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Genève

Policiers genevois soupçonnés de corruption: l'affaire fait pschitt!

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"Ni champagne, ni partouzes", c'est ce qu'a déclaré le Procureur général Olivier Jornot ce vendredi devant la presse. En clair, les policiers soupçonnés de corruption, d'acceptation d'un avantage  pour leurs liens trop étroits avec un patron de salon de massage des Pâquis, ne sont pas condamnables pénalement. En revanche, la hiérarchie de la police va les sanctionner de manière administrative. 

L'affaire dévoilée dans les médias en avril 2019 avait fait grand bruit. Le téléphone du tenancier du salon érotique des Pâquis, qui employait des travailleuses du sexe, contenait de nombreuses photos et vidéos qui laissaient présager de graves comportements délictueux de la part des policiers. Il n'en est rien, selon le Ministère public, qui relève seulement l'existence de liens de proximité problématiques au niveau de la déontologie. L'affaire aurait donc fait pschitt! Ecoutez le Procureur général Olivier Jornot.

Olivier JornotProcureur général du Canton de Genève

Certains agents sont néanmoins poursuivis pour avoir transmis des informations confidentielles à l'exploitant. Ils sont accusés de violation du secret de fonction.

Pour le Procureur général, seules des infractions mineures ont été commises, comme "faire sauter une amende", fermer les yeux sur un permis d'exercer d'une travailleuse du sexe échu ou encore livrer un numéro de plaque de voiture via messagerie personnelle. Les allégations faites par les médias ne se sont pas vérifiées. Olivier Jornot

Olivier JornotProcureur général du Canton de Genève

Ni l'existence de parties fines avec les prostituées, ni le rabattage de travailleuses du sexe par les policiers et ni la location d'appartements pour le commerce du sexe par la police n'a pu être établi par l'enquête pénale du Ministère public.

L'entrave à l'action pénale n'a pas non plus été démontrée. Les témoins qui se sont largement répandus dans les médias, notamment concernant la présence d'enveloppes, se seraient dégonflés selon le Ministère public.

Une centaine de policiers étaient en contact avec le tenancier du salon de massage, seuls 34 ont fait l'objet d'investigations poussées de la part de l'Inspection générale des services et du Ministère public.  29 dossiers ont été transmis à la hiérarchie de la police, quatre procédures sont en cours pour violation du secret de fonction et un dossier est clos.

Sanctions administratives: 

29 dossiers ont été transmis à la Commandante de la police Monica Bonfanti Mais c'est en fait 26 dossiers qui ont été traités. Selon leur gravité, ils ont été répartis entre le département de la sécurité et la Commandante de la police, Monica Bonfanti.

Mauro Poggia: "un policier se doit d'être au-dessus de tout soupçon"

Mauro Poggia a rappelé que si le caractère pénal des infractions a été écarté par le Ministère public, "cela ne veut pas dire qu'il y a rien" et que des sanctions administratives doivent être adoptées, même si les infractions ne sont pas pénalement condamnables. Il a rappelé que "la police d'il y a 20 ans n'est plus celle d'aujourd'hui et qu'il est primordial que tout membre du corps de police respecte la loi.

"Un policier ne doit surtout pas prêter le flanc à la critique et doit être au-dessus de tout soupçon", a déclaré le Magistrat. Les dix dossiers les plus graves sont sous la responsabilité du Conseiller d’Etat chargé de la sécurité. Ecoutez Mauro Poggia.

Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de la sécurité

Six policiers suspendus

Plus de 33'000 SMS ont été échangés entre des policiers et le tenancier du salon érotique. Des photos ont été prises dans le poste de police des Pâquis avec ce même tenancier, mais aussi lors de repas et avec des travailleuses du sexe. Inadmissible! pour Mauro Poggia.

Mauro PoggiaConseiller d'Etat chargé de la sécurité

Les six cas suspendus risquent la résiliation de leur contrat et en cas de faute plus grave la révocation.

Sanctions de la Cheffe de la police

La Colonelle Comandante de la police Monica Bonfanti a traité de son côté 16 dossiers de gravité moins importante. On l'écoute.

Monica BonfantiColonelle Commandante de la police genevoise

Elle a infligé un blâme et un policier a écopé de 100 heures de travail non rémunéré. Cinq ont reçu un rappel à l’ordre.

Code de déontologie

Un nouveau code de déontologie a été rédigé. Il sera remis aux policiers dans une dizaine de jours. Une proximité existe entre policiers et monde de la nuit. Colonelle Monica Bonfanti.

Monica BonfantiColonelle Commandante de la police genevoise

La durée d'affectation d'un policier au monde de la nuit n'excède actuellement pas 4 à 5 ans, pour éviter cette trop grande proximité, selon la Cheffe de la police.

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Genève

Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

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Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un feu impressionnant dans un immeuble aux Pâquis

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Un important feu d'appartement s'est déclaré ce vendredi après-midi aux Pâquis. 

Un feu d’appartement à Genève.

Les flammes sont parties au 4e étage d’un immeuble aux Pâquis, rue du Docteur Alfred Vincent, 21. L’alerte a été donnée vers 16h. Les pompiers ont été confrontés à un important dégagement de fumée à leur arrivée. Sept personnes ont été impliquées, trois qui se trouvaient sur le toit ont été évacuées par les soldats du feu. Il s’agit de deux adultes et d’un enfant. Ils ont été transportés aux HUG, aucun pronostic vital n’est engagé. 

Trois ambulances, 40 pompiers, 10 véhicules et deux lances incendies sont mobilisés. Le feu n’est toujours pas maîtrisé.

Développement suit.

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Le patinage artistique à roulettes à l'honneur à Genève

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Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.

C’est un sport peu connu en Suisse: le patinage artistique à roulettes. Une compétition est organisée ce dimanche à Genève.  

Connaissez-vous le patinage artistique à roulettes?

Si ce n’est pas le cas, vous pourrez le découvrir ce dimanche lors de la deuxième édition du Trophée du Léman. Un événement qui va regrouper une centaine de jeunes de 5 à 20 ans venant de toute la suisse, et d’un club italien. 21 patineurs issus du Geneva Roller Skating, le club organisateur y participeront. Chaque danseur doit présenter une chorégraphie individuelle entre une et trois minutes suivant les catégories.

Reportage lors d'un entraînement:

Et dimanche 21 avril marquera un jour historique pour les sports à roulettes, car il y a 100 ans naissait à Montreux la Fédération Internationale de Patinage à Roulettes (FIPR).

Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.

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Le nouveau concept de la fête des mères à l’école de Lully fait des vagues

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Photo d'illustration (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A Bernex, la fête des mères à l’école de Lully tourne à la polémique suite à l’annonce d’un nouveau concept mis en place par le personnel de l’établissement scolaire. 

 Le pot de fleurs en poterie ou la carte dessinée que les écoliers réalisent habituellement en classe pour la fête des mères tournent à la polémique politicienne à Bernex. En cause : un nouveau concept de la fête des mères souhaité par le directeur de l’école primaire de Lully.

Dans un courrier adressé jeudi aux parents d’élèves, le chef d’établissement explique que dans un souci d’inclusion et d’égalité homme-femme, le concept de fêtes mères va changer cette année. Ainsi, les enfants prépareront désormais des cadeaux pour les “gens qu’ils aiment” et non plus spécifiquement pour leurs parents. Avec une date fixée au 24 mai.

L'équipe enseignante de l'école de Lully précise dans la lettre avoir pris la décision, "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité femme/homme, de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime."

Il n’en fallait pas plus pour que l’UDC Genève ne dénonce aussitôt “la nouvelle mission woke du DIP”, assurant même que la conseillère d’Etat Anne Hiltpold avait déclaré la guerre avec les parents. Inquiétude aussi dans les rangs du MCG qui a déposé une question écrite au Grand Conseil.

Sauf que la conseillère d’Etat en charge du DIP parle, elle, d’une  erreur de la part de la direction de l’école et lui demande de revenir sur sa décision.

 

 

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Restrictions sur les parcours et les horaires des manifestations

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Photo d'archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, le Conseil d'Etat a décidé d'agir face à la multiplication des manifestations à caractère politique au centre-ville. Une hausse qui provoque l'exaspération des commerçants. Désormais, il ne sera plus possible de défiler quand on veut et où on veut.

Ces restrictions concernant les parcours et les horaires ont été annoncées par la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast sur les ondes de la télévision locale Léman Bleu. L'idée est de faire une pesée entre trois libertés: la liberté d'expression, la liberté de manifester et la liberté de commercer.

Ce changement de cap prendra un peu de temps avant de se concrétiser. Les autorisations déjà délivrées ne sont pas remises en cause. Seules les nouvelles demandes seront soumises au nouveau régime. La manifestation pour Gaza samedi aura ainsi lieu comme prévu, selon le parcours qui a été validé.

Depuis le début de l'année, il existe une hausse importante des demandes des organisateurs de manifestation de faire passer leur cortège d'une rive à l'autre, relève vendredi le porte-parole du département des Institutions et du numérique (DIN) Laurent Paoliello. Les défilés sont presque devenus hebdomadaires.

Ces manifestations génèrent des coûts collatéraux, souligne encore M. Paoliello. Elles bloquent par exemple les transports publics. De leur côté, les commerces du centre-ville se plaignent d'un manque à gagner, surtout lorsque les manifestations ont lieu le samedi, jour de grande affluence pour eux.

Projet de loi

Cette question n'a pas échappé au monde politique. Le PLR Genève a ainsi déposé un projet de loi pour que "les manifestations n'entravent pas les principaux axes de circulation et ne péjorent pas les commerçants". Le parti veut empêcher les défilés d'emprunter les tracés dévolus aux trams et le périmètre du "U Lacustre".

Interrogée par la Tribune de Genève, Clémence Jung, une juriste travaillant pour la campagne de boycott contre Israël BDS dit craindre une violation des libertés d'expression et de manifestation. "Si des refus par principe devaient être signifiés, la justice serait saisie", avertit-elle.

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