Le 15 mai, nous nous exprimons sur la modification de la loi sur la transplantation qui prévoit de faire de chacun un donneur potentiel, un donneur d’organes présumé. Chaque semaine, une ou deux personnes décèdent en attente d'un don d'organes.

"La question n'est pas le don d'organes" a expliqué, sur Radio Lac, le vice-président du Parti Evangélique Suisse, François Bachmann. "Le don d'organes est une cause très noble (...) c'est la question du prélèvement et de votre consentement à ce prélèvement qui est central".

80% de la population suisse est, pourtant, favorable aux dons d’organes: 

"Mais 80% de la population n'a pas pris sa carte de donneur (...) seule 16% de la population a déclaré ce qu'elle voulait faire de ses organes. C'est lâche d'utiliser la "paresse" de certains à se prononcer sur la question pour dire que tout le monde est donneur présumé (...) il y a une sorte de prise en otage, qui n'est pas correct".

Si vous êtes opposé aux dons de vos organes, vous pouvez le signaler et vos proches peuvent s'y opposer:

"La solution proposée concerne le consentement présumé élargi. Le souci concerne donc les proches: le meilleur cadeau pour eux, est de prendre sa décision".

François Bachmann, le vice-président du PEV, était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.