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Actualité

Nestlé sur tous les fronts

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Il est beaucoup question du groupe Nestlé ces jours dans l’actualité économique. Du côté de Vevey et Lausanne en particulier. L’épisode des 600 emplois supprimés en Suisse devrait se terminer cette semaine.

Et peut-être même se terminer relativement bien. L’annonce avait été faite au printemps dernier. Du jamais vu. Jamais le leader mondial de l’alimentaire basé à Vevey n’avait procédé à un licenciement collectif avec plan social en Suisse.

Première bonne nouvelle entre-temps : les 600 emplois supprimés ont été réduits à 500 durant l’été. Puis 450. Un correctif peut-être programmé dès le départ d’ailleurs. Il  aura probablement permis aux autorités vaudoises d’obtenir quelque chose. Le conseiller d’Etat Philippe Leuba avait dit qu’il interviendrait.

C’est aussi le personnel lui-même qui a fait des propositions pour sauver des postes. Dans l’informatique en particulier. Et c’est surtout d’informatique dont il est question.

Les discussions avec des délégués du personnel ont duré tout l’été. Le groupe a fait une offre ferme et définitive de plan social. Elle devrait être acceptée cette semaine à la suite d’un vote à bulletin secret. Ce serait effectivement la fin de l’épisode. Et Nestlé apparaîtrait comme un employeur disons… tout bien comme il faut.

Il faut dire que l’entreprise à les moyens si l’on réfère aux acquisitions réalisées ces derniers temps, avec la commercialisation planétaire du café Starbucks pour 7 milliards de dollars. En fait, vous savez, Nestlé aurait certainement les moyens d’offrir un plan social relativement généreux à ses 340.000 employés dans le monde ! Mais ce n’est pas comme cela que les choses se présentent. Et le groupe doit faire particulièrement attention en Suisse : il est toujours soupçonné dans ses innombrables filiales à l’étranger de favoriser la Suisse et ses ressources humaines locales.

Un fonds américain activiste est en plus entré dans le capital l’hiver dernier et a annoncé qu’il allait faire bouger les vieilles et tranquilles manières de Nestlé. C’est dire si tous les détails se sont mis à compter.

L’autre nouvelle récente, c’est la décision de se séparer des activités dans la dermatologie.  

Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle pour le canton de Vaud ? Au cœur des activités dermatologiques de Nestlé, il y a la filiale Galderma. 5000 personnes dans le monde. Dont 400 au siège de Lausanne. Près de 3 milliards de francs de revenus annuels.

Ne soyons pas pessimiste s’agissant de Galderma. Non, ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle. Elle amène de l’incertitude, c’est vrai. Mais aussi des perspectives si tout se passe bien. Un autre groupe industriel pourrait donner au pôle dermatologique de Nestlé une vraie priorité de développement. L’urgence que le groupe suisse n’est jamais vraiment parvenu à lui accorder. Peut-être même l’indépendance, allez savoir. Avec, pourquoi pas, une cotation sur le marché des actions. Toutes les options semblent possibles à ce stade.

François SchallerEcographie

Suisse

ABB a vu ses ventes stagner au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, le chiffre d'affaires d'ABB s est resté stable sur un an à 7,87 milliards de dollars, alors que le résultat opérationnel (Ebita) a progressé de 11% à 1,42 milliard (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le groupe d'électrotechnique ABB a vu sa rentabilité nette reculer sur les trois premiers mois de l'année, alors que les ventes ont été maintenues. Les objectifs financiers pour l'ensemble de 2024 ont été confirmés.

Entre janvier et fin mars, le chiffre d'affaires du groupe zurichois est resté stable sur un an à 7,87 milliards de dollars, alors que le résultat opérationnel (Ebita) a progressé de 11% à 1,42 milliard, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Le bénéfice net s'est quant à lui établi à 905 millions, en baisse de 12,6%.

Alors que les ventes sont inférieures aux prévisions des analystes interrogés par l'agence AWP, la rentabilité opérationnelle et nette dépassent les attentes du marché.

La direction avait laissé entrevoir pour l'ensemble de l'année une hausse du chiffre d'affaires de 5% et une marge Ebita d'environ 18%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Ventes en baisse pour Schindler au 1er trimestre

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Les recettes de Schindler se sont révélées légèrement inférieures aux attentes des analystes, alors que les indicateurs de rentabilité les ont dépassées (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Evoluant sur des marchés difficiles, Schindler n'en est pas moins parvenu à améliorer sa rentabilité au 1er trimestre. Alors que le fabricant d'ascenseurs et escaliers mécaniques a vu ses ventes fléchir, le bénéfice net a crû de 9,4% à 232 millions de francs.

Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) a pour sa part progressé de 3,5% à 292 millions de francs, la marge correspondante ressortant à 10,9%, contre 10,1% entre janvier et fin mars 2023, a indiqué jeudi le groupe établi à Ebikon. En termes ajustés, l'Ebit a progressé de 9,6% à 298 millions. La discipline en matière de prix et les mesures destinées à améliorer l'efficience ont permis de faire face à des conditions difficiles dans le secteur de la construction.

Le chiffre d'affaires a ainsi fléchi de 4,4% à 2,67 milliards de francs, la vigueur du franc venant s'ajouter à un marché de la construction exigeant. A taux de change constants, les revenus ont cependant gagné 1,1%. Il en est allé de même pour les commandes, leurs entrées se tassant de 3,4% à 2,79 milliards, celles-ci progressant cependant de 2,5% en devises locales.

Les recettes se sont révélées légèrement inférieures aux attentes des analystes, alors que les indicateurs de rentabilité les ont dépassées. Sondés par l'agence AWP, les analystes avaient en moyenne anticipé un chiffre d'affaires de 2,72 milliards de francs, un Ebit de 280 millions et un bénéfice net de 212 millions.

Evoquant la suite de l'exercice, Schindler se veut confiant et confirme ses attentes pour l'ensemble de l'année. Les ventes devraient s'étoffer jusqu'à 5% et la marge Ebit devrait atteindre 11%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

La consommation d'électricité a encore baissé en Suisse en 2023

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Les Suisses ont moins consommé d'électricité en 2022 et 2023 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La consommation d'électricité en Suisse a reculé de 1,7% en 2023 par rapport à l'année précédente, à 56,1 milliards de kilowattheures (kWh), a indiqué jeudi l'Office fédéral de l'énergie (OFEN). La baisse correspond à la consommation annuelle de 200'000 ménages.

La consommation nationale s'est élevée à 60,3 milliards de kWh, desquels il faut déduire 4,2 milliards de kWh dus aux pertes liées au transport et à la distribution, précise l'OFEN dans un communiqué. En kWh, la baisse de 1,7% sur une année correspond à 1 milliard de kWh.

Le recul de la consommation a été plus marqué au premier et au deuxième trimestre, atteignant respectivement 3,8% et 2,5%. La consommation d'électricité en Suisse avait déjà reflué de 1,9% en 2022 par rapport à 2021.

Production en hausse

En parallèle, la production d'électricité en Suisse a crû de 13,5% en 2023, atteignant la valeur record de 72,1 milliards de kWh, contre 63,5 milliards de kWh en 2022. Après déduction de 5,4 milliards de kWh pour la consommation des pompes d'accumulation, il résulte une production nette de 66,7 milliards de kWh, indique l'OFEN.

Les installations hydroélectriques ont produit 40,8 milliards de kWh, soit 21,7% d'électricité de plus que l'année précédente. La production d'électricité des quatre centrales nucléaires a augmenté de 1%, à 23,3 milliards de kWh.

Les centrales hydroélectriques ont ainsi assuré 56,6% de la production totale d'électricité, les centrales nucléaires 32,4%, les centrales thermiques conventionnelles et les installations renouvelables 11%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les cheveux gris des femmes au cœur d'une discussion à Genève

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L'évènement s'inscrit dans le cadre de l'exposition "Silver Power", Des Romandes fières de leurs cheveux gris à voir aux Bastions jusqu'à la fin du mois.

L’exposition « SILVER POWER – Des Romandes fières de leurs cheveux gris » est à découvrir en ce moment et jusqu'à la fin du mois aux Bastions.

On peut voir des portraits de Genevoises, réalisée par la photographe Ghislaine Heger accompagné d'un texte expliquant comment elles assument leur chevelure argentée.

Dans le cadre de cette exposition une discussion est organisée jeudi soir au Palais Eynard, à Genève, pour aborder le vieillissement, un phénomène naturel mais qui n’est pas perçu de la même manière selon que l'on soit un homme ou une femme. C’est ce qu’expliquera Amanda Castillo, autrice du livre « Et si les femmes avaient le droit de vieillir comme les hommes?", publié aux éditions L’Iconoclaste.

Face à la vieillesse, femmes et hommes ne sont pas forcément égaux, ajoute Amanda Castillo. Les cheveux gris chez une femme dérangent.

Lors de cette discussion Amanda Castillo sera accompagnée par Charlotte Dumartheray, réalisatrice d’une série de podcasts intitulée « Vieille peau ».

L'entrée est libre, sur inscription.

Une photo collective de toutes les femmes aux cheveux gris / blancs qui le souhaitent est aussi organisée ce samedi à 14h aux Bastions.

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International

Huit blessés après un séisme de magnitude 6,3 dans l'ouest du Japon

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Les médias locaux ont fait état d'une douzaine de bris de canalisations d'eau à Uwajima. (© KEYSTONE/AP)

Huit personnes ont été légèrement blessées lors d'un séisme d'une magnitude de 6,3 survenu mercredi soir dans un détroit de l'ouest du Japon, rapportaient jeudi les autorités et les médias locaux. Le tremblement de terre n'a pas déclenché d'alerte au tsunami.

Ce premier bilan mentionne des blessures sans gravité, notamment dues à des chutes et des dégâts mineurs.

L'hypocentre du tremblement de terre a été localisé à proximité du port d'Uwajima dans le détroit de Bungo, qui sépare les îles de Kyushu et de Shikoku, à une profondeur d'environ 25 kilomètres, selon l'institut géologique américain USGS. L'agence météorologique japonaise JMA lui a attribué une magnitude de 6,4 et évaluait sa profondeur à 50 km.

L'autorité japonaise de sûreté nucléaire (NRA) a affirmé de son côté que la centrale nucléaire d'Ikata, située dans la région, fonctionnait normalement. "Aucune anomalie n'a été détectée", a-t-elle assuré.

Jeudi matin, les médias locaux faisaient état d'une douzaine de bris de canalisations d'eau à Uwajima, dans le département d'Ehime. Des routes étaient aussi bloquées dans ce département à cause d'un glissement de terrain et de chutes de pierres.

Grosse frayeur

"J'étais sur le point d'aller me coucher quand j'ai entendu un grondement et j'ai su qu'un séisme allait se produire. Puis j'ai ressenti une secousse telle que je n'en avais jamais connu de ma vie et cela a continué à trembler pendant 10 ou 20 secondes", a raconté un pêcheur à la chaîne de télévision NHK. Il a ajouté que quelques petits objets étaient tombés dans sa maison, mais que celle-ci n'avait pas subi de dégâts majeurs.

S'étendant au carrefour de plusieurs plaques tectoniques le long de la "ceinture de feu" du Pacifique, le Japon est l'un des pays où l'activité sismique est la plus importante au monde.

Ainsi, 2227 secousses d'intensité 1 ou supérieure sur l'échelle japonaise shindo (intensité sismique) ont été ressenties dans l'archipel en 2023, dont 19 séismes de magnitude égale ou supérieure à 6, selon la JMA. La grande majorité de ces séismes sont bénins et même les plus forts causent généralement peu de dégâts, grâce notamment à l'application de normes de construction antisismiques extrêmement rigoureuses.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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