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Swisstech au CES de Las Vegas: c’est où?

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C’est aujourd’hui que s’ouvre le CES à Las Vegas. Le plus grand rendez-vous annuel de l’électronique grand public. Avec un espace Swisstech, pour la première fois. C’est un petit événement.

Le Consumer Electronics Show (CES), c’est un immense événement à l’échelle du monde. Et le regroupement de 32 entreprises suisses sous un label SwissTech, un petit événement en effet. Parce le CES de Las Vegas, c’est tout de même 1400 entreprises exposantes. Venant de 150 Etats.

Le salon est en fait très dominé par les Etats-Unis et l’Asie. Chine et Corée en particulier. Avec beaucoup de géants industriels. Et les 160 000 visiteurs sont surtout américains. Des professionnels, des passionnés, des investisseurs. Le pavillon SwissTech et sa croix fédérale seront probablement un peu perdu là au milieu.

Mais c’est quand même une bonne idée d’avoir conçu un stand spécifiquement suisse. C’est une idée française en fait. La FrenchTech avait fait sensation l’an dernier avec sa FrenchTech Night. Surtout en France d’ailleurs. Il faudra voir si ce genre de marketing est réplicable. Pourquoi pas ? Le CES de LasVegas, c’est de toute manière du spectacle. 6500 médias ont accrédités. Ça fait près d’un média et demi par entreprise.

Les entreprises suisses sont en tout cas en pointe dans beaucoup de domaines. A commencer par les fintechs. Les technologies financières. Orientées clients en l’occurrence. Les jeux électroniques aussi, et toutes sortes d’applications dans le sport. Ou encore dans l’industrie automobile. Vous savez que les tableaux de bord seront bientôt en voie de disparition. Transférés sur le pare-brise. C’est déjà le cas dans les taxis d’ailleurs, qui affichent leur compteur sur le rétroviseur. Ça ce n’est pas une lubie.

A Las Vegas, il y a beaucoup d’innovations extravagantes. Comme dans toutes les technologies d’ailleurs. Ou au Salon des inventions de Genève. On s’amuse déjà beaucoup d’une start-up de la SwissTech qui présente à Las Vegas un décapsuleur connecté. Ça enregistre le nombre de bouteilles que vous décapsulez.

C’est franchement farfelu. Apparemment. Et à ce stade. Parce qu’il faut toujours être prudent dans les prévisions. Il arrive que des innovations très farfelues deviennent banales quelques années plus tard. Où le contraire. De très sérieuses nouveautés feront bien rire nos petits-enfants.

Je ne sais plus quelle grande personnalité très compétente du début du XXe siècle avait prédit que le téléphone n’avait aucun avenir. Parce que, disait-il, plus de la moitié de la population serait employée comme téléphoniste.

Soyons prudents. Toutes les entreprises suisses présentes au CES de Las Vegas seront sur l’espace SwissTech ?

Non, pas toutes. Certaines ont préféré louer leur espace dans d’autres environnements. Et vous savez, ce qu’il manque clairement en Suisse, c’est un grand nom. Genre Philips au Pays-Bas. Ou Nokia en Finlande. Même si ce ne sont plus des leaders. Même Logitech n’a pas la taille pour jouer ce rôle en Suisse. Mais ça viendra peut-être un jour.

https://www.radiolac.ch/podcasts/economie-avec-francois-schaller-08012019-071338/

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Suisse

Il y a 25 ans, 8,16 mètres de neige au Säntis

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Il y a 25 ans, fin février 1999, on mesurait plus de 8 mètres de neige sur le Säntis. (archives) (© Keystone/RUDOLF STEINER)

Il y a 25 ans, on n'avait jamais enregistré autant de neige en Suisse sur le Säntis: au printemps 1999, la couche de neige mesurait 8,16 mètres sur ce sommet de Suisse orientale qui culmine à 2226 mètres. Actuellement, elle atteint encore 5,98 mètres.

A l'époque, les chutes de neige ont été particulièrement abondantes en janvier et février, écrit SRF Meteo dans un communiqué. De nombreuses avalanches se sont produites, dont la plus meurtrière a frappé Galtür, en Autriche: le 23 février 1999, une énorme coulée y a enseveli plusieurs maisons et tué 31 personnes.

En Suisse aussi, de nombreuses personnes ont trouvé la mort dans des avalanches au début de l'année 1999. En janvier et février, environ 1200 avalanches se sont produites en l'espace de quatre semaines. Trente-six personnes y ont perdu la vie. Le pire s'est produit dans le Val d'Hérens, en Valais : deux avalanches ont enseveli dix maisons de vacances dans le village d'Evolène. Douze personnes ont péri.

Comme souvent, les plus grandes quantités de neige sont mesurées au printemps : le 20 avril 1999, la couche de neige en dessous du sommet du Säntis a atteint le record de 8,16 mètres. Ce n'est que deux jours plus tard que la neige s'est lentement effondrée sur elle-même.

Cet hiver également, les quantités de neige sur le Säntis ont été constamment supérieures à la moyenne depuis début novembre. Le record de la saison est de 6,10 mètres, mesuré le 16 mars. Au vu des prévisions météorologiques, les quantités pourraient tout à fait encore augmenter et même atteindre un nouveau record de saison, avance SRF Meteo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le "halving" est là, les créations de bitcoins vont ralentir

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Le 4e "halving" du bitcoin est achevé (archives). (© KEYSTONE/dpa/Hannes P Albert)

Événement récurrent très attendu, le "halving", soit la réduction de moitié de la récompense perçue par les "mineurs" qui contribuent à la création de bitcoins, s'est produit vendredi. C'était la quatrième réduction depuis le lancement de la monnaie numérique.

"Le 4e 'halving' du bitcoin est achevé", a indiqué la première plateforme d'échange mondiale de cryptomonnaies, Binance, sur le réseau social X (ex-Twitter). "Le compte à rebours a été réinitialisé. Rendez-vous en 2028".

Plusieurs autres sites de conversion de cryptomonnaies tels Coinbase, Crypto.com ou HTX ont confirmé, également sur X, que le seuil avait été franchi.

La génération de bitcoin fonctionne par "blocs", qui contiennent chacun des informations sur les transactions réalisées dans cette monnaie. Ces blocs sont "minés", c'est-à-dire créés par des acteurs privés qui réalisent des calculs très complexes et sont récompensés en bitcoins.

Depuis le lancement du jeton numérique en 2009, la récompense en bitcoins est réduit de moitié (half en anglais) une fois une certaine quantité de cette devise numérique créée. Tous les 210'000 blocs "minés" ou créés, se produit le "halving".

Récompense à 3,125 bitcoins

Au rythme d'un bloc miné toutes les environ 10 minutes, le "halving" se produit environ tous les quatre ans. Fixée depuis le précédent "halving" de mai 2020 à 6,25 bitcoins par bloc créé, la récompense octroyée à un "mineur" est tombée vendredi à 3,125 bitcoins.

L'objectif du "halving" est de contrôler le rythme d'émission de bitcoins, dont la quantité totale a été définie à 21 millions d'unités par son mystérieux créateur (ou créateurs), répondant au pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Ce niveau maximum devrait être atteint d'ici à 2040. Plus de 19 millions de bitcoins sont déjà en circulation.

"En ralentissant la vitesse à laquelle les nouveaux bitcoins sont créés, le 'halving' contribue à maintenir la rareté et potentiellement à augmenter la valeur de cette cryptomonnaie, en supposant que la demande reste stable ou augmente", détaille Matthew Weller, analyste chez Forex.com, dans une note publiée en amont de l'événement.

Depuis le début de l'année, le bitcoin a pris plus de 50%, touchant le mois dernier un record absolu à 73'797 dollars. Vendredi, le cours du bitcoin n'a pas réagi au "halving", ce que beaucoup d'analystes avaient anticipé, faisant valoir que le prix de la monnaie intégrait déjà l'événement depuis des semaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Ce sont souvent les jeunes qui se convertissent à l'islam en Suisse

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Selon les statistiques fédérales, 400'000 personnes revendiquent une appartenance à l'islam en Suisse, toutes tendances confondues (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les personnes se convertissant à l'islam en Suisse sont souvent des jeunes, parfois des mineurs, relève Federico Biasca, chercheur au Centre suisse islam et société de l'université de Fribourg. Il estime la part des convertis à l'islam entre 2 et 3%.

C'est une estimation sommaire faite à partir du nombre de personnes qui se revendiquent de l'islam et qui ne sont pas issues de l'immigration, ajoute dans un entretien diffusé samedi par La Liberté M. Biasca, qui a mené des entretiens avec quinze associations musulmanes de Suisse romande et du Tessin pour son étude. "On ne dispose pas de chiffres statistiques précis".

Selon les statistiques fédérales, 400'000 personnes revendiquent une appartenance à l'islam en Suisse, toutes tendances confondues. "Certains convertis sont déjà en contact avec des musulmans dans leur entourage et d'autres font une recherche plus personnelle, parfois après un voyage dans un pays majoritairement musulman ou après avoir lu des textes", explique le chercheur.

Prévenir les radicalisations

M. Biasca ne s'attendait pas une telle proportion de mineurs convertis à l'islam. "Les responsables des associations musulmanes sont eux-mêmes surpris" par les conversions de mineurs et "ne savent pas toujours comment gérer ce phénomène", ajoute-t-il.

Les conversions de jeunes sont plutôt des arrivées spontanées que dues au prosélytisme, constate-t-il. "Généralement, les jeunes qui frappent à la porte d'une mosquée ont déjà l'idée de se convertir", relève l'expert. "Ils veulent légitimer leur foi en fréquentant une association".

Pour M. Biasca, les associations musulmanes ont un rôle à jouer pour prévenir les radicalisations. "On sait que les néo-convertis sont particulièrement présents dans les groupes radicaux, par exemple via les réseaux sociaux", note-t-il. Mais ces "dérives [...] restent ultraminoritaires".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Financement des centrales atomiques: pas de demande de Paris

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Pour Albert Rösti, il vaut mieux que la Suisse investisse de l'argent dans sa propre production d'électricité que de financer des centrales atomiques en France (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La France, qui veut faire participer financièrement la Suisse à la construction de ses nouvelles centrales atomiques, n'a pas encore fait part de ses intentions à Berne, selon le ministre suisse de l'énergie Albert Rösti. "Il n'y a pas de demande officielle de Paris".

Au début avril, un représentant du ministère français des affaires étrangères, cité par la NZZ am Sonntag, avait déclaré "qu'il est opportun que les pays qui ne veulent pas de nouvelles centrales nucléaires chez eux, mais qui importent volontiers de l'électricité nucléaire de France, participent aux coûts de construction des nouvelles centrales nucléaires prévues en France". La phrase avait été prononcée à la fin mars dans le cadre d'un voyage de presse à Paris et se référait explicitement à la Suisse.

"Chaque pays doit apporter sa contribution à l'approvisionnement énergétique en Europe, la Suisse le fait très bien avec ses centrales à accumulation", répond Albert Rösti dans un entretien publié samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. "Mais chaque pays doit aussi assurer l'approvisionnement de sa propre population. C'est pourquoi nous ferions mieux d'investir notre argent dans notre propre production d'électricité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Servette FC: une réaction impérative

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René Weiler et le Servette FC jouent gros ce samedi face aux Grasshoppers. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les quatre équipes romandes seront en lice ce samedi lors de l’ultime journée du troisième tour. Battu lors de ses quatre derniers matches, le Servette FC se doit de réagir.

A 18.00, les Grenat reçoivent les Grasshoppers qui ont également perdu leurs quatre dernières rencontres. A huit jours de sa demi-finale de Coupe de Suisse à Winterthour, la formation de René Weiler joue gros. Un tout autre résultat qu’une victoire contre l’équipe qui est sans doute la plus faible de la Super League aujourd’hui serait vécu comme un véritable camouflet.

Troisième désormais du classement, les Grenat accusent deux points de retard sur le FC Lugano. Les Tessinois reçoivent le Lausanne-Sport à 20.30 dans une rencontre qui promet. Elle opposera, en effet, deux équipes en pleine forme. Face à des Lausannois qui joueront sans pression dans la mesure où leur maintien ne fait désormais plus aucun doute, le FC Lugano n’aura sans doute pas la tâche facile. Mais depuis deux mois, Mattia Croci Torti et ses joueurs marchent littéralement sur l’eau.

Enfin le derby entre Yverdon et Stade Lausanne-Ouchy revêt un enjeu capital. Le SLO doit impérativement le gagner pour conserver une chance d’échapper à la relégation directe. A sept points des Grasshoppers, il lui faut réduire l’écart avant les cinq rencontres du tour de relégation. A – 7, la situation sera désespérée. À – 4, elle pourra encontre être renversée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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