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Economie

Le LEB circulera de nouveau de Bercher à Lausanne dès le 15 mai

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Le nouveau tracé souterrain de 1,7 km et 10 mètres de circonférence, sous l'avenue d'Echallens à l'entrée du centre-ville de Lausanne, fera gagner deux minutes de temps de parcours au LEB. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La ligne du LEB reliant le Gros-de-Vaud à Lausanne fonctionnera comme un vrai RER à partir du 15 mai. Après cinq ans d'un gros chantier, il pourra circuler dans son nouveau tunnel percé entre les gares d'Union-Prilly et Lausanne-Chauderon, avec une meilleure cadence.

Le nouveau tracé souterrain de 1,7 km et 10 mètres de circonférence, sous l'avenue d'Echallens à l'entrée du centre-ville, fera gagner deux minutes de temps de parcours, permettant de fiabiliser l'horaire et de préserver des capacités pour encore améliorer l'offre à l'avenir, a déclaré jeudi la présidente du gouvernement vaudois Nuria Gorrite, lors d'une conférence de presse organisée dans le tunnel pour l'annonce de la mise en service dès le 15 mai.

Avec une cadence à 15 minutes et des convois toujours plus longs, il n'était plus possible que le Lausanne-Echallens-Bercher (LEB) circule sur cette avenue très fréquentée. La cohabitation avec le trafic automobile, les cyclistes et les piétons devenait toujours plus dangereuse. La cadence passera à dix minutes à l'horizon 2035.

"Plus sécure"

Sous la grande avenue du centre-ouest de la capitale vaudoise, cette liaison souterraine permettra une circulation des trains en double voie. La galerie relie Prilly à Lausanne, assurant une liaison plus "sécure, robuste et moderne" pour le LEB, notamment entre les gares d'Union-Prilly et de Lausanne-Flon. En surface, elle rendra le trafic automobile et la mobilité douce également plus sûrs.

Avec quelque trois millions de clients annuels de la ligne, "c'est la ligne ferroviaire la plus fréquentée du canton derrière les lignes CFF", a rappelé Mme Gorrite. Elle a aussi souligné que c'était "un immense soulagement pour les cheminots qui n'auront plus à craindre des collisions sur l'avenue d'Echallens".

Directeur du projet du tunnel du Leb, Samuel Barbou a donné quelques chiffres à la mesure de ce gros chantier de cinq ans. Quelque 500 hommes et femmes ont participé aux travaux, le tunnel a été percé à raison de trois mètres par jour et quelque 350'000 tonnes de matériaux ont été excavés au total, soit l'équivalent de sept fois le poids de la cathédrale de Lausanne.

Nombreuses difficultés

Mme Gorrite a rendu hommage aux hommes et femmes de ce chantier relevant de l'exploit technique et humain même au 21e siècle. "Ils ont tout donné". Elle a aussi donné des nouvelles très rassurantes de cinq ouvriers blessés la semaine passée.

Depuis le lancement des travaux en 2017, les équipes ont fait face à des aléas conséquents, n'ont pas caché jeudi les responsables. Dans le parc de la Brouette, la découverte d'un nombre important de tombes du 19e siècle a retardé le démarrage du creusement du puits d'accès.

La géologie du sous-sol était complexe, la roche plus dure qu'attendue, à laquelle se sont ajoutées des émanations de soufre inattendues. La pandémie du coronavirus a également compliqué l'avancement des travaux. "Nous avons pu garder le cap malgré les tempêtes répétitives", s'est félicitée Mme Gorrite.

Important surcoût

Toutes ces difficultés vont toutefois engendrer un surcoût à l'enveloppe initiale de 140 millions de francs, a annoncé Mme Gorrite, interrogée sur le sujet par les médias. La présidente du Conseil d'Etat l'a évalué à environ 30 millions de francs.

Le projet du tunnel du LEB est porté par le Canton de Vaud et les travaux sont pilotés par les Transports publics de la région lausannoise (tl) sur mandat de la compagnie du LEB. Le financement est assuré par le Canton et la Confédération, reconnaissant le caractère primordial de rendre plus performante l'infrastructure ferroviaire d'un train qui relie le Gros-de-Vaud au centre lausannois depuis près de 150 ans.

L'inauguration officielle aura lieu le samedi 14 mai avec une journée ouverte au public qui pourra utiliser en primeur la ligne et le tunnel. La mise en service commerciale aura lieu le lendemain.

A noter qu'un projet de revalorisation de l'espace public sur l'avenue d'Echallens est prévu de façon progressive entre 2022 et 2027. Il conciliera de façon équilibrée des fonctions d'axe de mobilité, de lieu de vie et de centralité de quartier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

1 commentaire

1 commentaire

  1. Schmilinsky

    3 mai 2022 à 11 h 28 min

    10m de circonférence???

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Economie

La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre

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Sergio Ermotti, directeur général d'UBS, devant l'assemblée générale du groupe à Bâle ce mercredi. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'intégration de l'entité helvétique de Credit Suisse dans la structure d'UBS en Suisse devrait se conclure avant la fin du 3e trimestre, estime Sergio Ermotti, directeur général du géant aux trois clés.

Des mesures de restructuration et d'optimisation importantes seront encore nécessaires avant que la grande banque puisse profiter des avantages de la fusion, a-t-il fait savoir. L'année 2024 se dessine comme décisive dans l'atteinte des objectifs d'UBS, déclare Sergio Ermotti, selon le texte de son discours à l'assemblée générale du groupe à Bâle. Mais l'intégration du Credit Suisse au groupe bancaire est "un marathon, non pas un sprint", a-t-il souligné.

Ainsi, si la fusion des deux banques suisses devrait avoir lieu "avant la fin du troisième trimestre", UBS devra "peut-être sacrifier une partie de la rentabilité et de la croissance déclarées à court terme", a-t-il averti. Toutefois, "nous sommes convaincus que cela renforcera la qualité et la stabilité de notre potentiel de revenus à long terme", a ajouté le patron de l'UBS.

Parmi les principales priorités pour le premier semestre de cette année, figurent la fusion et le transfert des activités américaines en une seule société holding intermédiaire, détaille Sergio Ermotti. "L'achèvement de ces fusions d'entités juridiques nous permettra de réaliser des avantages en termes de coûts, de capital et de financement", affirme-t-il. Elles constituent également une condition préalable à la première vague de migration des comptes.

A partir du deuxième semestre 2024, UBS pourra alors progressivement mettre hors service les anciennes plates-formes de Credit Suisse. "Ce processus se poursuivra jusqu'en 2025, avant que nous ne nous rapprochions de notre état cible en 2026", indique le CEO.

Dans son discours, Sergio Ermotti critique l'argument selon lequel l'UBS disposerait d'une garantie implicite de l'Etat, le qualifiant de "factuellement inexact". Le responsable fait référence au capital absorbant les pertes de l'UBS, qui s'élève au total à environ 200 milliards de dollars. "Les risques d'UBS sont supportés par les actionnaires, et par les détenteurs d'instruments AT1 et d'obligations TLAC absorbant les pertes, pas par les contribuables", selon lui.

En outre, les coûts de financement sont structurellement bien plus élevés pour la banque aux trois clés que pour les banques bénéficiant d'une garantie de l'Etat, a-t-il soutenu. De même, les notations que l'UBS obtient des agences de notation sont plus basses que celles des banques qui bénéficient d'une garantie implicite ou explicite de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Groupe Syz augmente son bénéfice net en 2023

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Le groupe bancaire Syz entend consolider sa base de clientèle en 2024 et diversifier ses activités (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le groupe bancaire Syz a fait progresser son bénéfice net en 2023. La direction souligne une "évolution significative" de ses principales entités, en dépit d'un contexte macroéconomique complexe.

Le groupe genevois a enregistré un bénéfice net en hausse de 16% à 7,5 millions de francs sur un an, indique un communiqué diffusé mercredi. La masse sous gestion - composé de Banque Syz, Syz Capital et Syz Asset management - est restée stable à 23,1 milliards.

En termes de capitalisation, Groupe Syz présentait fin décembre un ratio de fonds propres durs (CET1) de 28,3%, en recul de 1,4 point de pourcentage. Concernant les différentes entités, le chiffre d'affaires de Banque Syz s'est établi à 110,2 millions, soit 1% de plus qu'en 2022. Le bénéfice net a de son côté fortement avancé de 51% à 13,7 millions.

Pour 2024, le groupe bancaire familial se dit concentré sur sa stabilité et sa vision stratégique en continuant à "consolider notre base de clientèle, approfondir notre expertise sur les marchés clés, tout en innovant et en diversifiant l'ensemble de nos activités".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Resolve maintient le cap de la croissance

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La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance.

A la fin de l'année dernière, le volume hypothécaire sous gestion s'élevait à environ 882 millions de francs. D'ici fin 2024, le volume total devrait encore augmenter de 35% pour atteindre 1,2 milliard. Cette dynamique sera également soutenue par l'évolution du premier trimestre, précise-t-on dans le communiqué.

Fondée en 2018, Resolve conseille les acquéreurs et les propriétaires de biens immobiliers sur le financement et la commercialisation de propriétés. L'entreprise compte actuellement 44 collaborateurs et huit succursales en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'AVS et l'AI ont bouclé sur des résultats positifs en 2023

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L'AVS a bouclé 2023 sur des résultats positifs (image d'illustration). (© KEYSTONE/GORAN BASIC)

L'AVS et l'AI ont bouclé l'année 2023 sur des résultats de répartition positifs, tout comme le régime des APG. Ce malgré la grande instabilité des marchés financiers, note mardi l'organisme Compenswiss.

L'AVS termine l'exercice 2023 sur un résultat de répartition positif de 1,2 milliard de francs. Malgré la hausse des charges par rapport à l'année précédente, les produits de l'AVS, également en augmentation, ont dépassé les charges en 2023, écrit Compenswiss dans un communiqué. Le résultat d'exploitation s'élève à 2,9 milliards.

Le résultat de répartition de l'AI, à 50 millions de francs, est positif pour la deuxième fois consécutive depuis la fin du financement complémentaire de l'AI en 2018, poursuit Compenswiss. Le résultat d'exploitation se monte à 206 millions, ce qui ne permet encore aucune réduction de la dette de l'AI envers l'AVS.

Du côté des APG, le résultat de répartition est aussi dans le vert, à 173 millions. Le résultat d'exploitation est de 246 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Zéro émission en 2050: l'Europe n'est pas prête

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La plupart des voitures thermiques actuelles émettent toujours la même quantité de CO2 qu'il y a 12 ans, selon l'un des auteurs du rapport (image prétexte). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

L'objectif de zéro rejet de gaz à effet de serre dans l'UE pour les automobiles neuves à partir de 2035 sera difficile à atteindre, les trois conditions nécessaires n'étant pas réunies. C'est ce que montre un rapport de la Cour des comptes européenne publié lundi.

Premier "échec": la réduction des émissions de CO2 des voitures à moteur thermique (à essence et diesel). L'instance indépendante de contrôle des finances de l'UE souligne que les rejets des voitures neuves n'ont commencé à baisser qu'en 2020, "soit 11 ans après l'entrée en vigueur du premier règlement en la matière".

"Malgré des ambitions fortes et des exigences strictes, la plupart des voitures thermiques actuelles émettent toujours la même quantité de CO2 qu'il y a 12 ans", souligne Nikolaos Milionis, l'un des auteurs.

Le développement des carburants alternatifs (biocarburants, carburants de synthèse, hydrogène) constitue le deuxième axe identifié par la Cour. Mais les auteurs "ont mis en évidence l'absence d'une feuille de route précise et stable pour résoudre les problèmes à long terme du secteur: la quantité de carburant disponible, les coûts et le respect de l'environnement", expliquent-ils.

"Dépendance extrême" de l'Europe

La troisième voie est le développement des véhicules électriques. Mais l'UE doit améliorer "de manière significative" sa compétitivité, surtout pour fabriquer des batteries. "L'industrie européenne des batteries est à la traîne", malgré "des aides publiques importantes", relèvent les auteurs: "moins de 10% de la capacité de production mondiale" est basée en Europe et la Chine "détient à elle seule 76% des capacités mondiales".

"Nous voulons attirer l'attention sur les faibles capacités de production et les risques liés aux importations de batteries", a souligné Afonso De Castro Malheiro, l'un des auteurs, lundi en présentant le rapport à la presse.

Le document relève la "dépendance extrême" de l'Europe "aux importations de ressources en provenance de pays tiers avec lesquels elle ne dispose pas d'accords commerciaux satisfaisants" ou présentant "des risques géopolitiques pour l'autonomie stratégique de l'Europe", "sans parler des conditions sociales et environnementales dans lesquelles ces matières premières sont extraites."

Ainsi, l'Europe "importe 87% de son lithium brut d'Australie, 80% de son manganèse d'Afrique du Sud et du Gabon, 68% de son cobalt de la République démocratique du Congo et 40% de son graphite de Chine".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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