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"Aux HUG, nous sommes face à des personnes qui n'arrivent pas à faire leur deuil"

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Pourquoi est-ce que ça m’arrive à moi? Quel sens donner à ma vie? Des questions que nous nous posons lorsque nous devons faire face à la maladie, notamment. Justement les aumôniers sont là pour nous écouter. Un rôle difficile particulièrement durant cette pandémie de Covid-19. Les aumôniers ont parfois dû adapter leur discours et leur manière de faire. Rachel Wicht, aumônière aux HUG, fait le bilan de cette année 2020 avec Benjamin Smadja et Laurie Selli.

 

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Culture

La Castou quitte définitivement la scène

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La Castou (à gauche) s'était notamment produite dans le cadre d'Expo.02 en 2002 (archives). (© KEYSTONE/SANDRO CAMPARDO)

La Castou quitte définitivement les scènes romandes. La comédienne, danseuse et chanteuse à la gouaille inimitable s'est éteinte mercredi à son domicile. Elle avait notamment joué dans plusieurs sitcoms sur la TSR dont "Carnotzet", "Bigoudi" ou "Les Pique-Meurons".

L'artiste de 75 ans s'est éteinte mercredi en début d'après-midi chez elle à Denens (VD). Elle a choisi "d'aller rejoindre "François Silvant", son fidèle ami mort en 2007, a annoncé sa famille. Elle a eu recours à Exit Suisse romande, souffrant depuis de "longs mois" de "douleur intolérable engendrée par une maladie incurable".

Née en 1948 à Saignelégier, Catherine Burkhardt avait débuté sa carrière à l'âge de 18 ans. Elle s'était alors choisi un patronyme "La Castou" suggéré par un ami qui trouvait qu'elle cassait tout.

Mille vies

Difficile d'évoquer en quelques lignes sa "Vie de patachon", du nom de son autobiographie parue en 2021. Elle a eu "plus de mille vies", rappellent ses proches dans un communiqué.

Elle a commencé par un apprentissage de photographe. Puis elle est engagée comme danseuse, notamment dans des émissions de variétés de la TSR avec Claude Nougaro, Serge Gainsbourg ou France Gall. Cette touche-à-tout multiplie les passages sur scène, pour chanter, danser ou y jouer la comédie. Elle y rencontrera Jacques Brel et aura l'honneur de faire la première partie de son tour de chant à Knokke-le-Zoute.

La Castou réalisera de nombreuses tournées durant les années 1970 à l'affiche de revues ou comme artiste de cabaret. Ces dix dernières années, à Denens, elle s'est occupée d'une troupe d'actrices et d'acteurs amateurs, "Les Huluberlus", lui apportant "son langage pour le moins fleuri et ses coups de gueule mémorables", ajoute sa famille. Selon ses voeux, aucune cérémonie ne sera organisée.

Hommage de son canton

Le gouvernement jurassien a salué la mémoire de l'artiste franc-montagnarde. "Durant sa longue et riche carrière de danseuse, chanteuse et comédienne, elle a fait rayonner la culture jurassienne en Suisse et partout dans le monde", écrit-il sur la plateforme X.

"Même avec les derniers projecteurs éteints, les couleurs de sa vie réchaufferont longtemps nos c½urs", a pour sa part réagi la conseillère fédérale jurassienne Elisabeth Baume-Schneider sur le même réseau social.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sophie Aymon, première femme capitaine à la CGN

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La capitaine a reçu officiellement mercredi ses galons et son couvre-chef. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Compagnie générale de navigation sur le Léman (CGN) a sa première capitaine. Sophie Aymon a prêté serment mercredi, en compagnie de deux collègues masculins. Ils rejoignent les 28 capitaines déjà en activité sur le Léman.

 

La Valaisanne de 44 ans a reçu officiellement mercredi ses galons et son chapeau. "Comme la casquette ne me va pas, on a trouvé une alternative. C'est le même couvre-chef que les femmes de la Marine française", a-t-elle expliqué en marge de la cérémonie.

Son assermentation couronne un long parcours au sein de la CGN où elle est entrée en 2002. Elle a commencé comme radeleuse, restant à quai et installant les passerelles au passage des bateaux. Puis elle s'est occupée des contrôles et de la caisse, avant d'entamer une deuxième carrière passant de timonière à pilote et enfin capitaine. "Il faut dix ou douze ans pour en arriver là", confie-t-elle.

Historique

Pour Sophie Aymon, ce "moment est historique". Une page se tourne dans l'histoire de la CGN: "la domination masculine, c'est fini, les femmes arrivent enfin. Je suis assez contente, et mes collègues aussi", ajoute-t-elle. A noter que sur le lac de Neuchâtel ou en Suisse alémanique, quelques femmes ont déjà ouvert la voie.

A la barre de son embarcation, la quadragénaire est désormais "responsable de tout". "Du bateau, de l'équipage, du personnel de restauration, de la clientèle et de l'environnement. On est seul maître à bord. Nous donnons les directives", explique-t-elle.

Comme ses deux collègues assermentés mercredi, la nouvelle capitaine a passé son permis l'an dernier et a donc déjà commencé à naviguer sur le Léman. Elle reprend du service après le week-end de Pâques.

Avec Keystone-ATS

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Ce médicament pour maigrir est illégal

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Archive (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Swissmedic a mis en garde mardi contre le "Lemon Bottle", une solution injectable pour maigrir promue sur les réseaux sociaux. Le médicament, dont aucun effet médical n'a été scientifiquement prouvé, n'a pas obtenu d'autorisation de mise sur le marché en Suisse.

 

 

Cela signifie qu'il n'est pas commercialisable et ne doit pas être utilisé, précise l'autorité helvétique d'autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques dans un communiqué. Le "Lemon Bottle" représente un risque potentiel pour la santé, poursuit-elle.

Swissmedic range le "Lemon Bottle" dans la catégorie des médicaments en raison de sa composition et de son mode d'administration par injection sous-cutanée. Le produit est promu sur les réseaux sociaux et internet pour ses effets de réduction des dépôts graisseux au niveau du visage et de certaines parties du corps.

Composition aléatoire

Swissmedic a analysé des échantillons de cette substance injectée dans le tissu adipeux provenant de différentes sources. L'autorité de surveillance a constaté que les déclarations des ingrédients varient sensiblement d'un échantillon à l'autre et sont mensongères.

L'emballage indique que la préparation contient principalement de la bromélaïne, de la lécithine et de la riboflavine, en plus d'une série d’ingrédients naturels. Or, lors les tests effectués, Swissmedic a constaté que la composition ne correspondait pas à la déclaration, certains échantillons ne contenant aucun des ingrédients indiqués sur l'emballage.

La qualité des ingrédients de la préparation n'étant pas contrôlée, l'utilisation du "Lemon Bottle" peut représenter des risques pour la santé, met encore en garde Swissmedic. L'institut rappelle que tout produit injectable sous la peau, à l'instar du "Lemon Bottle", rentre dans la catégorie des médicaments soumis à autorisation et ne peut pas être commercialisé en tant que produit cosmétique.

Avec Keystone-ATS

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Cinéma & Séries TV

Dans "La Promesse Verte", Alexandra Lamy veut sauver son fils sur fond de déforestation

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Photo d'illustration

Dans les salles obscures, une œuvre poignante nous transporte au cœur de l'Indonésie avec "La Promesse Verte", le dernier film d'Edouard Bergeon. Une œuvre qui explore les méandres de la déforestation et ses conséquences tragiques sur les vies individuelles, à travers le combat d'une mère pour son fils. Il était mon invité, en version longue.

Le réalisateur, connu pour son engagement et son cinéma populaire du réel, nous livre ici un récit où la petite histoire rencontre la grande. "C'est la trajectoire et le destin de personnages qui nous ressemblent, avec un sous-texte qui parle d'une réalité bien plus grande", explique Bergeon.

Dans "La Promesse Verte", on suit l'histoire d'une "femme incarnée par Alexandra Lamy, incroyable maman qui va tout faire pour sauver son fils. Elle est brut, c'est organique et c'est pour ça qu'on y croit. C'est pour ça qu'on lui ressemble.", interprété par Félix Moati. Ce dernier, étudiant en anthropologie, se retrouve injustement accusé de trafic de drogue alors qu'il enquêtait sur les pratiques des compagnies forestières en Indonésie. Le film, loin d'être un documentaire, utilise la fiction pour mettre en lumière des réalités souvent méconnues. "C'est un film en deux temps, avec cette immédiateté de l'action et puis ce deuxième temps qui est celui finalement où on se rend compte à quel point c'est plus grand que nous".

La force du cinéma, selon Edouard Bergeon, réside dans sa capacité à émouvoir et à faire voyager. "Vous avez des comédiens et des comédiennes qui incarnent des personnages qui nous ressemblent et puis par l'émotion, on va vivre un voyage", dit-il. Le film aborde aussi la complexité de l'économie mondialisée, où tout est lié et "chacun ses intérêts sur l'autel malheureusement de la planète, de la forêt". Bergeon, qui a grandi dans une ferme et a été grand reporter, insuffle dans son œuvre son vécu et ses observations, offrant ainsi une réflexion sur notre consommation et l'impact environnemental qui en découle.

Au delà de l'histoire, cet fiction du réel est aussi un appel à la jeunesse, à l'éducation et au changement. "On ne bâillonne pas la jeunesse, parce que la révolution vient souvent de la jeunesse", affirme Bergeon, convaincu que le cinéma peut contribuer à faire bouger les choses. Enfin, le réalisateur adresse ses remerciements à ceux qui ont inspiré et aidé à la création du film, soulignant que "c'est une sacrée aventure" et que "le cinéma, c'est du temps long comme l'agriculture".

"La Promesse Verte" est un film qui, au-delà de son récit captivant, nous interpelle sur des enjeux cruciaux de notre temps. Un film qui se doit d'être vu, discuté et qui, espérons-le, participera à éveiller les consciences.

Avec IA

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Culture

La Ville de Genève honore cette infatigable militante

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Anne-Cécile Reimann s'engage pour de nombreuses causes et apporte toujours aux manifestations auxquelles elle participe ses pancartes jaunes (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève a décerné la Médaille "Genève reconnaissant" à l'institutrice genevoise Anne-Cécile Reimann, militante antinucléaire de la première heure, combattante infatigable en faveur du droit des femmes, de la justice sociale et du climat, figure incontournable des manifestations genevoises. Le prix lui sera remis jeudi, indique lundi la Ville de Genève.

 

Née en 1942, Anne-Cécile Reimann a commencé sa carrière militante en 1977, lors d'un rassemblement contre la construction du réacteur nucléaire Superphénix, sur le site de Creys-Malville, en France. La manifestation donna lieu à de violents affrontements avec les forces de l'ordre.

En 1985, l'institutrice participe à la création de ContrAtom. Elle descendra ensuite dans la rue pour défendre de nombreuses causes. Anne-Cécile Reimann amène aux manifestations ses fameuses pancartes jaunes, support de messages "souvent drôles, parfois philosophiques, mais toujours percutants", souligne la Ville de Genève.

A travers ce prix, la Ville de Genève souhaite rendre hommage à une "militante convaincue mais aussi, plus largement, à l'engagement citoyen, un outil essentiel afin de maintenir une démocratie vivante", relève le maire de Genève, Alfonso Gomez, cité dans un communiqué de la municipalité.

Avec Keystone-ATS

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