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Genève

Levée de rideau sur la nouvelle Comédie de Genève

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Les portes ouvertes de la nouvelle Comédie de Genève ont connu un franc succès avec plus de 6000 curieux pendant le week-end (archives). (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Inaugurée officiellement samedi, la nouvelle Comédie de Genève a attiré plus de 6000 personnes pendant le week-end à l'occasion de ses portes ouvertes. Ce théâtre conçu comme une fabrique à spectacles donne un véritable élan régional aux arts de la scène.

L'obligation de présenter un pass sanitaire n'a vraisemblablement pas freiné le public, a indiqué dimanche à Keystone-ATS Olivier Gurtner, directeur de la communication de la nouvelle Comédie en se réjouissant de cet engouement populaire. Les visites guidées et les ateliers pour les plus jeunes ont connu un vif succès.

Reportée d'une année en raison de la pandémie, cette ouverture était très attendue. Le public a ainsi pu découvrir ce nouveau bâtiment de verre de 100 mètres de long pour 40 mètres de large flanqué de quatre cubes de hauteurs différentes qui s'érige sur l'esplanade minérale de la gare des Eaux-Vives du Léman Express.

Une ruche

Il dispose d'une grande salle frontale avec un public de 498 places face à une scène de 26 mètres de largeur sur 17 mètres de profondeur. Une autre salle modulable propose 200 places, selon la configuration. L'objectif est de multiplier les possibilités pour la mise en scène, la chorégraphie et les performances.

Le public a aussi pu visiter les salles de répétition et les ateliers de construction (menuiserie, serrurerie, couture, peinture et sculpture). Ces espaces font de la nouvelle Comédie une véritable ruche pour y créer des spectacles de A à Z. Six spectacles ont déjà été préparés dans ces murs pendant la fermeture due à la pandémie.

Longue attente

L'inauguration officielle s'est déroulée samedi en fin de journée en présence du conseiller fédéral Alain Berset visiblement heureux de parler de culture. "Je suis encore vivant!: cela pourrait être le cri du théâtre, malmené par des mois de pandémie et qui revient aujourd'hui à la vie dans un nouvel écrin", a déclaré le chef du Département fédéral de l'intérieur

Le ministre de la culture a insisté sur "l'histoire et l'esprit de l'institution" qui ont suivi dans les cartons de déménagement de la Comédie. La nouvelle Comédie s'est fait désirer pendant plus de trois décennies.

Fondé en 1913, le théâtre de la Comédie se situait alors à Plainpalais. En 1988, le metteur en scène Matthias Langhoff jette un pavé dans la mare en dénonçant la vétusté du bâtiment et en forçant Genève à se donner les moyens de ses ambitions théâtrales.

Du rêve

"Il a fallu du rêve et de la conviction", a déclaré lors de la cérémonie Thierry Apothéloz, conseiller d'Etat en charge de la culture. Il a rappelé l'ambition claire pour la nouvelle Comédie, une "infrastructure d'intérêt stratégique", qui est de la placer au rang des scènes internationales. "Le canton veut la soutenir de manière pérenne", a-t-il ajouté.

"Il faut des gestes forts face aux crises", a relevé Natacha Koutchoumov, codirectrice de la nouvelle Comédie, dans un discours empreint de remerciements, délivré avec son acolyte Denis Maillefer. Après une saison blanche en 2020-2021, le duo a concocté une cuvée 2021-2022 très dense qui débutera vendredi avec "Olympia" de la Genevoise Rébecca Balestra, dans le cadre du festival de la Bâtie.

Le coût total du projet est de 94 millions de francs, dont 45 millions à la charge du canton. Le budget annuel atteint 16 millions. Ce théâtre répond aux besoins des artistes et des métiers de la scène, a souligné Sami Kanaan, magistrat de la Ville de Genève à la tête de la culture. L'élu compte sur une large ouverture pour l'ensemble de la population, une volonté partagée par le duo de direction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

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Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un feu impressionnant dans un immeuble aux Pâquis

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Un important feu d'appartement s'est déclaré ce vendredi après-midi aux Pâquis. 

Un feu d’appartement à Genève.

Les flammes sont parties au 4e étage d’un immeuble aux Pâquis, rue du Docteur Alfred Vincent, 21. L’alerte a été donnée vers 16h. Les pompiers ont été confrontés à un important dégagement de fumée à leur arrivée. Sept personnes ont été impliquées, trois qui se trouvaient sur le toit ont été évacuées par les soldats du feu. Il s’agit de deux adultes et d’un enfant. Ils ont été transportés aux HUG, aucun pronostic vital n’est engagé. 

Trois ambulances, 40 pompiers, 10 véhicules et deux lances incendies sont mobilisés. Le feu n’est toujours pas maîtrisé.

Développement suit.

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Le patinage artistique à roulettes à l'honneur à Genève

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Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.

C’est un sport peu connu en Suisse: le patinage artistique à roulettes. Une compétition est organisée ce dimanche à Genève.  

Connaissez-vous le patinage artistique à roulettes?

Si ce n’est pas le cas, vous pourrez le découvrir ce dimanche lors de la deuxième édition du Trophée du Léman. Un événement qui va regrouper une centaine de jeunes de 5 à 20 ans venant de toute la suisse, et d’un club italien. 21 patineurs issus du Geneva Roller Skating, le club organisateur y participeront. Chaque danseur doit présenter une chorégraphie individuelle entre une et trois minutes suivant les catégories.

Reportage lors d'un entraînement:

Et dimanche 21 avril marquera un jour historique pour les sports à roulettes, car il y a 100 ans naissait à Montreux la Fédération Internationale de Patinage à Roulettes (FIPR).

Le Trophée du Léman se déroule ce week-end à la Queue d'Arve.

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Le nouveau concept de la fête des mères à l’école de Lully fait des vagues

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Photo d'illustration (KEYSTONE/Martial Trezzini)

A Bernex, la fête des mères à l’école de Lully tourne à la polémique suite à l’annonce d’un nouveau concept mis en place par le personnel de l’établissement scolaire. 

 Le pot de fleurs en poterie ou la carte dessinée que les écoliers réalisent habituellement en classe pour la fête des mères tournent à la polémique politicienne à Bernex. En cause : un nouveau concept de la fête des mères souhaité par le directeur de l’école primaire de Lully.

Dans un courrier adressé jeudi aux parents d’élèves, le chef d’établissement explique que dans un souci d’inclusion et d’égalité homme-femme, le concept de fêtes mères va changer cette année. Ainsi, les enfants prépareront désormais des cadeaux pour les “gens qu’ils aiment” et non plus spécifiquement pour leurs parents. Avec une date fixée au 24 mai.

L'équipe enseignante de l'école de Lully précise dans la lettre avoir pris la décision, "au vu de la mouvance actuelle traitant de l'inclusion des genres et de l'égalité femme/homme, de ne plus fêter exclusivement les mamans durant le mois de mai, mais, de manière plus globale, les gens qu'on aime."

Il n’en fallait pas plus pour que l’UDC Genève ne dénonce aussitôt “la nouvelle mission woke du DIP”, assurant même que la conseillère d’Etat Anne Hiltpold avait déclaré la guerre avec les parents. Inquiétude aussi dans les rangs du MCG qui a déposé une question écrite au Grand Conseil.

Sauf que la conseillère d’Etat en charge du DIP parle, elle, d’une  erreur de la part de la direction de l’école et lui demande de revenir sur sa décision.

 

 

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Restrictions sur les parcours et les horaires des manifestations

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Photo d'archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, le Conseil d'Etat a décidé d'agir face à la multiplication des manifestations à caractère politique au centre-ville. Une hausse qui provoque l'exaspération des commerçants. Désormais, il ne sera plus possible de défiler quand on veut et où on veut.

Ces restrictions concernant les parcours et les horaires ont été annoncées par la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast sur les ondes de la télévision locale Léman Bleu. L'idée est de faire une pesée entre trois libertés: la liberté d'expression, la liberté de manifester et la liberté de commercer.

Ce changement de cap prendra un peu de temps avant de se concrétiser. Les autorisations déjà délivrées ne sont pas remises en cause. Seules les nouvelles demandes seront soumises au nouveau régime. La manifestation pour Gaza samedi aura ainsi lieu comme prévu, selon le parcours qui a été validé.

Depuis le début de l'année, il existe une hausse importante des demandes des organisateurs de manifestation de faire passer leur cortège d'une rive à l'autre, relève vendredi le porte-parole du département des Institutions et du numérique (DIN) Laurent Paoliello. Les défilés sont presque devenus hebdomadaires.

Ces manifestations génèrent des coûts collatéraux, souligne encore M. Paoliello. Elles bloquent par exemple les transports publics. De leur côté, les commerces du centre-ville se plaignent d'un manque à gagner, surtout lorsque les manifestations ont lieu le samedi, jour de grande affluence pour eux.

Projet de loi

Cette question n'a pas échappé au monde politique. Le PLR Genève a ainsi déposé un projet de loi pour que "les manifestations n'entravent pas les principaux axes de circulation et ne péjorent pas les commerçants". Le parti veut empêcher les défilés d'emprunter les tracés dévolus aux trams et le périmètre du "U Lacustre".

Interrogée par la Tribune de Genève, Clémence Jung, une juriste travaillant pour la campagne de boycott contre Israël BDS dit craindre une violation des libertés d'expression et de manifestation. "Si des refus par principe devaient être signifiés, la justice serait saisie", avertit-elle.

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