À Genève, les partisans de la réforme du cycle d'orientation ont fait entendre leurs arguments. Ils dénoncent un système qui stigmatise les élèves les plus faibles. Le projet sera soumis en votation le 15 mai prochain.
Oui à l'égalité des chances au cycle d'orientation genevois! Une large coalition réunissant des partis de tout l'échiquier politique a présenté ses arguments en faveur de la réforme CO22 soumise en votation le 15 mai prochain. Ils estiment que le système actuel porte préjudice aux élèves les plus faibles. Porté par la conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta, le projet propose d’introduire une forme de mixité en mélangeant les élèves en 9e et 10e dans certaines branches, puis en définissant deux voies en dernière année. Cette suppression des regroupements serait un changement positif pour les élèves en difficultés selon la députée verte Marjorie de Chastonay.
La réforme prévoit également un parcours accéléré pour une poignée d’élèves très en avance qui pourront effectuer leur parcours en deux ans au lieu de trois, selon certaines conditions. De cette manière, tout le monde y trouvera son compte comme l'explique Ana Roch, députée MCG au Grand Conseil.
Du côté des syndicats, la Fédération des associations des maître·sse·s du cycle d’orientation (Famco) a refusé de prendre position dans la campagne en raison des divisions internes. Les référendaires y voient là un signe fort que cette réforme ne vise pas là où il faut.
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Mieux orienter les élèves
Cette réforme a pour objectif, selon les partisans, de rétablir une meilleure égalité des chances. Ils dénoncent le système actuel qui stigmatise les élèves au lieu de les orienter efficacement. Marjorie de Chastonay.
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Une réforme juste et équilibrée
Du côté des opposants, on juge la réforme proposée bâclée et périlleuse. Marjorie de Chastonay n'est pas d'accord: elle la trouve juste et équilibrée.
Si le projet est accepté dans les urnes, l’entrée en vigueur de la loi est prévue pour la rentrée 2023.