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Vaud veut multiplier par cinq la part des déplacements à vélo

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La conseillère d'Etat vaudoise Nuria Gorrite a présenté mardi devant la presse la nouvelle stratégie du canton pour la promotion du vélo et l'aménagement de plusieurs centaines de km de pistes cyclables. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Vaud change de braquet et passe à la vitesse supérieure pour mettre en oeuvre un "ambitieux" réseau cyclable. Il veut multiplier par cinq la part des déplacements à vélo d'ici 2035, avec quelque 500 km d'aménagements réservés aux cyclistes.

Le gouvernement vaudois veut que la part des déplacements à vélo atteigne le 10% du transport total sur les routes cantonales dans quinze ans. En 2015, cette part vaudoise était de 2,2% seulement. Il est sans doute un peu supérieur aujourd'hui, mais le canton n'a pas de chiffres actualisés.

En 2010, il s'était fixé une stratégie pour aménager un réseau cyclable de 260 km environ d'ici 2020, hors et dans les localités. Un objectif qui n'a pas été atteint. Actuellement, le réseau cantonal compte environ 180 km d'aménagements pour les vélos, dont 60 km de pistes cyclables et 120 km de bandes cyclables provisoires.

A plus long terme: 1000 km

D'ici 2035, ces aménagements passeront à 500 km, soit le 50% du réseau de 1000 km prévu par le canton à plus long terme encore. "Nous voulons que le vélo devienne une alternative réelle et évidente à la voiture sur les courtes et moyennes distances", a déclaré mardi devant la presse Nuria Gorrite, cheffe du Département des infrastructures et ressources humaines (DIRH)

La ministre a rappelé qu'en moyenne la moitié des déplacements en voiture sont de 5 km par jour en Suisse. "Nous avons un sérieux retard à rattraper" par rapport à un canton comme celui de Berne, qui a déjà atteint le seuil de 10%. Il faut donc "accélérer le développement d'une culture du vélo", a-t-elle dit.

La nouvelle stratégie vaudoise présentée par la présidente du Conseil d'Etat veut faire du vélo "le pilier d'une mobilité active et durable" dans le canton. L'objectif est de permettre à la population de 8 à 80 ans d'effectuer la plupart de ses trajets quotidiens à vélo. En clair: utiliser son vélo chaque jour doit devenir un réflexe, a résumé Mme Gorrite.

Trois pistes stratégiques

La stratégie se décline en trois volets. Le premier concerne la promotion du vélo auprès de toute la population, en passant par la formation, des campagnes d'information, des actions incitatives, des offres et des services.

Le deuxième vise à relier et aménager de manière plus continue et étendue un "territoire propice au vélo". Vaud veut réaliser de manière plus proactive et à un rythme plus soutenu de nouveaux tronçons avec un accent particulier mis sur la sécurité des cyclistes.

Il s'agit de créer un réseau principal, dit "structurant", qui reliera des pôles d'importance ainsi que des interfaces de transports publics. Entre 70 et 80% des pistes cyclables devront être aménagées hors de traversée de localité. Il sera complété par des liaisons cyclables secondaires à aménager par le canton et les communes afin d'assurer une desserte plus fine du territoire vaudois.

Le troisième volet concerne les moyens financiers, humains et organisationnels pour mettre en place ce "saut qualitatif important". Un Centre de compétence vélo va être créé avec une dizaine de nouveaux postes au sein de la Direction générale de la mobilité et des routes du DIRH. Il s'occupera de gérer la mise en oeuvre des volets promotion et infrastructure ainsi que la collaboration avec les communes.

Communes mieux soutenues

Le canton veut "plus fortement" soutenir les communes, par le biais de subventions pour la réalisation et l'entretien des aménagements cyclables sur des routes cantonales en localité. Il compte aussi offrir un appui technique et financier pour lancer des études pour des réseaux cyclables régionaux.

Afin de lancer sa stratégie, le Conseil d'Etat demande au Grand Conseil deux crédits d'un montant total de près de 42 millions pour un premier volet de mise en ½uvre. Mais à long terme, ce ne sont pas moins de 300 millions de francs, soit 30 millions par an, qui seront investis dans les aménagements cyclables, a aussi annoncé Mme Gorrite.

L'antenne vaudoise de l'Association Transports et Environnement (ATE) et l'association Pro Vélo ont accueilli "très positivement" ces annonces. Elles ont salué "un véritable tournant" et "des mesures fortes (...) qui redonnent une place nécessaire au vélo". ATE Vaud regrette juste l'objectif des 10% de transports en vélo, "pas assez ambitieux", selon elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Année 2022 chargée pour la Finma avec UBS et Credit Suisse

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La Finma a clôturé l'année dernière 39 procédures dites d'"enforcement" à l'encontre de sociétés et de personnes physiques, contre 34 un an auparavant. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Finma a ouvert l'année dernière davantage d'investigations et de procédures au niveau de l'application du droit dans un contexte de risques accrus, procédant au total à 850 "clarifications", soit 87 de plus qu'en 2021.

Au final, l'Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) a clôturé 39 procédures dites d'"enforcement" à l'encontre de sociétés et de personnes physiques, contre 34 un an auparavant, ressort-il de son rapport annuel publié mardi.

Le gendarme des marchés financiers a reporté la conférence de presse initialement agendée ce jour en raison des travaux liés à la reprise forcée de Credit Suisse par UBS annoncée le 19 mars dernier.

Le nombre d'investigations menées et de procédures clôturées a augmenté de plus de 10% par rapport à 2021, ajoute la Finma.

Dans la surveillance des grandes banques, la Finma s'est en particulier concentrée sur les pertes accusées en lien avec le Family Office américain Archegos Capital Management. La procédure d'"enforcement" ouverte à l'encontre de Credit Suisse se poursuit actuellement, rappelle la Finma.

Concernant UBS dans ce même dossier, un audit externe a confirmé les "grosses faiblesses" apparues dans la gestion et le contrôle du risque, UBS ayant délibérément conclu une relation d'affaires avec un client non transparent à la réputation douteuse, potentiellement enclin à courir des risques accrus".

Surveillance du risque accrue

En février, la Finma a aussi tancé Credit Suisse quant à sa relation d'affaires avec le financier Lex Greensill et ses sociétés. Le régulateur avait alors souligné que le numéro deux bancaire helvétique a "gravement manqué à ses obligations prudentielles en matière de gestion des risques et d'organisation adéquate". Il avait ordonné plusieurs mesures correctives, en plus des initiatives déjà prises par la banque.

La Finma avait alors également fait part de l'ouverture de quatre procédures d'"enforcement" à l'encontre d'anciens hauts responsables de la banque aux deux voiles, dont elle n'a toutefois pas révélé l'identité.

De manière plus générale, la Finma a particulièrement concentré son activité de surveillance des risques l'an dernier sur les conséquences de la guerre en Ukraine sur la place financière. L'autorité a ainsi analysé le potentiel de pertes sur l'ensemble du marché, ainsi que les risques spécifiques à la branche. Elle a effectué des contrôles sur place auprès de différentes banques, notamment pour vérifier si elles étaient en mesure, sur le plan organisationnel, de respecter les dispositions en matière de sanctions, et a intensifié sa surveillance dans ce contexte auprès d'une bonne douzaine de banques.

Sur l'année sous revue, la Finma a encore pu compter sur l'action du public pour mener à bien sa mission, le régulateur ayant reçu pas moins de 6264 questions de ce dernier, dont 945 portant sur l'assujettissement d'acteurs du secteur financier. Il a aussi recueilli pas moins de 1528 signalements d'activités exercées sans droit et répondu à 2559 interrogations quant à des établissements autorisés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Une campagne pour veiller au bien-être des poules

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Les détenteurs privés ne connaissent parfois pas les besoins spécifiques des poules. La Confédération et la PSA leur rappellent les règles de base. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Près de 70'000 ménages en Suisse détiennent des poules à titre privé et la tendance est à la hausse. Les détenteurs ne répondent toutefois pas toujours aux besoins spécifiques de leur volaille. La Confédération et la PSA rappellent les règles de base.

Les poules sont populaires, ont expliqué mardi devant la presse à Berne l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et la Protection suisse des animaux (PSA). Les services vétérinaires cantonaux et la PSA constatent toutefois que les particuliers ne remplissent pas toujours les exigences.

Point particulièrement important: l’enregistrement des animaux est obligatoire et aide à prévenir des épizooties comme la grippe aviaire.

Dans la nature, les poules vivent en groupes et ne doivent donc pas être détenues seules. Ce ne sont pas des animaux à caresser et elles n’ont pas leur place dans un appartement. Pour que soient satisfaits les besoins propres à leur espèce, elles doivent pouvoir gratter le sol, picorer et prendre des bains de poussière. L’idéal est de leur donner accès à un parcours extérieur.

60 m2

Pour trois à six poules, la surface d’un enclos composé d’un poulailler, d’une volière et d’un pâturage devrait idéalement faire 60 m2. La surface au sol du poulailler devrait être d’au moins 2 m2

Il devrait être équipé de nids de ponte, ainsi que de perchoirs pour dormir. Le pâturage devrait être entouré d’une clôture pour empêcher les prédateurs tels que les renards d’y pénétrer.

Les poules sont omnivores, mais il ne faut pas leur donner n’importe quoi. Les aliments complets, sous forme de farine ou de granulés, conviennent bien comme nourriture principale. Mélanges de graines, épluchures et fruits d’arbustes ne devraient être donnés qu’en petites quantités. Les restes de repas ne sont pas appropriés.

Il est important de respecter une bonne hygiène pour protéger les poules des maladies et des parasites. Les poules en bonne santé sont pleines de vivacité, leur plumage est intact, ainsi que leurs pattes et leurs coussinets plantaires. Les poules malades sont apathiques. En cas de doute, il faut consulter un vétérinaire.

Dix ans de vie

L’acquisition de poules doit être mûrement réfléchie, car elles peuvent vivre jusqu’à dix ans. Les acheteurs devraient se rendre au préalable chez leur fournisseur: le poulailler doit être propre et les animaux en bonne santé. L’OSAV et la PSA déconseillent l’achat de poules de race présentant des formes d’élevage extrêmes ou d’animaux provenant de l’étranger.

Ces recommandations figurent sur le site mespoulesjenprendssoin.chm sur les réseaux sociaux et dans une brochure.

mespoulesjenprendssoin.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Migros: repli du bénéfice en 2022 à cause des hausses de coûts

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En 2022, Migros a été confronté à de nombreuses hausses de coûts, dont 250 millions rien que pour les matières premières, les emballages et l'énergie. Ces hausses de coûts ont été "en grande partie assumée" par le groupe et ont pesé sur la rentabilité. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Fédération des coopératives Migros a essuyé un repli de plus de 30% du bénéfice net en 2022 en raison de la forte hausse des coûts. Il a atteint 459 millions de francs, après 668 millions en 2021, a indiqué le géant orange mardi à Zurich.

Au cours de l'exercice 2022, le détaillant a été confronté à de nombreuses hausses de coûts, dont 250 millions rien que pour les matières premières, les emballages et l'énergie. Ces hausses de coûts ont été "en grande partie assumées" par le groupe et ont par conséquent pesé sur la rentabilité, a précisé Migros.

Le résultat opérationnel (Ebit) s'est établi à 628 millions, après 800 millions en 2021.

Malgré une situation difficile sur le front des coûts, le groupe demeure solidement capitalisé. Les capitaux propres (issus des activités commerciales et industrielles) ont connu une hausse de 1,8% à 21,52 milliards de francs.

Rebond après la pandémie

Migros avait déjà dévoilé une partie de ses résultats fin janvier, dont le chiffre d'affaires, qui a dépassé pour la première fois la barre des 30 milliards de francs et a été confirmé à 30,14 milliards, en hausse de 4,2% sur un an.

Le rétablissement dans plusieurs segments touchés par la pandémie, notamment dans les voyages, les loisirs et la restauration, ainsi que la croissance poursuivie dans le commerce en ligne ont soutenu cette croissance. A l'inverse, le commerce de détail a essuyé un léger repli, de 0,3%, dans le contexte d'une normalisation après deux exercices précédemment marqués par la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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L'audit sur le prêt fédéral blanchit la direction d'Axpo

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L'audit effectué par Deloitte Suisse n'a pas révélé de lacune de la part de la direction du fournisseur d'électricité Axpo dans le cadre de la demande d'une ligne de crédit de quatre milliards de francs auprès de la Confédération. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Dévoilé lundi, l'audit effectué par Deloitte Suisse n'a pas révélé de lacune de la part de la direction de l'énergéticien Axpo dans le cadre de la demande d'une ligne de crédit de 4 milliards de francs auprès de la Confédération. Axpo n'a pas utilisé ces fonds.

Selon le rapport de Deloitte, demandé lors de l'assemblée générale extraordinaire du 20 décembre dernier et dont les actionnaires ont pris connaissance lundi, la demande de crédit intervenue dans le cadre de la crise énergétique a été effectuée de manière "professionnelle".

Elle a été motivée par un important besoin de liquidités en vue d'assurer la production d'électricité suisse face à des mouvements de prix exceptionnellement forts, relève le document publié par Axpo.

Deloitte Suisse met toutefois en exergue un "potentiel d'amélioration", poursuit le communiqué. Axpo entend examiner les propositions à ce titre et les mettre en ½uvre sous une forme appropriée. Les améliorations visées ne sont cependant pas détaillées.

Autres propositions acceptées

En parallèle à la prise de connaissance du rapport de Deloitte Suisse, les actionnaires d'Axpo ont approuvé toutes les propositions du conseil d'administration. Sur la base des conclusions de l'audit, ils ont ainsi notamment donné décharge à la direction.

L'examen mené par Deloitte s'ajoute à celui demandé par le conseil d'administration d'Axpo et réalisé par la société de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC). Celle-ci s'était tout particulièrement penché sur la gestion des risques du groupe énergétique et plus particulièrement les processus qui ont conduit à la demande de la ligne de crédit auprès de la Confédération.

Comme Axpo l'avait annoncé début décembre, les experts sont arrivés à la conclusion que le groupe énergétique avait géré les risques du marché l'an dernier de manière "appropriée et selon les normes usuelles de la branche".

Demandée par les cantons de Zurich - plus gros actionnaire d'Axpo avec les Forces motrices du canton de Zurich (EKZ) - et d'Argovie, la décision de procéder à un audit supplémentaire avait été acceptée à l'unanimité. Le catalogue de questions élaboré n'avait pas été dévoilé pour des raisons de protection des données.

Fin avril, le Conseil fédéral, inquiet d'un éventuel black-out, a proposé un mécanisme de sauvetage. Doté de 10 milliards de francs, il permet de fournir rapidement aux trois fournisseurs principaux Alpiq, Axpo et BKW des liquidités sous la forme de prêt.

Axpo a ainsi obtenu un crédit de quatre milliards de francs dans ce cadre. Au vu des énormes fluctuations de prix sur les marchés de l'énergie, l'aide demandée en urgence devait empêcher que le plus grand groupe énergétique suisse ne devienne insolvable et n'entraîne d'autres entreprises dans sa chute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève Aéroport fait décoller ses résultats en 2022

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Le nombre de passagers passant par l'aéroport de Genève a plus que doublé en 2022, avec plus de 14 millions de voyageurs. Un résultat qui reste inférieur aux 17,9 millions enregistrés en 2019. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'aéroport de Genève a effacé sa perte sur l'exercice 2022. Le nombre de passagers doublé et la progression des mouvements aériens ont notamment porté les résultats de l'entreprise vers le bénéfice.

Au 31 décembre, Genève Aéroport affichait un bénéfice net de 46,3 millions de francs contre une perte de 88,9 millions en 2021, rapporte un communiqué mardi.

Le chiffre d'affaires a doublé à 423,1 millions. Les revenus aéronautiques ont suivi la même courbe (+130,7%), favorisés par la reprise du trafic aérien et par les redevances aéronautiques haussées le 1er juillet 2021 sur une année pleine, à 4,45 francs par passagers.

Les recettes non-aéronautiques, provenant des commerces, parkings et loyers, ont augmenté de 72,5%.

L'exploitant du tarmac de Cointrin avait publié mi-janvier les chiffres relatifs à sa fréquentation. Le nombre de passagers a plus que doublé (+137,8%) en 2022, avec plus de 14 millions de voyageurs. Ce résultat reste inférieur aux 17,9 millions enregistrés en 2019.

Réductions d'effectifs

Le total des atterrissages et décollages a atteint plus de 160'000 mouvements, une augmentation de 64,4% par rapport à 2021, mais 12,3% de moins qu'en 2019. Du côté de l'aviation d'affaires, la progression est de 16%.

La reprise du trafic aérien a entraîné des dépenses d'exploitation à hauteur de 264,7 millions. Au cours de l'année, l'aéroport a réduit ses effectifs, passant de 998 postes équivalents plein temps à 972. Les charges ont augmenté de 19,9 millions.

L'entreprise a mené 140 projets contre 75 l'exercice précédent, pour un investissement d'environ 60 millions.

Easyjet arrive en tête des compagnies aériennes opérant au sein de l'aéroport avec une part de marché de 49,6%, toujours loin devant Swiss à 11,5% et British Airways avec 4,7%. Les trois destinations les plus fréquentées sont Londres, Paris et Porto. Au total, 146 destinations sont désormais accessibles depuis Genève, contre 139 précédemment.

Genève Aéroport a retrouvé l'intégralité de son réseau long-courrier avec le retour d'Air China en février de l'exercice en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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