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Genève

Thônex inaugure un chemin mémoriel le long du Foron

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Marc Kilcher, maire de Thônex, pose à côté de l'une des 11 bornes qui composent le chemin mémoriel le long du Foron. Ce dernier retrace les lieux de passage clandestins durant la Deuxième Guerre mondiale et présente des héros locaux qui ont œuvré pour la Résistance. © Miguel Hernandez

La Ville de Thônex a créé un chemin mémoriel le long de la frontière française, au bord de la rivière Le Foron. Composé de onze bornes, il retrace les lieux de passage clandestins durant la Deuxième Guerre mondiale et vise à mettre en lumière cette période de l’histoire suisse et de la vie de la région des Trois-Chêne. Il sera inauguré ce jeudi.

Célébrer les héros locaux de la résistance. La Ville de Thônex inaugure ce jeudi un chemin mémoriel le long de la frontière française, au bord de la rivière Le Foron. Ce cheminement, composé de onze bornes, retrace les lieux de passage clandestins durant la Deuxième Guerre mondiale. Le chemin sera inauguré ce jeudi. Coup de projecteur sur le projet avec Marc Kilcher, maire de Thônex.

Marc KilcherMaire de Thônex

En raison de sa frontière commune avec la France, Thônex a joué un rôle important durant la Deuxième Guerre mondiale. Ecoutez Marc Kilcher.

Marc KilcherMaire de Thônex

Le chemin mémoriel comporte onze bornes situées le long de la frontière, au bord du Foron (dont une installée dans la commune voisine de Gaillard). Il présente des héros locaux qui ont œuvré pour la Résistance. Un important travail de recherche historique a été effectué par Claire Luchetta, ancienne députée et spécialiste de cette période. Les documents d’archives lui ont permis de retracer l’histoire de ces lieux de passage et des figures locales, présentées sur ces bornes.

Sortir de l'oubli

Ces héros ou ces lieux stratégiques ont souvent été oubliés des habitants de la région. Dans un souci de préservation de la mémoire collective, la Ville de Thônex a souhaité créer un chemin mémoriel pour rappeler cette période de l’histoire locale. Et mettre en avant ces héros tombés dans l'oubli. Les explications de Marc Kilcher.

Marc KilcherMaire de Thônex

Destiné tant aux amateurs d’histoire, qu’aux simples promeneurs, ce chemin mémoriel permet de ramener l’histoire locale et collective de la région sous le feu des projecteurs. Un projet pédagogique sera développé à la rentrée pour permettre aux écoles de bénéficier des installations dans le cadre du programme scolaire. Marc Kilcher, espère, lui, que la commune de Veyrier poursuive ce chemin mémoriel sur son territoire.

Marc KilcherMaire de Thônex

Par ailleurs, la constitution d’une association dédiée à la mémoire de l’histoire de la région est en cours d’élaboration.

Avec Keystone-ATS

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L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye s'est éteint

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Philippe Joye avait été élu au Conseil d'Etat genevois en 1993 sous la baniière PDC (archives). (© KEYSTONE/PATRICK AVIOLAT)

L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye est décédé mardi à l'âge de 82 ans, a annoncé sa famille. Affecté par la maladie depuis plusieurs années, cet architecte avait siégé au gouvernement pendant une législature entre 1993 et 1997, dirigeant le Département des travaux publics.

La carrière politique de Philippe Joye a débuté en 1985 sur les bancs du Grand Conseil. Le démocrate-chrétien y siège à nouveau de 1988 à 1993, avant d'être élu au Conseil d'Etat. Quatre ans plus tard, rattrapé par des affaires privées, il doit finalement renoncer à briguer un second mandat.

En 2013, Philippe Joye, délaissé par son parti, passe dans les rangs du MCG et est élu au Grand Conseil. Atteint dans sa santé, il n'y siège qu'une année. En avril 2015, il obtient encore un fauteuil au Conseil municipal de Vernier, mais y renonce finalement.

"C'était un visionnaire remarquable, mais aussi un bâtisseur qui a mené à bien de nombreux projets", a déclaré jeudi le président du MCG François Baertschi, réagissant à l'annonce de son décès par la Tribune de Genève. "Il a notamment réussi à construire très rapidement l'autoroute d'évitement de Plan-les-Ouates qui allège le trafic au centre-ville", a-t-il rappelé.

"Philippe Joye avait des compétences politiques et techniques de haut niveau", souligne-t-il. Il n'a pas toujours été prophète en son pays: son grand projet, la traversée de la rade, a été refusé en votation populaire en 1996.

"C'était un homme plein de gentillesse et d'ouverture aux autres. Il avait aussi un brin de fantaisie, possédant une collection de cravates à l'effigie de Babar, ce qui lui avait valu son sobriquet", se remémore M. Baertschi.

Philippe Joye avait connu un épisode tragique dans son enfance. Au moment de sa naissance dans un hôpital fribourgeois, son frère jumeau avait été échangé avec un autre bébé. Ce n'est que six ans plus tard que la méprise avait été découverte et que les enfants avaient réintégré non sans déchirement leur famille de sang.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le quatrième procès d'Erwin Sperisen aura lieu en septembre

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(KEYSTONE/Peter Klaunzer)
Le quatrième procès d'Erwin Sperisen aura lieu entre le 2 et le 13 septembre prochains à Genève. L'ex-chef de la police nationale du Guatemala sera jugé par la Chambre pénale d'appel et de révision.

L'information révélée par Léman Bleu a été confirmée jeudi à Keystone-ATS par le pouvoir judiciaire genevois. Erwin Sperisen est accusé par le Ministère public d'avoir participé, au Guatemala, à l'élimination physique de sept détenus, en 2006, lors de la reprise en main par les forces de sécurité guatémaltèques d'un pénitencier qui était tombé sous la coupe de prisonniers influents.

A l'issue des deux premiers procès, il avait été reconnu coupable d'assassinats et avait écopé de la prison à vie. A son troisième passage devant les tribunaux genevois, seule la complicité d'assassinat avait été retenue contre lui. Il avait été condamné à quinze ans de peine privative de liberté.

Erwin Sperisen a passé plus de onze ans en prison. Il a été libéré en octobre dernier. Le Tribunal fédéral avait annulé sa condamnation, à la suite d'une décision rendue par la Cour européenne des droits de l'homme, en juin 2023. Les juges de Strasbourg estimaient qu'il n’avait pas bénéficié d’une justice totalement impartiale.

A noter qu'une demande de récusation de la juge en charge de ce quatrième procès doit encore être tranchée par le Tribunal fédéral. Les avocats d'Erwin Sperisen dénoncent une trop grande proximité entre cette magistrate et le premier procureur qui porte l'accusation.

Double national suisse et guatémaltèque, Erwin Sperisen avait été arrêté en 2012 à Genève, où il s'était réfugié avec sa famille en 2007. Il clame son innocence et dénonce l'acharnement de la justice genevoise.

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La Fête des Vendanges de Russin a trouvé son nouveau président

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40'000 personnes étaient venues à Russin pour la 60e édition. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

La Fête des Vendanges de Russin va continuer à vivre ! Laissé vacant après le départ de son ancien président au terme de la 60e édition, le poste sera finalement repourvu par Ricardo Marques, un jeune du village. Le comité a été élu mercredi soir par l'Assemblée générale.

Ricardo Marques était l'invité de Béatrice Rul dans "6 minutes avec" ce jeudi à 7h30 sur Radio Lac.

En 2023, le jubilé des 60 ans avait attiré plus de 40'000 personnes dans les rues russinoises. Une édition qui était la dernière de Christian Tièche, désormais ex-président du comité d'organisation, parti après 10 ans de bons et loyaux services.

La Fete des Vendanges 2024 est prévue du 14 au 15 septembre prochain à Russin.

Lire aussi: Encore un succès pour la fête des vendanges de Russin, et maintenant?

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Le Centre interprofessionnel de simulation souffle ses dix bougies

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A Genève,  le Centre interprofessionnel de simulation célèbre ses 10 ans. Il permet aux étudiants et aux professionnels de santé de parfaire leur formation. 

Ce centre de formation regroupe 4 institutions: la Haute école de santé de Genève, la faculté de médecine, les HUG et l’IMAD. Il permet aux étudiants et professionnels de santé de se plonger dans des scénarios reproduisant la réalité des soins grâce à un éventail d'outils et de techniques, notamment des mannequins pilotés à distance.

L’enjeu est double avec ce Centre : améliorer la qualité et la sécurité des soins pour les patients et la pédagogie et également la communication et la collaboration entre les professions, explique Patricia Picchiottino, co-directrice du Centre interprofessionnel de simulation.

Patricia PicchiottinoCo-directrice du Centre interprofessionnel de simulation

Les mannequins sont pilotés à distance par les formateurs pendant les simulations. Certains sont reliés à un micro permettant de les doter de la parole. Lit d'hôpital, appareils médicaux, tout est donc fait pour permettre l’immersion. Le Centre fait aussi appel à des patients simulés, qui suivant les situations, vont être maquillés.

Reportage

Le CiS permet d'immerger les gens dans un environnement de soins, que ce soit à l'hôpital, au domicile du patient, et même en milieu pénitentiaire, tout peut être simulé. Urgence respiratoire, AVC, mais aussi annonce de mauvaises nouvelles: les simulations sont nombreuses.

En dix ans 6'000 étudiants ont été formés dans ce Centre.

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Le PS veut affecter les excédents aux comptes à des préfinancements

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A Genève, le PS dépose un projet de loi pour qu'une partie des excédents aux comptes de l'Etat soit affectée au financement de futurs projets (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le PS demande qu'une partie des excédents aux comptes de l'Etat, désormais récurrents, soit affectée au financement de futurs gros projets. Il dépose un projet de loi proposant ce mécanisme financier qui existe notamment dans le canton de Vaud.

"Les comptes affichent à nouveau des excédents exceptionnels. Depuis trois ans, les recettes fiscales sont largement sous-évaluées, ce qui influence la construction du budget au sein du Conseil d'Etat puis du Grand Conseil. Le débat budgétaire est faussé", a relevé mercredi devant les médias le président du PS et député Thomas Wenger.

Le résultat final des comptes devant se monter à zéro, l'exécutif a décidé d'attribuer le dernier excédent record de 1,4 milliard de francs à l'amortissement de la recapitalisation de la Caisse de pensions de l'Etat de Genève (CPEG). Il aurait aussi pu l'affecter au remboursement de la dette ou à la réserve conjoncturelle, comme le prévoit la loi sur la gestion administrative et financière de l'Etat (LGAF).

Anticiper les charges

Le projet de loi du PS propose une troisième possibilité: utiliser une partie de l'excédent pour préfinancer de futures dépenses en lien avec les transitions écologique, démographique et numérique. "Ce n'est pas le bon moment de baisser les impôts comme le veut la droite, mais d'anticiper les charges futures découlant de ces défis. Gouverner, c'est prévoir", a déclaré la députée Caroline Marti.

Rénovation énergétique des bâtiments, vieillissement de la population, augmentation du nombre d'élèves, modernisation informatique à l'Etat mais aussi hausse des subsides d'assurance maladie font partie des exemples cités par le PS. Pour la députée, la formulation large de la modification de la LGAF permet d'englober certains types de dépenses.

"Réserves anticycliques"

Si la thésaurisation n'est pas possible selon les normes comptables, le préfinancement existe dans d'autres cantons, notamment dans celui de Vaud. Caroline Marti rappelle que ce mécanisme avait été envisagé par le Conseil d'Etat genevois dans le cadre des débats sur la recapitalisation de la CPEG et qu'il s'inscrit dans la logique des "réserves anticycliques" prévues par la constitution.

Le PS estime que son projet de loi devra encore être affiné en commission, notamment concernant l'utilisation du fonds de préfinancement par le gouvernement avec l'accord du Grand Conseil. Il espère le faire passer avec le soutien des Verts, du Centre, du MCG et du mouvement Libertés et justice sociale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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