aurait pu contribuer à une meilleure mobilité : décarbonée et laissant intact les zones "naturelles" de ce territoire. En ce sens, le déni de démocratie est avéré, car contraire aux engagements de la France dans le cadre de la transition écologique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ces vidéos peuvent vous intéresser