Rejoignez-nous

Economie

Le journal Le Temps racheté par la Fondation Aventinus

Publié

,

le

Le Temps passe en main de mécènes

Ringier Axel Springer Suisse SA procède à un recentrage stratégique de son portefeuille. Il cède Le Temps SA, et donc le quotidien Le Temps, à la fondation Aventinus, dont le siège est à Carouge (GE), a annoncé mardi l'éditeur alémanique.

Le quotidien changera de main au 1er janvier 2021. La rédaction déménagera de Lausanne à Genève. La reprise par Aventinus va permettre d’assurer la pérennité à long terme du journal et de sauvegarder sa centaine d'emplois, souligne Axel Ringier Springer Suisse, qui dit s'être désengagé en raison d'un manque de synergies avec son portefeuille de publications, composé essentiellement de magazines.

Garantir l'avenir

La fondation entend maintenir Le Temps en tant que journal de qualité indépendant en reprenant l’intégralité de la rédaction. Par ce geste fort, Aventinus démontre sa volonté de maintenir et développer en Suisse romande un foyer de qualité et d’innovation dans les médias", indique Heidi.news dans un communiqué. La Fondation a également annoncé son intention de reprendre à terme la majorité des actions de cette plateforme lancée début mai 2019.

L’opération devrait être bouclée avant la fin 2020, pour une mise en œuvre au début de l’année prochaine. La fondation Aventinus est déjà actionnaire de Heidi Media SA depuis décembre 2019, avec une part de 5,81% du capital.

Nouveau conseil d'administration

Un groupe de travail est désormais chargé d’assurer la transition opérationnelle, de nommer la nouvelle équipe de direction (directeur de la rédaction, directeur financier et directeur administratif) du titre et de définir l’orientation stratégique pour les années à venir.

D’ici l’achèvement de la transaction, Aventinus se chargera de nommer le nouveau conseil d’administration du journal. Il sera composé de cinq à six membres, sous la présidence d’Eric Hoesli, qui fut premier rédacteur en chef du journal. De son côté, l'actuel rédacteur en chef du Temps Stéphane Benoît-Godet prendra les rênes de l'Illustré dès le 1er décembre.

"Nous sommes fiers de reprendre la direction de ce journal important et d’accueillir bientôt l’équipe de rédaction à Genève", déclare François Longchamp, président de la fondation Aventinus et ancien président du Conseil d’Etat de Genève, cité dans le communiqué.

Avec ATS Keystone

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

La BoJ relève son taux directeur, une première depuis 17 ans

Publié

le

La banque centrale japonaise a mis fin à sa politique de taux négatif et de contrôle des rendements obligataires nippons, deux outils non conventionnels en place depuis 2016 (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Banque du Japon (BoJ) a relevé mardi son taux directeur, une première depuis 2007. Elle a ainsi mis fin à sa politique de taux négatif et de contrôle des rendements obligataires nippons, deux outils non conventionnels en place depuis 2016.

Prenant acte d'une dynamique désormais "plus solide" entre les salaires et l'inflation au Japon, la BoJ va désormais appliquer un taux d'intérêt de court terme entre 0% et 0,1%, contre -0,1% précédemment. Des conditions financières "accommodantes" devraient rester en place pour le moment, a-t-elle insisté dans son communiqué.

La BoJ était la dernière banque centrale au monde à appliquer un taux négatif, après la fin de cette expérience en Europe en 2022. Elle a aussi mis fin à son outil de contrôle de la courbe des rendements obligataires japonais, qui visait à maintenir leurs rendements à dix ans autour de 0%.

Dans les faits, cet outil controversé car source de distorsions du marché obligataire nippon était déjà pratiquement abandonné depuis l'an dernier. La BoJ l'avait rendu de plus en plus flexible et acceptait même depuis la fin octobre qu'un plafond "référence" de 1% pour les rendements à dix ans soit dépassé.

Achats d'obligations

La BoJ compte toutefois poursuivre ses achats d'obligations publiques japonaises (JGB) "dans environ les mêmes proportions qu'auparavant", de manière à continuer de pouvoir réagir efficacement en cas de "hausse rapide" des rendements de long terme, a-t-elle précisé.

Elle va d'un autre côté cesser ses programmes d'achats d'actifs autres que les JGB: fonds négociés en bourse (ETF), fonds communs immobiliers japonais (J-REIT), et "réduire graduellement" ses achats de titres de créance d'entreprises pour y mettre fin "d'ici à un an environ".

Les marchés financiers avaient anticipé ce début de normalisation de la politique monétaire ultra-accommodante de la BoJ, surtout depuis les résultats préliminaires vendredi dernier des négociations salariales annuelles au Japon, qui ont abouti à une hausse record des salaires dans le pays depuis 1991.

Ainsi, l'indice vedette Nikkei de la bourse de Tokyo montait même après ces annonces (+0,15% vers 05h15, heure en Suisse), alors qu'il avait commencé la séance en légère baisse.

Quant au yen, il baissait face au dollar, lequel valait 149,8 yens vers 05h15, contre environ 149,3 yens avant les annonces de la BoJ.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Economie

Condamnations dans l'affaire des subventions de CarPostal

Publié

le

Sept anciens collaborateurs sont condamnés à des amendes dans le cadre des subventions perçues à tort par CarPostal, (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Office fédéral de la police inflige des sanctions pénales à sept anciens collaborateurs de CarPostal. Selon les enquêteurs fédéraux, ils se sont rendus coupables de fraude aux subventions de CarPostal ou ne l'ont pas empêchée.

Selon l'évaluation de l'Office fédéral de la police (fedpol), les conditions pour des peines privatives de liberté ne sont pas remplies, a-t-il annoncé lundi. Fedpol a donc rendu des décisions pénales après l'analyse des requêtes des personnes concernées.

Des peines ont été prononcées à l'encontre de cinq personnes pour fraude aux prestations et à l'encontre de deux personnes pour omission d'empêcher la fraude aux prestations.

Les peines comprennent des amendes avec sursis allant de 56'000 à 420'000 francs ainsi que des amendes fermes allant de 12'000 à 60'000 francs.

Les personnes concernées peuvent faire opposition. Fedpol sera compétent pour les examiner et rendre des décisions pénales ou des ordonnances de non-lieu. Actuellement, aucune des décisions pénales n'est entrée en force.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

L'ex-patron de Julius Bär privé de bonus en 2023

Publié

le

L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, avec un produit d'exploitation en chute de 15,9% à 3,24 milliards. (KEYSTONE/Alessandro Della Bella) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

L'ancien directeur général de Julius Bär Philipp Rickenbacher, qui s'est retiré au 1er février dernier, éclaboussé par la retentissante faillite de l'empire immobilier Signa de l'Autrichien René Benko, a dû se contenter d'un peu plus que son salaire de base en 2023.

Philipp Rickenbacher a perçu 1,5 million de salaire de base, comme en 2022, en plus de contributions sociales et liées au fond de pension, soit une rémunération totale de 1,72 million, selon le rapport annuel publié lundi. Sa rémunération variable s'est retrouvée à zéro.

La somme est bien loin de celle de 2022, quand l'ancien patron avait perçu en tout 6,03 millions de francs. Les 10 membres de la direction ont aussi été mis au régime, percevant 13,02 millions l'an passé, après presque 35,5 millions en 2022.

Le conseil d'administration a aussi dû se serrer la ceinture. Ses membres ont reçu 2,95 millions, contre 3,80 millions il y a deux ans. Le président Romeo Lacher s'est vu octroyer 654'000 francs, après 1,08 million.

"La regrettable erreur d'appréciation du risque et la provision pour perte sur prêts de la dette privée qui en a résulté" ont conduit "à imposer d'importantes mesures correctives en matière d'indemnisation", souligne le document.

L'an dernier, la banque a vu ses résultats lourdement pénalisés par l'affaire Signa, avec un produit d'exploitation en chute de 15,9% à 3,24 milliards. Ce repli est la conséquence d'une perte nette sur crédits de 606,3 millions de francs ayant occasionné un amortissement de 586 millions et qui est liée au crédit défaillant accordé à M. Benko.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Zurich Insurance: le CEO Mario Greco a perçu 9,83 millions en 2023

Publié

le

Le patron de Zurich Insurance, Mario Greco, a vu son salaire progresser (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le directeur général (CEO) de Zurich Insurance Mario Greco a encaissé un total de 9,83 millions de francs l'an dernier, soit 420'000 francs de plus qu'en 2022. Son salaire de base a progressé d'une soixantaine de milliers de francs à 1,76 million.

La part variable, liée aux performances de l'entreprise à plus ou moins longue échéance, a progressé de manière plus marquée. La rémunération cumulée des autres membres de la direction a grappillé moins de 200'000 francs à 55,91 millions, peut-on lire dans le volumineux rapport annuel publié vendredi.

A la tête de l'organe de surveillance, Michel Liès a perçu pour deux millions de francs de jetons de présence, comme un an auparavant. Son suppléant et ancien président de Roche Christoph Franz aussi a vu sa rémunération stagner à 450'000 francs, contribution additionnelle de 4202 francs pour sa caisse de pension mise à part.

L'enveloppe dévolue à l'organe de surveillance dans son ensemble a enflé à 5,85 millions, contre 5,63 millions en 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Les résultats annuels de Postfinance portés par les hausses de taux

Publié

le

L'effectif de Postfinance s'élevait à 3250 équivalents plein temps à fin décembre, contre 3340 douze mois auparavant. (KEYSTONE/ Peter Schneider). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Postfinance a profité du revirement des taux d'intérêts en 2023, dopant ses opérations d'intérêt. Le bras financier de la Poste a vu ses recettes et sa rentabilité augmenter, alors que les volumes d'affaires ont suivi une courbe de croissance plus conventionnelle.

Les recettes ont bondi d'un quart à 1,96 milliard de francs, indique jeudi l'établissement bernois, l'une des quatre banques d'importance systémique du pays. "PostFinance est sur la bonne voie pour normaliser progressivement sa marge d'intérêts globale et (...) poursuit sa trajectoire de croissance", lit-on dans le communiqué. Le résultat opérationnel s'est envolé de 15,3% à 264 millions.

A fin décembre, les créances hypothécaires s'élevaient à 6,19 milliards de francs (+3,7%), alors que les dépôts clientèle stagnaient (+0,5%) à 104,62 milliards.

Postfinance propose une offre de crédit par le biais de banques partenaires. "Même l'environnement de taux positifs n'efface pas le désavantage concurrentiel résultant du fait qu'il est interdit à PostFinance d'octroyer des crédits et des hypothèques à son compte", rappelle l'établissement détenu à 100% par la Confédération. Un projet de privatisation, une condition mise par le politique à la levée de cette interdiction, a été abandonné en septembre 2022.

Hors bilan, la masse sous gestion s'est étiolée de 10,4% à 15,85 milliards.

L'effectif de Postfinance s'élevait à 3250 équivalents plein temps à fin décembre, contre 3340 douze mois auparavant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture