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Economie

Lausanne prend des mesures pour éviter une pénurie

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Le municipal lausannois Xavier Company a annoncé jeudi les premières mesures de la capitale vaudoise pour limiter la consommation d'énergie durant l'hiver. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A son tour, la Ville de Lausanne prend des mesures pour éviter une pénurie d'énergie cet hiver. La capitale vaudoise réduit le chauffage des bâtiments de son administration, éteint certains parcs et bâtiments. Les éclairages de Noël sont maintenus, mais réduits.

Après les annonces des cantons de Neuchâtel ou de Valais, mais aussi de villes comme Zurich, Lausanne a indiqué jeudi qu'elle allait diminuer le chauffage de son administration. Il sera abaissé à 20,5 degrés dans les bureaux et les temples, à 18 degrés dans les ateliers, couloirs et salles de gymnastique.

Par rapport aux précédents hivers, cela correspond à une diminution de deux à trois degrés en fonction des bâtiments, a expliqué jeudi devant la presse Xavier Company, le municipal en charge des Services industriels de Lausanne (SiL).

Ces baisses correspondent à une économie d'énergie de 15 à 20% en matière de chauffage, dans la lignée de l'objectif de la Confédération (15% d'économie). Jugée "indispensable", cette mesure sera mise en oeuvre dès octobre.

Concernant l'éclairage public, l'élu des Verts a relevé que la Ville avait "peu de marge de manoeuvre" et devait se conformer à des obligations cantonales ou fédérales, par exemple pour éclairer les passages piétons. Il a souligné qu'une extinction généralisée n'était de toute façon pas souhaitée, l'éclairage public répondant à un besoin de sécurité, particulièrement en milieu urbain.

Garder un Noël festif

Les autorités lausannoises ont toutefois procédé à une "pesée des intérêts" pour prendre des mesures "acceptables" et possibles techniquement. Certains sites seront ainsi éteints dès octobre, comme les parcs de Milan et de l'Elysée, la place de la Navigation ou encore l'éclairage piétonnier des quais d'Ouchy et de Belgique.

Il en sera de même pour certains monuments "emblématiques": cheminée de Pierre-de-Plan, pavillon Thaï et tour Haldimand. Seules la Cathédrale et l'église St-François resteront illuminées, mais jusqu'à 23h00 seulement.

Les éclairages de Noël seront maintenus, sachant qu'ils consomment relativement peu, soit l'équivalent de cinq ménages, a expliqué Xavier Company. "Nous avons aussi voulu maintenir un esprit festif, surtout après deux hivers marqués par le Covid-19", a-t-il relevé. Ces éclairages seront toutefois installés sur moins de rues et sur une période plus courte.

Le festival Lausanne Lumières et Bô Noël, subventionnés par la Ville, ont été approchés. Le premier a décidé de diminuer de 50% le nombre d'oeuvres lumineuses, tandis que le second planifie une réduction de 20% de sa consommation électrique.

A noter aussi que la Société coopérative des commerçants lausannois et le Trade Club Vaud ont pris les devants pour lutter, eux aussi, contre le gaspillage. Ils recommandent à leurs membres d'éteindre leurs vitrines et enseignes une heure après la fermeture, et de les rallumer seulement une heure avant l'ouverture.

"Faire sa part"

Avec ses annonces du jour, la Ville de Lausanne souhaite "faire sa part et montrer l'exemple aux entreprises et ménages", a continué Xavier Company. Il a parlé d'une "première salve de mesures", qui ne seront "probablement pas les dernières". Selon lui, il faut tout entreprendre pour éviter de devoir prendre "des mesures plus contraignantes" dans les semaines à venir.

Il a précisé que des cellules de crise étaient en train d'étudier les risques concrets d'une pénurie, avec notamment des plans de délestage qui impliquent de couper à intervalles réguliers l'électricité de quartiers entiers. Lausanne communiquera à ce sujet en octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Resolve maintient le cap de la croissance

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La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance.

A la fin de l'année dernière, le volume hypothécaire sous gestion s'élevait à environ 882 millions de francs. D'ici fin 2024, le volume total devrait encore augmenter de 35% pour atteindre 1,2 milliard. Cette dynamique sera également soutenue par l'évolution du premier trimestre, précise-t-on dans le communiqué.

Fondée en 2018, Resolve conseille les acquéreurs et les propriétaires de biens immobiliers sur le financement et la commercialisation de propriétés. L'entreprise compte actuellement 44 collaborateurs et huit succursales en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'AVS et l'AI ont bouclé sur des résultats positifs en 2023

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L'AVS a bouclé 2023 sur des résultats positifs (image d'illustration). (© KEYSTONE/GORAN BASIC)

L'AVS et l'AI ont bouclé l'année 2023 sur des résultats de répartition positifs, tout comme le régime des APG. Ce malgré la grande instabilité des marchés financiers, note mardi l'organisme Compenswiss.

L'AVS termine l'exercice 2023 sur un résultat de répartition positif de 1,2 milliard de francs. Malgré la hausse des charges par rapport à l'année précédente, les produits de l'AVS, également en augmentation, ont dépassé les charges en 2023, écrit Compenswiss dans un communiqué. Le résultat d'exploitation s'élève à 2,9 milliards.

Le résultat de répartition de l'AI, à 50 millions de francs, est positif pour la deuxième fois consécutive depuis la fin du financement complémentaire de l'AI en 2018, poursuit Compenswiss. Le résultat d'exploitation se monte à 206 millions, ce qui ne permet encore aucune réduction de la dette de l'AI envers l'AVS.

Du côté des APG, le résultat de répartition est aussi dans le vert, à 173 millions. Le résultat d'exploitation est de 246 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Zéro émission en 2050: l'Europe n'est pas prête

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La plupart des voitures thermiques actuelles émettent toujours la même quantité de CO2 qu'il y a 12 ans, selon l'un des auteurs du rapport (image prétexte). (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

L'objectif de zéro rejet de gaz à effet de serre dans l'UE pour les automobiles neuves à partir de 2035 sera difficile à atteindre, les trois conditions nécessaires n'étant pas réunies. C'est ce que montre un rapport de la Cour des comptes européenne publié lundi.

Premier "échec": la réduction des émissions de CO2 des voitures à moteur thermique (à essence et diesel). L'instance indépendante de contrôle des finances de l'UE souligne que les rejets des voitures neuves n'ont commencé à baisser qu'en 2020, "soit 11 ans après l'entrée en vigueur du premier règlement en la matière".

"Malgré des ambitions fortes et des exigences strictes, la plupart des voitures thermiques actuelles émettent toujours la même quantité de CO2 qu'il y a 12 ans", souligne Nikolaos Milionis, l'un des auteurs.

Le développement des carburants alternatifs (biocarburants, carburants de synthèse, hydrogène) constitue le deuxième axe identifié par la Cour. Mais les auteurs "ont mis en évidence l'absence d'une feuille de route précise et stable pour résoudre les problèmes à long terme du secteur: la quantité de carburant disponible, les coûts et le respect de l'environnement", expliquent-ils.

"Dépendance extrême" de l'Europe

La troisième voie est le développement des véhicules électriques. Mais l'UE doit améliorer "de manière significative" sa compétitivité, surtout pour fabriquer des batteries. "L'industrie européenne des batteries est à la traîne", malgré "des aides publiques importantes", relèvent les auteurs: "moins de 10% de la capacité de production mondiale" est basée en Europe et la Chine "détient à elle seule 76% des capacités mondiales".

"Nous voulons attirer l'attention sur les faibles capacités de production et les risques liés aux importations de batteries", a souligné Afonso De Castro Malheiro, l'un des auteurs, lundi en présentant le rapport à la presse.

Le document relève la "dépendance extrême" de l'Europe "aux importations de ressources en provenance de pays tiers avec lesquels elle ne dispose pas d'accords commerciaux satisfaisants" ou présentant "des risques géopolitiques pour l'autonomie stratégique de l'Europe", "sans parler des conditions sociales et environnementales dans lesquelles ces matières premières sont extraites."

Ainsi, l'Europe "importe 87% de son lithium brut d'Australie, 80% de son manganèse d'Afrique du Sud et du Gabon, 68% de son cobalt de la République démocratique du Congo et 40% de son graphite de Chine".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'ex-patron de la BCGE a touché 1,9 million de francs en 2023

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Blaise Goetschin est aujourd'hui respectivement administrateur et vice-président des conseils d'administration d'Arab Bank (Switzerland) et de Gonet & Cie. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ancien directeur général de la Banque cantonale de Genève (BCGE), Blaise Goetschin, a perçu en 2023 une rémunération brute totale de 1,9 million de francs, contre environ 1,8 million un an plus tôt.

Le salaire fixe de M. Goetschin est resté inchangé à 728'196 francs, tandis que la part variable a augmenté de 13,8% à 1,2 million, indique le rapport annuel paru lundi.

Pour l'ensemble de la direction, la rétribution brute a totalisé 6,7 millions, après 6,1 millions l'année précédente. Concernant le conseil d'administration, l'enveloppe est passée de 1,2 million à 1,3 million en 2023.

Après un quart de siècle à la tête de la BCGE, M. Goetschin a quitté son poste le 5 avril. Il est aujourd'hui respectivement administrateur et vice-président des conseils d'administration d'Arab Bank (Switzerland) et de Gonet & Cie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les Suisses rêvent toujours de posséder leur propre logement

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La demande pour les appartements en copropriété a augmenté l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

La demande pour les appartements en copropriété a augmenté l'an dernier, mais pas dans toutes les régions, comme le montre une étude du marché immobilier en ligne publiée lundi.

Le volume de publicités pour les appartements en copropriété, qui avait diminué de près de 6% en 2022, s'est nettement redressé en 2023: il a enregistré une croissance robuste de près de 20%, selon l'analyse du marché immobilier en ligne du portail ImmoScout24 en collaboration avec l'association des propriétaires de logements HEV Schweiz et le Swiss Real Estate Institute.

La raison de cette augmentation réside dans la baisse des taux d'intérêt à long terme au cours de l'année dernière, d'autant plus qu'environ 80% des propriétaires en Suisse financent leur bien immobilier avec des hypothèques à taux fixe. Le taux d'intérêt moyen d'une hypothèque à taux fixe sur cinq ans était d'environ 2,9% au premier trimestre 2023, alors que sa valeur était tombée à environ 2,2% à la fin de 2023.

Pour Martin Waeber, directeur pour les investissements immobiliers chez SMG Swiss Marketplace Group, les résultats de cette analyse montrent qu'il n'y a pratiquement rien qui puisse ébranler le marché immobilier suisse. "Posséder son propre chez soi, que ce soit un appartement ou une maison, continue de faire rêver", affirme Martin Waeber. "La persistance de la demande est en fin de compte due aux terrains, particulièrement rares en Suisse", ajoute-t-il.

Cependant, cette expansion nationale des offres ne s'est pas traduite par une durée plus longue des annonces publicitaires; au contraire, avec une moyenne de 76 jours, elle a même diminué d'un jour par rapport à l'année précédente.

La combinaison de l'évolution de la durée des annonces et du nombre d'annonces permet de tirer des conclusions sur la demande dans les différentes régions. Ainsi, l'an dernier, la demande a notamment augmenté dans les cantons de Vaud, du Valais, du Tessin et dans l'Espace Mittelland. A l'opposé, la Suisse orientale a enregistré une légère baisse. Dans le nord-ouest de la Suisse, la demande est restée pratiquement inchangée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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