Le port du masque à l’école chez les élèves de plus de huit ans se prolonge jusqu’au 24 janvier. Le Département de l'instruction publique suit les instructions de la Médecin cantonale. Les syndicats estiment que la portée de cette mesure n'est pas suffisamment évaluée. Ils réclament davantage de moyens humains.
Les petits Genevois resteront masqués à la rentrée de janvier. La mesure applicable dès l’âge de 8 ans restera en force jusqu’au 24 janvier. C’est une lettre du Département de l’instruction publique qui l’a annoncé aux parents hier mardi. Pourtant le port du masque chez les plus jeunes ne devait durer que trois semaines, pour la période avant les fêtes. Ecoutez la Conseillère d’Etat chargée du DIP, Anne Emery-Torracinta.
Les enfants ont reçu des masques dans les écoles pour faire face à cette obligation.
Prolongation possible ?
A la rentrée, le masque va-t-il se prolonger après le 24 janvier ? Ce qui risque de fâcher les parents déjà opposés à la mesure en décembre. Ecoutez la réponse de la cheffe du DIP.
Le masque n’est pas une solution idéale reconnaît la Conseillère d’Etat, mais il son port obligatoire vaut mieux qu’une fermeture des écoles.
Début décembre, lorsque la mesure a été décidée, des parents ont manifesté leur colère devant le Conseil d’Etat. Cette prolongation va certainement faire réagir. La réponse d’Anne Emery-Torracinta.
La Conseillère d’Etat rappelle les conséquences d’une éventuelle fermeture des classes.
Réaction des syndicats enseignants
Les syndicats ont été informés en même temps que les familles, soit hier mardi. Ecoutez la réaction de Francesca Marchesini, présidente de la Société pédagogique genevoise.
La SPG estime que cette mesure devrait être davantage évaluée. Les élèves ont déjà beaucoup souffert de la pandémie.
La présidente de la SPG déplore que le DIP ne prenne pas davantage en compte l’avis des spécialistes, des pédagogues que sont les enseignants. Le masque a un fort impact.
Moyens humains
L’appui scolaire doit être renforcé pour la SPG, des moyens humains supplémentaires sont nécessaires. Et une réflexion doit être menée. Notamment sur les tests collectifs comme préconisé par les syndicats romands.
Les syndicats réclament du soutien si la mesure devait se prolonger. Une assemblée aura lieu le 25 janvier. La SPG va sonder ses membres afin de voir s’il y a lieu de se réunir avant.