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Genève

L'école genevoise se prépare à accueillir les jeunes réfugiés

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Illustration © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève, le Département de l'instruction publique (DIP) se prépare à scolariser les jeunes Ukrainiens qui fuient la guerre. Ils pourraient être près de 5000 à trouver refuge dans le canton, selon des estimations de la Confédération.

"Nous partons du principe que ces élèves pourraient rester à Genève plusieurs années: nous devons donc les intégrer correctement", indique la cheffe du DIP Anne Emery-Torracinta dans un entretien paru samedi dans la Tribune de Genève. "Le défi n'est pas d'accueillir des Ukrainiens, le défi c'est leur nombre dans un temps court", ajoute la conseillère d'Etat.

Afin de faciliter les démarches des premiers arrivants, un protocole d'accueil simplifié a été mis en place avec une procédure à suivre sur le site de l'Etat pour inscrire son enfant à l'école, détaille Mme Emery-Torracinta. Actuellement, sept enfants qui ont fui la guerre sont accueillis à l'école primaire. Mais la situation évolue d'heure en heure, précise la cheffe du DIP.

Solidarité

Il s'agit désormais de trouver des locaux et des enseignants supplémentaires. Un recensement a permis d'identifier 60 salles disponibles au primaire. "Sachant que les classes d'accueil sont à mi-temps, nous pourrions donc ouvrir 120 classes supplémentaires", précise Mme Emery-Torracinta. Des classes devraient aussi pouvoir être ouvertes au secondaire.

Le DIP pourra aussi faire appel aux quelque 200 à 300 remplaçants au bénéfice d'un titre pour enseigner. Autre solution envisagée: proposer aux enseignants qui travaillent à temps partiel d'augmenter leur temps de travail. "Il n'y a pas de miracle, la fin de l'année va sans doute être un peu bousculée", prévient la cheffe du DIP qui précise ressentir "une grande solidarité à tous les niveaux du département".

Crédits complémentaires

Au niveau financier, c'est le budget actuel du DIP qui est sollicité pour déployer le dispositif d'accueil. "Mais il y a une réelle volonté du Conseil d'Etat de mettre les moyens qu'il faut", précise la cheffe du Département. Des crédits complémentaires seront demandés au Grand Conseil. "Ce n'est pas aux écoles de faire avec les moyens du bord face à cette situation exceptionnelle", estime Mme Emery-Torracinta.

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Genève

Restrictions sur les parcours et les horaires des manifestations

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Photo d'archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, le Conseil d'Etat a décidé d'agir face à la multiplication des manifestations à caractère politique au centre-ville. Une hausse qui provoque l'exaspération des commerçants. Désormais, il ne sera plus possible de défiler quand on veut et où on veut.

Ces restrictions concernant les parcours et les horaires ont été annoncées par la conseillère d'Etat Carole-Anne Kast sur les ondes de la télévision locale Léman Bleu. L'idée est de faire une pesée entre trois libertés: la liberté d'expression, la liberté de manifester et la liberté de commercer.

Ce changement de cap prendra un peu de temps avant de se concrétiser. Les autorisations déjà délivrées ne sont pas remises en cause. Seules les nouvelles demandes seront soumises au nouveau régime. La manifestation pour Gaza samedi aura ainsi lieu comme prévu, selon le parcours qui a été validé.

Depuis le début de l'année, il existe une hausse importante des demandes des organisateurs de manifestation de faire passer leur cortège d'une rive à l'autre, relève vendredi le porte-parole du département des Institutions et du numérique (DIN) Laurent Paoliello. Les défilés sont presque devenus hebdomadaires.

Ces manifestations génèrent des coûts collatéraux, souligne encore M. Paoliello. Elles bloquent par exemple les transports publics. De leur côté, les commerces du centre-ville se plaignent d'un manque à gagner, surtout lorsque les manifestations ont lieu le samedi, jour de grande affluence pour eux.

Projet de loi

Cette question n'a pas échappé au monde politique. Le PLR Genève a ainsi déposé un projet de loi pour que "les manifestations n'entravent pas les principaux axes de circulation et ne péjorent pas les commerçants". Le parti veut empêcher les défilés d'emprunter les tracés dévolus aux trams et le périmètre du "U Lacustre".

Interrogée par la Tribune de Genève, Clémence Jung, une juriste travaillant pour la campagne de boycott contre Israël BDS dit craindre une violation des libertés d'expression et de manifestation. "Si des refus par principe devaient être signifiés, la justice serait saisie", avertit-elle.

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Le Chef festival désignera le meilleur ramen de Genève

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KEYSTONE -EPA -KIMIMASA MAYAMA

Le Chef festival est de retour! Cette fois-ci, il s'agira de trouver le meilleur ramen de Genève. Pour sa deuxième édition le concours culinaire genevois a décidé de mettre à l’honneur ce plat traditionnel japonais.

C’est le retour d’un concours culinaire qui avait connu un certain succès à l’automne dernier à Genève: le Chef Festival.

Pour cette deuxième édition, il s'agira de savoir où se trouve le meilleur ramen de Genève, un plat traditionnel japonais, très à la mode ces dernières années. 

Huit restaurants ont décidé de se prêter au jeu et ils ont pour cela créer une recette spécialement pour le concours. Deux prix sont en jeu, celui du public et celui du chef Mitsuru Tsukada du Sachi au mandarin oriental de Genève.

Est-ce que cela a été difficile de convaincre les restaurateurs de participer cette année?

La réponse de Valentin Maître, co-fondateur du Chef Festival:

Le chef Mitsuru Tsukada sera chargé de goûter les trois meilleurs ramen désignés par le public.

Comment s’est faite cette rencontre ? Valentin Maître:

Le Chef festival se déroulera du 19 avril au 5 mai. 

Pour rappel, pour participer, il faut se rendre dans l’un des huit restaurants participants, demander le ramen spécial et voter via son smartphone et un QR code.

Il y a un prix unique de 26 francs.

L’année passée, le Chef Festival mettait à l’honneur les burgers. Le parrain de cette première édition était Danny Khezzar, finaliste de Top Chef, et chef du Bayview. 

C’est le burger du Meltd qui avait été doublement récompensé, car il avait reçu le prix du public et le prix du chef.

Plus de 3 300 personnes avaient voté pour 4 500 burgers vendus. 

 

 

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Genève

Deux policiers patrouillent à cheval près de la frontière à Troinex

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Une patrouille de la brigade équestre de la police genevoise effectuent une patrouille dans le cadre d'une mission de prévention des cambriolages et de sécurisation aux abords de la frontière, ce jeudi a Troinex pres de Geneve. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La toute nouvelle brigade équestre de la police genevoise a effectué jeudi soir une première mission sur le terrain à Troinex (GE). Cette patrouille s'inscrivait dans le cadre d'une opération de prévention des cambriolages aux abords de la frontière.

Carino et Nirval, deux chevaux de la race des Franches-Montagnes, étaient montés par des policiers cavaliers. Les deux hongres, âgés de cinq ans, ont bénéficié d'un entraînement de près d'une année comprenant notamment une désensibilisation aux différents stimuli, comme des pétards ou des fumigènes.

"Carino a son petit caractère mais il est calme dans sa tête", a expliqué sa cavalière. Quant à Nirval, il montre un certain peps, a-t-elle ajouté. La nouvelle brigade équestre comprend trois chevaux, quatre cavalières et un cavalier ainsi qu'une enquêtrice spécialisée, un coordinateur et un lieutenant, soit huit personnes au total.

Elle pourra réaliser des missions dans le domaine de la prévention et de la dissuasion en milieu rural ou urbain. La brigade équestre patrouillera tous les jours dans différents secteurs du canton.

Une magistrate cavalière

Les patrouilles à cheval se repèrent loin à la ronde et peuvent aussi voir par-dessus les haies, ce qui est important dans le cadre de cette opération de prévention des cambriolages, a relevé le coordinateur de la brigade. En plus de ces missions sur le terrain, la brigade gérera les affaires judiciaires en lien avec la maltraitance animale.

La conseillère d'Etat en charge du Département des institutions et du numérique (DIN), Carole-Anne Kast, était présente à l'occasion de cette première sortie. La magistrate, qui est aussi cavalière, relève que la présence des chevaux change le regard de la population sur le travail de la police. "Ce qui est très positif", selon Mme Kast.

Brigade pérenne

Convaincu par les résultats d'un projet-pilote mené entre 2018 et 2020, le canton avait donné son feu vert pour la création d'une brigade équestre. Genève avait déjà une police montée au 19e siècle. Elle avait été abandonnée au profit de moyens plus modernes. De 1996 à 1998, un groupe équestre avait été brièvement recréé dans le but de patrouiller au centre-ville.

En Suisse, d'autres cantons utilisent aussi les chevaux pour des missions ciblées. Seul Genève est doté d'une brigade pérenne avec ses propres chevaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Piétonnisation de la rue de Carouge: échec du référendum du MCG

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La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, ici à l'image, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le référendum lancé par le MCG contre un crédit complémentaire de 3,7 millions de francs pour des aménagements liés à la piétonnisation de la rue de Carouge en Ville de Genève n'a pas abouti. Le parti a récolté 2500 signatures, alors que 3200 étaient nécessaires.

"Il y a eu peu de mobilisation, nous étions un peu seuls", a déclaré jeudi à Keystone-ATS Daniel Sormanni, conseiller municipal MCG. L'élu regrette l'échec de ce référendum, mais il "continuera le combat en disant que ces aménagements ne vont pas".

Pour le MCG, la piétonnisation de la rue de Carouge "risque de bouleverser irrémédiablement le mode de vie, l'économie locale et l'accessibilité de la ville". Le parti craint pour la survie des commerces locaux de l'artère, tant au niveau des livraisons que de la clientèle.

La Ville de Genève veut fermer la rue de Carouge à la circulation automobile entre le rond-point de Plainpalais et la place des Augustins, en supprimant la voie de circulation et une centaine de places de stationnement. A la place, une piste cyclable sera créée et les voies du tram seront mises aux normes. Elargis, les trottoirs accueilleront une soixantaine d'arbres.

Pour ce faire, un crédit de 8,1 millions avait été voté en juin 2021. Le crédit complémentaire de 3,7 millions concerne les aménagements dans les rues adjacentes, où des accès et des places de livraisons pour les commerces seront aménagés. Le montant avait été accepté par tous les partis au Conseil municipal, à l'exception du MCG et de l'UDC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Comptes 2023: un excédent de 200 millions pour la Ville de Genève

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Alfonso Gomez, Conseiller administratif en charge du Département des finances, lors de la présentation des comptes financiers et budgétaires 2023 de la Ville de Genève (KEYSTONE/Martial Trezzini)

La Ville de Genève boucle ses comptes 2023 sur un excédent près de 200 millions de francs alors qu'un déficit de 23 millions était initialement prévu dans le budget. Ce résultat est dû à des revenus fiscaux extraordinaires, provenant principalement des personnes morales.

"On se réjouit de ce résultat", a indiqué jeudi devant la presse Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève et chef du Département des finances, de l'environnement et du logement (DFEL). L'excédent permet à la Ville de faire baisser le niveau de la dette de manière substantielle, soit une diminution de 178 millions de francs.

Pour la première fois depuis très longtemps, la dette correspond aux revenus annuels, a relevé Philippe Krebs, directeur adjoint au DFEL. La dette atteignait 1,53 milliard à la fin mars 2024. C'est la troisième année de suite que la Ville de Genève présente des comptes positifs.

L'exécutif Genevois salue ces résultats meilleurs que prévus mais il met en garde aussi face à l'instabilité du contexte international. Symbole de cette prudence, l'excèdent de revenus sera majoritairement dédié à la réduction de la dette. Les explications d'Alfonso Gomez, le maire de la Ville.

 

L'exécutif ne compte pas proposer de baisse d'impôts pour 2025. "Il faut rester prudent: la situation économique peut changer et nous voulons des moyens pour faire face aux besoins sociaux", a souligné Alfonso Gomez.

 

Une prudence qui tranche avec l'optimisme du canton, qui a aussi annoncé un excédent record de revenus (+1,398 milliard de francs aux comptes 2023), mise lui sur une baisse d'impôts qui pourrait atteindre 11,3%.

Importants correctifs

Dans le détail, l'excédent en Ville de Genève s'élève à 198,2 millions de francs sur un budget de près de 1,3 milliard. Les revenus nets de l'impôt sur les personnes physiques se montent à 665,6 millions (+50,2 millions). Leur part dans le budget global diminue, passant de 50,4% en 2022 à 43,1% en 2023.

Plus fluctuant en raison de la volatilité des marchés, l'impôt sur les entreprises augmente de 23,1% à 27,9% des revenus nets, pour atteindre 313 millions de francs, soit une hausse de 121,3 millions, dont 75,6 millions de correctifs liés aux années précédentes. Cette embellie est due au dynamisme des secteurs clés à Genève comme le commerce international, la finance et l'horlogerie, relève la Ville.

"Un peu décevant"

Les investissements annuels se sont élevés à 124,8 millions, soit en-dessous de l'enveloppe prévue de 180 millions. "C'est un peu décevant par rapport à l'objectif fixé, mais nous sommes sur une tendance haussière", a relevé le chef du DFEL. Parmi les investissements réalisés figure la suite du quartier de la gare des Eaux-Vives (15,5 millions).

Avec ATS Keystone

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