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Culture

Genève traque la domiciliation fictive

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A Genève, une unité d'enquêteurs a été créée par l'Etat pour lutter contre la fraude aux prestations sociales, la fraude fiscale et la domiciliation fictive. L'équipe est opérationnelle depuis le 1er mars, a indiqué lundi Pierre Maudet.

Les fraudes aux prestations sociales sont pénalement répréhensibles depuis le 1er octobre dernier, a rappelé le conseiller d'Etat. Une amnistie avait été décrétée par le canton de Genève peu avant cette échéance pour permettre aux gens à l'aide sociale d'annoncer leurs biens non déclarés et de régulariser sans risque leur situation.

Le temps de la tolérance est désormais révolu. "Après la carotte, c'est le bâton", a souligné le magistrat responsable du département de la sécurité et de l'économie. Outre la fraude aux prestations sociales, le canton a décidé d'étendre les compétences de ses enquêteurs à la fraude fiscale et à la domiciliation fictive.

Cette dernière concerne la personne qui élit domicile à l'étranger, à Monaco ou à Dubaï par exemple, tout en continuant d'avoir ses intérêts principaux à Genève et à passer beaucoup de temps sur les bords du Léman. Mais elle comprend aussi celui qui déclare habiter dans un autre canton, mais qui gagne l'essentiel de son argent à Genève.

Le canton n'a pas de chiffres précis à donner sur le nombre de cas. "Nous avons simplement des indices", a noté M. Maudet. Ces fraudes qui sont désormais pourchassées par l'unité d'enquêteurs représenteraient entre 3 et 7% des dépenses sociales, soit une somme pouvant totaliser jusqu'à 85 millions de francs.

Sévérité genevoise

Lors du bilan annuel de l'office cantonal de la population et des migrations (OCPM) devant les médias, M. Maudet a aussi parlé des expulsions judiciaires qui découlent des dispositions fédérales entrées en vigueur en octobre 2016. Dans ce domaine, Genève figure parmi les cantons les plus zélés.

L'an dernier, 283 décisions d'expulsion ont été prononcées. Et 139 ont été exécutées par l'OCPM, dont 124 par renvois. "C'est probablement un record en Suisse", a fait remarquer le conseiller d'Etat genevois. Une expulsion peut être reportée, par exemple, à cause de la situation problématique dans le pays de destination.

Le bilan 2017 de l'OCPM a aussi permis de savoir que le canton de Genève allait bientôt atteindre les 500'000 habitants. A la fin du mois de décembre, le nombre de résidents s'élevait à 498'221. Le demi-million devrait être franchi d'ici à septembre, selon le directeur de l'office cantonal de la statistique Hervé Montfort.

Source : ATS

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Culture

Marc Hollogne embarque le Béjart Ballet Lausanne en "Nivagation"

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Le BBL prépare un nouveau spectacle, Nivagation, à voir dès le 16 décembre au Théâtre de Beaulieu. (© Nivagation©BBL-Jean-Guy_Python)

Le metteur en scène belge Marc Hollogne embarque le Béjart Ballet Lausanne (BBL) dans "Nivagation", un spectacle chorégraphié par Gil Roman. A découvrir en première mondiale du 16 au 22 décembre au Théâtre de Beaulieu à Lausanne.

Deux ballets de Maurice Béjart garnissent également l'affiche: "Concerto en ré" et "Adage pour deux".

Six ans après avoir fait interagir Maurice Béjart avec les danseurs de sa compagnie dans "Dixit", l’artiste et cinéaste belge Marc Hollogne a écrit un nouveau spectacle mêlant réel et virtuel pour la compagnie, "Nivagation". Une oeuvre tenant "autant de la divagation que de la navigation", promet le BBL.

Dans ce voyage initiatique chorégraphié par le directeur artistique du BBL Gil Roman, "un grand écran projette un film", résume Marc Hollogne. "Nous sommes au cinéma. S’y déploie le quotidien d’un ouvrier, usé, brisé. Un incident le projette dans son passé. Un passé douloureux. L’écran se lève. L’ouvrier s’évade. Nous sommes au théâtre. Des danseurs apparaissent. Ils poursuivent le récit. L’art de la danse et celui de l’image jouent à se compléter."

Tendresse et virtuosité

En première partie, le BBL proposera "Concerto en ré" pour la première fois depuis 2002. Sur la partition d’Igor Stravinsky, Maurice Béjart réglait un ballet sans anecdote ni message sinon "les rapports harmonieux du temps et de l’espace", écrivait-il alors.

"Des formes jamais figées s’enroulent et se déroulent autour de mélodies et de constructions rythmiques subtiles, et, au milieu de ce 'jeu', un instrument qui est à la fois tendresse et virtuosité, brillance technique et sensualité ; la femme: une danseuse."

Cerise sur le gâteau, enfin, avec "Adage pour deux": un pas de deux emprunté à Malraux ou la Métamorphose des dieux, créé en 1986 au Cirque Royal à Bruxelles. La musique est signée Ludwig van Beethoven.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'artiste suisse Ted Scapa est décédé à l'âge de 92 ans

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En tant que dessinateur, l'artisteb a dessiné pendant des années pour la presse internationale, et publié de nombreux livres pour enfants et recueils de bandes dessinées. La plupart du temps, il crée une série d'images sur un même thème. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'artiste suisse Ted Scapa est décédé à l'âge de 92 ans. La famille a confirmé à l'agence de presse Keystone-SDA un article paru sur le portail d'information blick.ch.

Né à Amsterdam en 1931, Ted Scapa s'est fait connaître du grand public grâce à l'émission pour enfants "Das Spielhaus", diffusée à la télévision suisse dans les années 1960 et 1970.

En tant que dessinateur, l'artiste a dessiné pendant des années pour la presse internationale, et publié de nombreux livres pour enfants et recueils de bandes dessinées. La plupart du temps, il crée une série d'images sur un même thème.

Ted Scapa a habité pendant des années à Vallamand VD, au bord du lac de Morat. Depuis février 2021, l'artiste vivait dans une résidence pour personnes âgées à Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le robot, star de l'Espace des inventions à Lausanne

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L'exposition ne s'intéresse pas uniquement aux robots de type humanoïde, mais à la robotique au sens large (photo symbolique). (© Keystone/EPA/FRANCK ROBICHON)

L'Espace des inventions à Lausanne consacre sa nouvelle exposition de découverte scientifique aux robots. Conçue en collaboration avec le Centre LEARN de l'EPFL, elle propose d'explorer l'univers "vaste et étonnant" de la robotique, de questionner les enjeux sociétaux qui lui sont liés grâce à une scénographie ludique et accessible. A découvrir jusqu'au 30 novembre 2024.

Quand on dit "robot", la plupart d'entre nous pense probablement à C-3PO dans "Star Wars" ou à Optimus Prime dans "Transformers". Les dessins animés, le cinéma et la littérature fourmillent de robots humanoïdes, créés à l'image de l'humain. En réalité, la majorité des robots d'aujourd'hui ne nous ressemble guère, soulignent les responsables dans leur dossier de presse.

Mais alors à quoi ressemblent réellement les robots utilisés dans le monde actuel? De quoi sont-ils constitués? Dans quel environnement évoluent-ils et quelles tâches leur confie-t-on? "Robots" aborde de nombreuses questions techniques et sociétales en lien avec la robotique au sens large.

"La scénographie, pensée pour être ludique et accessible, invite visiteurs et visiteuses à interagir avec les contenus, à adopter une démarche active et joueuse, à manipuler et à expérimenter", écrivent-ils. Cette exposition s'adresse aux enfants dès l'âge de 7 ans, mais saura satisfaire tout adulte curieux d'en apprendre davantage sur ce sujet très actuel, relèvent-ils.

Durant les heures d'ouverture, des animateurs se tiennent à disposition pour répondre aux questions, échanger et proposent des démonstrations de robots. L'exposition est accompagnée d'un programme d'animations et d'ateliers, adapté aussi bien aux écoles qu'au public.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Morges: rétrospective des temps forts de l'année 2023

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La rétrospective 2023 du dessin de presse est à découvrir à Morges jusqu'en février. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Maison du dessin de presse à Morges (VD) retrace un an d'actualité à travers le regard des dessinateurs de presse suisses. Après trois ans d'exposition dans la Grande-Rue, la "Rétro 2023" est à nouveau à découvrir en intérieur jusqu'au 4 février.

Cette rétrospective 2023 regroupe près de 180 illustrations réalisées par une trentaine de dessinateurs de presse. L'entrée est libre.

Parmi les thèmes abordés figurent la débâcle de Credit Suisse absorbé par UBS, les changements d'horaire des CFF ou encore les révélations sur les abus sexuels de l'Eglise catholique. Il y est aussi question des crises climatiques, de même que de la guerre en Ukraine et au Proche-Orient.

Au revoir Alain Berset

A côté des dessins de presse illustrant chronologiquement l'année écoulée, un espace est dédié spécialement au président de la Confédération Alain Berset. L'occasion, au moment de son départ, de retracer ses douze années sous la Coupole. Une cinquantaine de dessins sont présentés, entre archives et inédits.

Sur un autre mur, le public pourra découvrir la nouvelle production de la RTS consacrée aux dessinateurs et dessinatrices de presse. Cette série, intitulée "Sketch", suit durant 4 à 5 minutes un artiste à la recherche d'une idée jusqu'à la publication du dessin.

Deux affiches

La Maison du dessin de presse a opté cette année pour deux affiches: l'une dynamique avec Alain Berset s'envolant du Palais fédéral et signée Alex, l'autre plus graphique signée Chappatte d'après une oeuvre de Patricia von Niederhäusern. Son dessin utilise une imagerie très suisse pour ironiser sur le débat autour des axes autoroutiers et de leurs bouchons.

Pour la cinquième année consécutive, l'exposition est accompagnée de son catalogue, toujours en format BD. Une sélection de 85 dessins parmi ceux montrés à Morges, avec un équilibre des signatures.

www.mddp.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le monde punk et bricolé du Chaux-de Fonnier Louis Jucker à Vidy

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Le Chaux-de-Fonnier Louis Jucker a déposé ses valises musicales à Vidy-Lausanne pour quelques jours. (© Théâtre Vidy-Lausanne)

Louis Jucker, en tournée en Suisse romande et à Berne, se produit jusqu'au 15 décembre à Vidy-Lausanne, avec le Nouvel Ensemble Contemporain. Ce musicien poète punk vient bricoler des sons avec ses valises et ses objets de récup transformés en instruments de musique.

Louis Jucker a joué jeudi soir dans une petite salle de Vidy-Lausanne devant une centaine de personnes. Comme si elle remplaçait les clubs de 50 ou 100 places, qui n'existent plus à Lausanne avec la fermeture du Bourg et du Romandie.

Louis Jucker, on se souvient du discours qu'il a prononcé quand il a reçu un prix de la musique de l'Office fédéral de la culture en 2021. Le Chaux-de-Fonnier, cheveux noirs, encore plus frisés que Cat Stevens à ses débuts, défendait les friches urbaines pour permettre aux artistes mais aussi aux habitants de pouvoir créer plus librement. "J'adhère toujours à cette idée, même si c'est une cause perdue", a dit à Keystone-ATS le jeune homme de 36 ans, architecte de formation, qui vit désormais entre la Chaux-de-Fonds et Lausanne.

Jouer de la machine à écrire

Pratiquant l'humour et l'absurde dans le plus pur esprit anarchiste de l'Arc jurassien, il arrive sur scène avec sa valise et une quantité d'objets improbables transformés en instruments de musique, comme une machine à écrire. Il a aussi métamorphosé des valises en guitare et en basse, dont joue la contrebassiste lausannoise, Jocelyne Rudasigwa.

Qu'on ne s'y trompe pas, car au-delà d'une certaine naïveté que Louis Jucker affiche, une posture qu'il revendique, lui et les musiciens du Nouvel Ensemble Contemporain - ils sont six sur scène -, sont des artistes de haut vol.

Le trentenaire, qui chante en anglais - "c'est pour moi la langue du chant et du rêve" - a étudié enfant le violoncelle au Conservatoire: "J'en ai joué récemment en studio, sur le dernier disque d'Emilie Zoé.

Un label, pépinière de talents

Cette chanteuse, musicienne et compositrice lausannoise, joue sur le label Hummus Records que Louis Jucker a contribué à fonder à La Chaux-de-Fonds. Comme lui, elle a été primée par un prix suisse de la musique (2020) à l'instar de plusieurs autres artistes de ce label, à savoir le guitariste chaux-de-fonnier Jona Nido (2022), la chanteuse fribourgeoise Laure Betris, aka Kassette (2018) ou le batteur biennois Lionel Friedli (2021).

A Vidy, il invite encore sur scène différents créateurs les 9 - Louis Schild et Antoinette Rychner - et 14 décembre - le trio féminin genevois post-punk Massicot avec Simone Aubert, Colline Grosjean et Mara Krastina ainsi que le plasticien jurassien Augustin Rebetez.

Il propose également un atelier pour créer ses instruments et en jouer, le 9 décembre. Trois jours plus tard il invite à une lecture avec l'écrivaine du Jura bernois Myriam Wahli et ses instruments valises à la Chapelle de la gare, à Chavannes-près-Renens.

Il poursuit ensuite en Suisse romande début 2024 au Théâtre de Beausobre à Morges le 13 janvier, à Berne au Bee-Flat le 14 janvier, à Yverdon au Théâtre Benno Besson le 1er mars et à la Ferme-Asile à Sion le 2 mars.

Nouvel album

Louis Jucker prépare également une tournée en Suisse alémanique pour 2024, où il se produit déjà régulièrement comme à la Rote Fabrik à Zurich ou au Mokka à Thoune.

Dans un tout autre registre musical, le musicien chaux-de-fonnier prévoit l'an prochain de sortir un nouvel album avec Coilguns, un groupe de punk rock dans lequel il chante depuis qu'il est ado. Et il a encore un projet d'exposition dans la pharmacie désaffectée du Valentin à Lausanne, qui devrait fermer en juin.

Quand il nous dit que l'organisation de sa vie tient du "rubik's cube" général, on le croit sans problème.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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