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Le prix du baril de pétrole continue de chuter

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Les prix du pétrole continuaient à chuter lundi après le déclenchement d'une guerre des prix entre la Russie et l'Arabie saoudite et un effondrement des Bourses mondiales suscitées par la pandémie de coronavirus qui a débouché sur la baisse la plus importante des cours du brut sur une semaine depuis plus d'une décennie.

Le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) est tombé brièvement sous les 30 dollars, chutant de 5,5% dans les échanges du matin en Asie avant de réduire ses pertes. Il s'échangeait à 30,62 dollars le baril vers 7H00 GMT, en baisse de 3,40% par rapport à la fermeture de vendredi.

Le baril de Brent de la mer du Nord cédait lui 5,11% à 32,12 dollars (30,18 francs) le baril vers 7H00 GMT.

La guerre des prix du pétrole a été ouverte la semaine dernière par l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, deux alliés majeurs au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui ont annoncé leur intention d'inonder les marchés mondiaux d'or noir.

Ils répondaient ainsi au refus de la Russie de rejoindre les membres de l'Opep pour soutenir les prix face à la demande fléchissante de brut engendrée par l'épidémie de coronavirus.

Côté demande, les réponses drastiques des Etats pour limiter la propagation du nouveau coronavirus et les restrictions des voyages attisent les craintes d'une récession mondiale.

La chute des prix a eu un répit de courte durée vendredi alors que les opérateurs ont été un peu rassérénés par un plan d'aides à l'économie aux Etats-Unis et le projet d'achat de brut pour les réserves stratégiques américaines.

Mais le baril de Brent a perdu sur l'ensemble de la semaine 25,2% quand celui de WTI a lâché 23%, soit les pertes les plus importantes sur une semaine depuis 2008. Et les analystes s'attendent à ce que la descente continue.

"Les soutiens à la hausse devraient s'effacer alors que le marché continue à digérer la combinaison du Covid-19 et (...) d'un bond massif de l'offre", a souligné Stephen Innes, analyste d'AxiCorp.

"Cette combinaison rare de chocs affectant à la fois la demande et l'offre a provoqué un effondrement du marché du brut alors que les producteurs (...) se préparent à une saturation de l'offre de pétrole dans les semaines qui viennent", a jouté Sukrit Vijayakar de la société Trifecta Consultants.

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Contrats informatiques pour la vaccination: manquements à l'OFSP

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Contrats informatiques liés à la vaccination contre le Covid: manquements constatés à l'OFSP. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'OFSP se fait épingler par le Contrôle fédéral des finances (CDF) pour des manquements en lien avec l'application informatique sur la vaccination contre le Covid-19. Défaut de transparence des contrats, factures inexpliquées, les négligences sont diverses.

Le CDF a constaté "des manquements et des faiblesses dans le processus d’acquisition et dans le contrôle des contrats et des factures" en lien avec le système de gestion des inscriptions à la vaccination et l'enregistrement des données, révèle l'audit publié lundi.

Parmi les reproches adressés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le rapport pointe des factures inexpliquées à hauteur de 2 millions de francs, des conflits d'intérêts et un risque de dépendance vis-à-vis des fournisseurs des prestations, notamment.

L'ensemble des contrats, pour le système lui-même et pour sa maintenance et son développement, portait sur 11,15 millions de francs, auprès de deux fournisseurs.

L'OFSP se défend notamment en invoquant l'urgence qu'il y avait à agir pour suppléer les cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite

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La décision de fermer les écoles a été influencée par les mesures prises à l'étranger, selon Daniel Koch (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique.

"Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation", explique l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 dans une interview accordée aux titres alémaniques du groupe Tamedia.

La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon lui. "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre", raconte M. Koch. Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, "mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort".

Fermeture des frontières inutiles

Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet Daniel Koch. Et les fermetures des frontières ont été inutiles, à ses yeux. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.

Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. "Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations", explique-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fraude aux tests Covid: l'OFSP ordonne de rembourser 1,6 million

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L'OFSP a rendu une décision de remboursement de factures "qui ont probablement été établies à tort" pour un montant de 1,6 million de francs. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/KIRA HOFMANN)

Suite à des soupçons de fraudes avec les tests Covid-19, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a ordonné dans un cas le remboursement d'un montant de 1,6 million de francs pour des factures "émises à tort". Dans un autre cas, il a engagé des poursuites pénales.

L’OFSP poursuit résolument l’examen des tests Covid facturés à tort, indique-t-il jeudi. Il a constitué une équipe chargée d’évaluer tous les cas suspects et de récupérer l’argent injustement versé.

Dans le cadre des coûts des tests, l'office a rendu une décision de remboursement de factures "qui ont probablement été établies à tort" pour un montant de 1,6 million de francs. La décision n'est pas encore entrée en vigueur, ajoute le communiqué, qui ne donne aucun détail sur le prestataire concerné.

L'OFSP a en outre engagé des poursuites pénales concernant le règlement des factures relatives aux coûts des tests. D'autres poursuites pénales ne sont pas exclues à l'avenir, ajoute-t-il.

L'OFSP explique avoir aussi effectué des vérifications sur des factures de consultations médicales, qui ont révélé des anomalies dans certains domaines. Un contrôle approfondi auprès "d'un très petit nombre" de fournisseurs montre qu'ils ont facturé une part disproportionnée de la prestation "entretien détaillé entre le médecin et le patient".

Mesures contre les abus

En septembre, le Contrôle des finances a reproché à la Confédération de ne pas avoir pris assez de mesures contre les abus. En 2020 et 2021, la Confédération a financé des coûts de tests à hauteur de 2,7 milliards de francs.

Comme les tests COVID-19 sont pris en charge par la Confédération, l’OFSP s’engage résolument à ce que le contribuable ne subisse aucun préjudice financier dans ce domaine, assure-t-il. Tous les cas suspects seront évalués.

En novembre dernier, les médias avaient révélé que des tests fantômes auraient été facturés à grande échelle dans le sillage de la crise du coronavirus, tandis que l'OFSP travaillait déjà depuis des mois à dépouiller des factures suspectes. L'association de caisses maladie Santésuisse avait estimé les montants en jeu à quelque 20 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Coronavirus

Vaccination contre le coronavirus recommandée uniquement à certaines personnes à risque

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Le risque d'infection individuel au Covid-19 et de surcharge du système de santé sera faible ce printemps et cet été, anticipe l'OFSP (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) tablent sur une circulation réduite du coronavirus ces prochains mois. Dès avril prochain, la vaccination sera recommandée uniquement à certaines personnes à risque.

Le risque d'infection individuel et de surcharge du système de santé sera faible ce printemps et cet été, anticipe l'OFSP dans un communiqué diffusé jeudi. Les sous-variants d'omicron en circulation actuellement provoquent des infections plutôt légères par rapport aux variants précédents.

Les personnes sans facteur de risque ne sont presque plus susceptibles de tomber gravement malades. Elles ne sont donc l'objet d'aucune recommandation vaccinale pour le printemps et l'été prochain.

La vaccination reste en revanche recommandée pour les personnes vulnérables, uniquement si leur médecin estime qu'elle est nécessaire sur le plan médical et si l'on suppose qu'elle permettra de renforcer temporairement la protection contre une forme grave de la maladie. La dernière vaccination ou infection doit remonter à au moins six mois.

La vaccination reste également recommandée aux personnes présentant une immunodéficience sévère.

Selon les spécialistes, la vaccination n'a qu'un effet limité sur la transmission des virus actuellement en circulation. Si, contre toute attente, une flambée devait se produire, les recommandations vaccinales seraient adaptées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pandémie de Covid à analyser sur la base de preuves, dit un médecin

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Pietro Vernazza est désormais à la retraite (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'ancien médecin-chef en infectiologie et hygiène hospitalière à l'hôpital cantonal de Saint-Gall appelle la Confédération à analyser la pandémie de Covid-19 en se basant sur des preuves. Il critique notamment le fait que les jeunes ont reçu un vaccin à peine connu.

La limite d'âge inférieure pour les vaccins contre le coronavirus aurait dû se situer entre 40 et 60 ans, relève Pietro Vernazza dans un entretien diffusé mardi par la Neue Zuercher Zeitung. "Dans une telle situation, on devrait en principe faire preuve de retenue avec les nouveaux médicaments". A ce jour, les données sur les risques font en grande partie défaut, constate-t-il.

Le médecin désormais à la retraite affirme en outre que la Confédération ne veut pas actualiser les mesures prises pendant la crise sanitaire sur la base de connaissances scientifiques. "Cette tâche a été confiée à Patrick Mathys, le collaborateur de l'OFSP [l'Office fédéral de la santé publique, ndlr] responsable de la préparation à la pandémie", dénonce-t-il.

Rétrospectivement, s'il reconnaît avoir "salué avec euphorie" la vaccination contre le Covid-19, il "serait "aujourd'hui plus prudent" et il ne croirait plus "aussi naïvement les données d'autorisation".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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