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Genève

A Genève, les plantes aquatiques faucardées ne sont plus brûlées

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Cet équipement utilisé pour la pisciculture sert aussi à Genève à la décomposition des plantes aquatiques qui ont été faucardées. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, une méthode à la fois plus économique et plus écologique est expérimentée pour se débarrasser des plantes aquatiques qui ont été faucardées. Au lieu d'être brûlées, ces herbes sont placées dans de grands filets immergés et s'y décomposent.

Ce sont les mêmes équipements qu'utilisent les entreprises de pisciculture de saumon en Norvège ou en Ecosse, explique mardi Alexandre Wisard, le directeur du Service du lac, de la renaturation des cours d'eau et de la pêche. Deux filets ont été installés, l'un au large de la Perle du lac, l'autre près de La Pointe à la Bise.

Les herbes qui viennent d'être coupées sont placées dans ces gros paniers sous-marins. La technique avait déjà été testée à petite échelle. L'essai s'était avéré concluant. Tout s'était décomposé au bout de deux mois, relève le directeur du Service du paysage et des forêts, Patrik Fouvy. Et la qualité de l'eau n'en a pas souffert.

Le faucardage, cette opération qui consiste à couper les plantes aquatiques qui pourraient gêner notamment la navigation, se pratique à Genève depuis une quarantaine d'années. Une moissonneuse flottante s'occupe de la tonte des pousses indésirables. Les herbes fauchées sont ensuite ramenées à la surface à l'aide d'un tapis roulant.

Plus besoin de camions

Cette matière était jusqu'à présent acheminée par camion à l'usine d'incinération des Cheneviers. Des trajets qui n'auront désormais plus raison d'être, permettant du même coup des économies conséquentes. Par ailleurs, ces herbes aquatiques sont composées principalement d'eau et il semblait absurde de les brûler.

Les plantes se développant dans le lac disparaissent sans intervention humaine à l'arrivée de l'automne, après avoir poussé jusqu'à la surface et avoir fleuri. L'idée est donc de laisser dans l'eau celles qui ont été faucardées pour qu'elles s'y décomposent naturellement.

En 2020, les plantes aquatiques herbacées qui ont été faucardées représentaient un volume de 407 m3. "Nous fauchons chaque année 22 hectares de prairies sous-marines", note M. Fouvy. Le gros du travail a lieu dans la rade, entre la Belotte et La Pointe à la Bise ainsi que du côté de Versoix et du Creux-de-Genthod.

Multiusage

Ces filets à élevage utilisés pour se débarrasser de l'herbe sous-marine recouvreront leur usage premier une fois la période estivale terminée. "Nous nous en servirons pour l'empoissonnement du lac", souligne M. Wisard. De jeunes truites pourront s'y acclimater entre octobre et le printemps afin de repeupler le Léman.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les cheveux gris des femmes au cœur d'une discussion à Genève

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L'évènement s'inscrit dans le cadre de l'exposition "Silver Power", Des Romandes fières de leurs cheveux gris à voir aux Bastions jusqu'à la fin du mois.

L’exposition « SILVER POWER – Des Romandes fières de leurs cheveux gris » est à découvrir en ce moment et jusqu'à la fin du mois aux Bastions.

On peut voir des portraits de Genevoises, réalisée par la photographe Ghislaine Heger accompagné d'un texte expliquant comment elles assument leur chevelure argentée.

Dans le cadre de cette exposition une discussion est organisée jeudi soir au Palais Eynard, à Genève, pour aborder le vieillissement, un phénomène naturel mais qui n’est pas perçu de la même manière selon que l'on soit un homme ou une femme. C’est ce qu’expliquera Amanda Castillo, autrice du livre « Et si les femmes avaient le droit de vieillir comme les hommes?", publié aux éditions L’Iconoclaste.

Face à la vieillesse, femmes et hommes ne sont pas forcément égaux, ajoute Amanda Castillo. Les cheveux gris chez une femme dérangent.

Lors de cette discussion Amanda Castillo sera accompagnée par Charlotte Dumartheray, réalisatrice d’une série de podcasts intitulée « Vieille peau ».

L'entrée est libre, sur inscription.

Une photo collective de toutes les femmes aux cheveux gris / blancs qui le souhaitent est aussi organisée ce samedi à 14h aux Bastions.

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Les futurs "Géo Trouvetou" à l'honneur au Salon des inventions

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Le 49e Salon international des inventions de Genève a ouvert ses portes à Palexpo. Crédit photo: Manon Voland

Genève, capitale de l'innovation et de la création pendant une semaine: le salon international des inventions a ouvert ses portes à Palexpo. 

C'est le rendez-vous des "Géo Trouvetou" et des créateurs du monde entier. Le salon international des inventions de Genève a ouvert ses portes mercredi matin à Palexpo. La 49ème édition regroupe 1035 inventions, venues de 38 pays. Robot automatisé pour ramasser des balles de golf, jeu d'échecs intelligents pour les non-voyants, un coffre-fort  pour sécuriser vos affaires sur la plage: les innovations sont nombreuses.

 

La manifestation est très courue: on compte 20% de participants en plus chaque année depuis 2019. Avec cette année l'ambition permettre aux plus jeunes et aux entrepreneurs aguerris de se faire accompagner dans la réalisation de leurs idées. C'est ce qu'explique Caroline Simonet, la directrice du salon.

 

Le salon international des inventions se prolonge à Palexpo jusqu’au dimanche 21 avril.

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Municipales 2025: Le Centre et les Vert'libéraux genevois scellent une alliance

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(illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)
A Genève, les partis cantonaux du Centre et des Vert'libéraux ont décidé d'unir leurs forces pour les élections municipales de 2025. Cette alliance sera mise en oeuvre de manière autonome par les sections communales, relèvent mercredi les deux formations.

Dans un communiqué, les deux partis indiquent souhaiter "travailler ensemble pour constituer un bloc centriste fort à Genève" et représenter une alternative à "la polarisation de la politique genevoise".

Le Centre, bien représenté dans les exécutifs, et les Vert'libéraux, formation en progression constante ces dernières années, avaient déjà mis en place une telle stratégie d'alliance dans plusieurs communes lors des élections municipales de 2020.

En Ville de Genève, le Centre et les Vert'libéraux se présenteront sur une liste commune emmenée par la conseillère administrative centriste Marie Barbey-Chappuis.

Les deux partis vont axer leur campagne sur l'aménagement, des finances publiques saines et un allègement de la fiscalité en faveur de la classe moyenne et des familles.

Les dernières élections à Genève, pour le Conseil des Etats et à l'exécutif cantonal, avaient vu la création de l'Alliance genevoise. Ce pacte à droite regroupait le PLR, le Centre, l'UDC et le MCG, sans les Vert'libéraux.

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Culture

Le 59e Printemps carougeois plonge dans les secrets

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Pour sa 59e édition, le Printemps carougeois plonge dans le monde des secrets. Le public pourra notamment visiter des jardins secrets (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pour sa 59e édition, le Printemps carougeois plonge dans le monde des secrets. Pendant douze jours, du 24 avril au 5 mai, forêts mystérieuses, secrets d'alcôve ou de fabrication seront au programme de la manifestation pluridisciplinaire de la Cité sarde.

La soirée d'ouverture aura lieu au cinéma Bio, où elle sera suivie de la 11e édition du Concours de courts-métrages dont le thème est, lui aussi, les secrets sous toutes leurs formes. Les prix seront remis après la projection d'une sélection de films en lice.

Parmi les points forts de la manifestation figure la venue de La Transumante. Cette oeuvre éphémère en bois de Johann Le Guillerm, composée de carrelets de trois mètres de long, est construite et déconstruite en un même mouvement par les dix personnes qui la manipulent. A voir évoluer à la place de la Sardaigne le 4 mai.

De nombreuses expositions seront aussi visibles, dont l'installation immersive de Vincent Grange, "La Maison de Dorothy". Ce titre fait référence au prénom d'une femme imaginaire qui servait de code aux hommes gays américains pour communiquer discrètement leur orientation sexuelle. Princesse Gender Fuck donnera une performance dans ces murs.

Trou de la serrure

Du côté des spectacles, la compagnie vol plané proposera une interprétation anti-conventionnelle de "L'Avare", de Molière. "La Forêt", une balade théâtrale, emmènera les familles au milieu des arbres de la butte du Val d'Arve, tandis que la Compagnie VéloScène proposera du théâtre de rue. Des concerts et des visites de jardins secrets sont aussi à l'affiche du Printemps carougeois.

Cette année, 17 artisans de la Cité sarde s'associent à la manifestation pour dévoiler leurs secrets de fabrication. Le public sera invité à guigner dans les vitrines à travers un trou de serrure et à découvrir un objet. Le secret de fabrication sera révélé grâce à un QR code dédié.

www.printemps-carougeois.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Journaux à la criée: Genève replonge dans le passé

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Une étudiante participe a une action de rue en proposant aux passants le "Journal a la criée", ce mercredi 17 avril 2024 a Geneve. (KEYSTONE/Martial Trezzini)
Dans le cadre du festival Histoire et Cité 2024, le Club suisse de la presse a organisé mercredi, à Genève, une distribution de journaux à la criée. En divers endroits de la cité, il était possible de se procurer une édition spéciale gratuite consacrée aux liens qui ont uni la presse et la rue.

Les journaux papier ont longtemps été vendus dans la rue. A la criée, mais aussi dans les kiosques, qui occupaient de nombreux points névralgiques de la ville. Aujourd'hui, il ne reste plus que les caissettes à journaux comme vestiges du siècle dernier, une particularité bien helvétique.

L'édition spéciale distribuée dans la rue à Genève mercredi raconte, sur quatre pages, la manière dont la presse était présente dans l'espace public avant la révolution numérique des médias. La presse devient invisible dans la rue, déplore Isabelle Falconnier, la directrice du Club suisse de la presse.

"Le Journal à la Criée" a été distribué à la gare de Cornavin, à Uni Mail à au coeur de la Vieille-Ville. Une dizaine d'étudiants et d'étudiantes étaient chargés d'accoster les passants. A la une de l'édition spéciale, l'image d'un vendeur de la "Tribune de Lausanne", datant de 1941. Le journal évoquait "la prise de Kharkow".

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