L'Etat de Genève a inauguré jeudi après-midi trois nouvelles embarcations dévolues à l'entretien des rives du lac Léman. Afin d'assurer le bon accès des voies navigables et le confort des espaces de baignade, 300 à 400 tonnes d'algues et de plantes sont enlevées des fonds lacustres chaque année.
La Batellerie de l'Etat de Genève fait peau neuve. Trois nouveaux bateaux ont été inauguré ce jeudi. Leur mission: entretenir les espaces lacustres du canton. Un changement nécessaire, puisqu'ils remplacent les anciennes embarcations vieilles de 50 ans. Le détail avec Antonio Hodgers, conseiller d'Etat en charge du territoire.
Antonio Hodgers
Conseiller d'Etat en charge du territoire
Antonio HodgersConseiller d'Etat en charge du territoire
Antonio HodgersConseiller d'Etat en charge du territoire
Les trois nouvelles embarcations ont été baptisées Vénilia, Carla et Bel'Alice. Des noms qui n'ont pas été choisis par hasard. Ecoutez Hélène Sauty, cheffe d'équipe du secteur travaux et entretiens à l'Etat de Genève.
Hélène Sauty
Cheffe d'équipe du secteur travaux et entretiens à l'Etat de Genève.
Hélène SautyCheffe d'équipe du secteur travaux et entretiens à l'Etat de Genève.
Hélène SautyCheffe d'équipe du secteur travaux et entretiens à l'Etat de Genève.
Venilia et Carla, une grande et une petite faucardeuse, permettent de couper les végétaux dans les ports publics, les axes de navigation et les zones de baignade balisées. Quant à Bel'Alice, il s'agit d'un bateau de 14 mètres de long qui peut transporter 25 mètres cubes ou 25 tonnes. Il est muni d'une grue auxiliaire et peut être équipé d'une pince permettant de cibler l'élodée, une plante aquatique envahissante.
Travail de l'ombre
Peu connu du grand public, cet entretien des rives genevoises se déroule entre juin et septembre. Exemple d'une journée type avec Grégoire Lauber, qui travaille sur ces bateaux.
Grégoire Lauber
Ouvrier qui travaille sur ces bateaux
Grégoire LauberOuvrier qui travaille sur ces bateaux
Grégoire LauberOuvrier qui travaille sur ces bateaux
Ces embarcations seront visibles pendant quelques jours dans la zone avale du Port Noir, puis débuteront leur travail le long des rives.
La toute nouvelle brigade équestre de la police genevoise a effectué jeudi soir une première mission sur le terrain à Troinex (GE). Cette patrouille s'inscrivait dans le cadre d'une opération de prévention des cambriolages aux abords de la frontière.
Carino et Nirval, deux chevaux de la race des Franches-Montagnes, étaient montés par des policiers cavaliers. Les deux hongres, âgés de cinq ans, ont bénéficié d'un entraînement de près d'une année comprenant notamment une désensibilisation aux différents stimuli, comme des pétards ou des fumigènes.
"Carino a son petit caractère mais il est calme dans sa tête", a expliqué sa cavalière. Quant à Nirval, il montre un certain peps, a-t-elle ajouté. La nouvelle brigade équestre comprend trois chevaux, quatre cavalières et un cavalier ainsi qu'une enquêtrice spécialisée, un coordinateur et un lieutenant, soit huit personnes au total.
Elle pourra réaliser des missions dans le domaine de la prévention et de la dissuasion en milieu rural ou urbain. La brigade équestre patrouillera tous les jours dans différents secteurs du canton.
Une magistrate cavalière
Les patrouilles à cheval se repèrent loin à la ronde et peuvent aussi voir par-dessus les haies, ce qui est important dans le cadre de cette opération de prévention des cambriolages, a relevé le coordinateur de la brigade. En plus de ces missions sur le terrain, la brigade gérera les affaires judiciaires en lien avec la maltraitance animale.
La conseillère d'Etat en charge du Département des institutions et du numérique (DIN), Carole-Anne Kast, était présente à l'occasion de cette première sortie. La magistrate, qui est aussi cavalière, relève que la présence des chevaux change le regard de la population sur le travail de la police. "Ce qui est très positif", selon Mme Kast.
Brigade pérenne
Convaincu par les résultats d'un projet-pilote mené entre 2018 et 2020, le canton avait donné son feu vert pour la création d'une brigade équestre. Genève avait déjà une police montée au 19e siècle. Elle avait été abandonnée au profit de moyens plus modernes. De 1996 à 1998, un groupe équestre avait été brièvement recréé dans le but de patrouiller au centre-ville.
En Suisse, d'autres cantons utilisent aussi les chevaux pour des missions ciblées. Seul Genève est doté d'une brigade pérenne avec ses propres chevaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le référendum lancé par le MCG contre un crédit complémentaire de 3,7 millions de francs pour des aménagements liés à la piétonnisation de la rue de Carouge en Ville de Genève n'a pas abouti. Le parti a récolté 2500 signatures, alors que 3200 étaient nécessaires.
"Il y a eu peu de mobilisation, nous étions un peu seuls", a déclaré jeudi à Keystone-ATS Daniel Sormanni, conseiller municipal MCG. L'élu regrette l'échec de ce référendum, mais il "continuera le combat en disant que ces aménagements ne vont pas".
Pour le MCG, la piétonnisation de la rue de Carouge "risque de bouleverser irrémédiablement le mode de vie, l'économie locale et l'accessibilité de la ville". Le parti craint pour la survie des commerces locaux de l'artère, tant au niveau des livraisons que de la clientèle.
La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation automobile entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement. A la place, une piste cyclable sera créée et les voies du tram seront mises aux normes. Elargis, les trottoirs accueilleront une soixantaine d'arbres.
Pour ce faire, un crédit de 8,1 millions avait été voté en juin 2021. Le crédit complémentaire de 3,7 millions concerne les aménagements dans les rues adjacentes, où des accès et des places de livraisons pour les commerces seront aménagés. Le montant avait été accepté par tous les partis au Conseil municipal, à l'exception du MCG et de l'UDC.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Alfonso Gomez, Conseiller administratif en charge du Département des finances, lors de la présentation des comptes financiers et budgétaires 2023 de la Ville de Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)
La Ville de Genève boucle ses comptes 2023 sur un excédent près de 200 millions de francs alors qu'un déficit de 23 millions était initialement prévu dans le budget. Ce résultat est dû à des revenus fiscaux extraordinaires, provenant principalement des personnes morales.
"On se réjouit de ce résultat", a indiqué jeudi devant la presse Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève et chef du Département des finances, de l'environnement et du logement (DFEL). L'excédent permet à la Ville de faire baisser le niveau de la dette de manière substantielle, soit une diminution de 178 millions de francs.
Pour la première fois depuis très longtemps, la dette correspond aux revenus annuels, a relevé Philippe Krebs, directeur adjoint au DFEL. La dette atteignait 1,53 milliard à la fin mars 2024. C'est la troisième année de suite que la Ville de Genève présente des comptes positifs.
L'exécutif Genevois salue ces résultats meilleurs que prévus mais il met en garde aussi face à l'instabilité du contexte international. Symbole de cette prudence, l'excèdent de revenus sera majoritairement dédié à la réduction de la dette. Les explications d'Alfonso Gomez, le maire de la Ville.
L'exécutif ne compte pas proposer de baisse d'impôts pour 2025. "Il faut rester prudent: la situation économique peut changer et nous voulons des moyens pour faire face aux besoins sociaux", a souligné Alfonso Gomez.
Une prudence qui tranche avec l'optimisme du canton, qui a aussi annoncé un excédent record de revenus (+1,398 milliard de francs aux comptes 2023), mise lui sur une baisse d'impôts qui pourrait atteindre 11,3%.
Importants correctifs
Dans le détail, l'excédent en Ville de Genève s'élève à 198,2 millions de francs sur un budget de près de 1,3 milliard. Les revenus nets de l'impôt sur les personnes physiques se montent à 665,6 millions (+50,2 millions). Leur part dans le budget global diminue, passant de 50,4% en 2022 à 43,1% en 2023.
Plus fluctuant en raison de la volatilité des marchés, l'impôt sur les entreprises augmente de 23,1% à 27,9% des revenus nets, pour atteindre 313 millions de francs, soit une hausse de 121,3 millions, dont 75,6 millions de correctifs liés aux années précédentes. Cette embellie est due au dynamisme des secteurs clés à Genève comme le commerce international, la finance et l'horlogerie, relève la Ville.
"Un peu décevant"
Les investissements annuels se sont élevés à 124,8 millions, soit en-dessous de l'enveloppe prévue de 180 millions. "C'est un peu décevant par rapport à l'objectif fixé, mais nous sommes sur une tendance haussière", a relevé le chef du DFEL. Parmi les investissements réalisés figure la suite du quartier de la gare des Eaux-Vives (15,5 millions).
Le Conservatoire botanique de Genève fête ses 200 ans. Un riche programme d’animations commence ce jeudi pour encourager les Genevois à venir le découvrir.
C’est un lieu que l’on connaît trop peu mais sa mémoire est indispensable.
Le Conservatoire botanique de Genève fête ses 200 ans.
Les festivités commencent ce jeudi et se poursuivent jusqu’en novembre. Au programme, plus de 80 activités, des visites, des animations, des conférences, des marchés aux plantes et des ateliers pour le public. Par exemple, l’art et la botanique se mélangent dans l’exposition “la gravure botanique sort du jardin” qui met en scène des illustrations sur de grandes voiles accrochées à des portiques en bois.
Les botanistes illustres sont aussi mis à l’honneur. On vous expliquera comment on nomme les espèces et il sera possible de découvrir les collections d’herbiers, de graines ou les archives. Ce qui montre que le Conservatoire est indispensable au Jardin botanique.
Anouchka Maeder, chargée de communication:
Lors des visites, le public aura accès aux bibliothèques et à des livres anciens:
Les herbiers ou autres collections constituent des bases de données précieuses pour les scientifiques du Conservatoire. Justement, quelles sont leurs missions? Anouchka Maeder:
Les scientifiques genevois travaillent en Suisse mais aussi partout dans le monde. Ce sont des témoins de premier plan du changement climatique:
Enfin, le Conservatoire profite de cet anniversaire pour mettre en avant ses métiers, Anouchka Maeder:
Les campagnes électorales dans de nombreux pays montrent une méfiance envers les dirigeants politiques et un décalage avec les citoyens. Quatre organisations, dont trois de la Genève internationale, ont lancé une coalition pour de meilleurs responsables politiques.
Cette initiative pour "l'excellence dans le leadership politique" (LEiP) regroupe le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP) la Fondation Kofi Annan et NexusVesting. Mais également la "Fondation apolitique", établie à Londres.
Dès mai, une vingtaine de jeunes acteurs politiques émergents du monde entier, dont une Suissesse, viendront à Genève pour être encadrés, ont affirmé jeudi à Keystone-ATS ces différentes entités. L'objectif est aussi d'investir dans la recherche sur le leadership politique face aux défis du 21e siècle, comme c'est déjà le cas pour le secteur privé.
"En comparaison avec d'autres branches, peu est fait pour identifier, préparer, soutenir et évaluer les responsables politiques", affirme le responsable du GCSP en charge du dispositif, Peter Cunningham. Alors que les discours sont de plus en plus "toxiques" sur la politique, selon lui, des campagnes publiques tenteront également de rapprocher dirigeants politiques et citoyens.
Une semaine du leadership politique sera elle organisée chaque année à Genève. Des sondages seront menés auprès de citoyens dans différents pays. Un dialogue sera porté avec des partis pour considérer "leurs défis, leurs besoins et leurs attentes".
"Le leadership politique aujourd'hui est dur. Peut-être plus dur que jamais", fait remarquer la directrice exécutive de la Fondation Kofi Annan, Corinne Momal-Vanian. Face aux questions auxquelles ils doivent répondre, les dirigeants doivent être armés de valeurs et d'outils. "Nous devons les soutenir. C'est ce que cette initiative souhaite faire", dit la directrice exécutive.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats