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Les chapeaux Borsalino à la mode... Genevoise ?

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Borsalino à Alessandria. Pas loin d’ici, dans le Piémont. Parce que figurez-vous que la longue histoire de Borsalino a pris ces trois dernières années une coloration quelque peu genevoise. La marque vient en fait d’être reprise définitivement par un fonds d’investissement à Genève.

C’est un italo-suisse nommé Philippe Camperio qui dirige ce fonds. Un passionné qui s’est mis en tête de reprendre en 2015 cette affaire de chapeaux très haut de gamme. A l’époque endettée et en grandes difficultés. Les groupes de luxe français LVMH et Kering s’y étaient intéressés. Ils ont finalement jugé que c’était trop petit pour eux. Et surtout bien trop compliqué à acquérir.

En Italie, Borsalino, c’est un peu comme Ferrari : du luxe national qui tourne vite à l’émotionnel. Ferrari est d’ailleurs dirigé depuis cet été par Louis Camilleri. Le boyfriend de Naomi Campbell. Un manager venu de l’extérieur. Il a en fait grandi, étudié et vécu à Lausanne. Sait-il vraiment ce que représente Ferrari ? Les Italiens s’en méfient. Eh bien c’est la même chose avec Borsalino.

Il a fallu que Philippe Camperio passe par plusieurs épreuves. Pendant plus de deux ans et demi. Avec des procédures judiciaires. Les médias italiens se sont enflammés. On a finalement reconnu à ce Genevois la fiabilité, la solvabilité, l’ambition, les compétences, bref : la légitimité de s’emparer de Borsalino.

Pour l’acquisition, les frais d’avocats, le redressement, le développement, il a aussi consenti une somme importante en euros.

Il a d’autres investisseurs privés avec lui. Et puis vous savez : Borsalino ne se limite plus depuis longtemps au modèle légendaire porté par la mafia des grandes années. L’assortiment masculin et féminin est beaucoup plus diversifié.

Les chapeaux en général ont surtout le bon format pour être commercialisés sur le web. Figurez-vous que les Asiatiques sont des adeptes de e-commerce et de chapeaux occidentaux. Oui, le potentiel paraît considérable. Il passe probablement par de bons marketings. Ciblés jet set, évidemment.

Vous conviendrez quand même que les porteuses et porteurs de chapeaux sont assez rares. Je veux dire : par rapport à une époque lointaine où il était inconcevable de sortir sans son couvre-chef.

Oui, mais alors ça, ce n’est pas rédhibitoire : la mode est tellement imprévisible! Qui eût dit qu’on allait revoir un jour des tissus à fleurs sur fond noir ?! Eh bien c’est fait depuis cette année. Et les grandes barbes carrées ?! C’était tellement inconcevable qu’elles reviennent un jour comme elles sont revenues! Alors pourquoi pas les chapeaux ?      

François SchallerEcographie

Suisse

Toujours plus de Suisses vivent dans les pays d'Europe

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Les Suisses de l'étranger se retrouvent dans l'Organisation des Suisses de l'étranger, dont on voit ici une image du dernier congrès à St-Gall (Archives). (© Keystone/GIAN EHRENZELLER)

La Suisse est une nation d'expatriés. Les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique montrent en effet que la communauté helvétique à l'étranger a augmenté de 1,7% en 2023 par rapport à l'année précédente. Près des deux tiers vivaient en Europe.

Et plus d'un quart résidait en France, a indiqué jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Au 31 décembre 2023, 813'400 Suisses étaient inscrits auprès d'une représentation à l'étranger. En 2022, la population des Suisses de l'étranger avait déjà augmenté de 1,5%.

C'est en Asie que la communauté des expatriés a le plus crû (3,1%), suivie par l'Europe (1,9%), l'Océanie (1,2%), l'Amérique du Nord (1%) et l'Amérique latine avec les Caraïbes (0,4%). Seule l'Afrique a connu une baisse de 0,2%.

L'OFS n'attribue que partiellement cette évolution aux mouvements migratoires. La différence entre les naissances et les décès ainsi que les naturalisations y ont contribué. Les trois quarts des Suisses de l'étranger ont plusieurs nationalités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Etats-Unis: Quatre morts dans une attaque au couteau

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L'assaillant a sévi en divers endroits de Rockford, ci-contre (Archives). (© KEYSTONE/AP Rockford Register Star/SCOTT P. YATES)

Quatre personnes, dont une adolescente, ont été tuées et au moins cinq blessées après l'attaque au couteau de la part d'un homme à différents endroits de Rockford, dans l'Etat de l'Illinois, a indiqué la police américaine.

Un suspect de 22 ans a été placé en garde à vue suite à ces attaques qui ont eu lieu mercredi, a précisé dans un communiqué la police de la ville située à environ 150 km au nord-ouest de Chicago.

Le communiqué ne mentionne aucun mobile possible.

Parmi les personnes tuées figurent une jeune fille de 15 ans, une femme de 63 ans et deux hommes âgés de 49 et 22 ans, selon la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Elimination de terroristes identifiés en ligne jugée problématique

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L’analyse des réseaux sociaux est devenue un outil incontournable de traçage numérique. Elle devient problématique au regard du droit lorsqu'elle guide à elle seule des opérations militaires délibérément létales. Ici, une frappe de drone contre le véhicule d'un leader taliban en 2016 (archives). (© KEYSTONE/AP/ABDUL SALAM KHAN)

L'élimination de terroristes identifiés en ligne est jugée problématique au regard du droit international. Cette pratique conduit probablement à de nombreuses bavures, selon une étude de juristes et sociologues de l'Université de Genève.

"L'analyse des réseaux sociaux ne devrait pas être l'outil prédominant, voire le seul outil employé pour des prises de décision aussi définitives qu'une élimination physique", écrivent les auteurs de cette recherche publiée dans le Journal of Conflict and Security Law.

En analysant un corpus de rapports et d'articles académiques, émanant d'historiens, de juristes ou de journalistes, l'équipe a évalué à quelle fréquence, comment et à quelles fins l'analyse des réseaux sociaux (ARS) est utilisée dans les opérations antiterroristes.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, de telles opérations sont souvent assimilées - au regard du droit - aux conflits internationaux. Mais comme le fait remarquer Michael Moncrieff, premier auteur de l'étude, les combats contre Al-Qaïda en Afghanistan ou le groupe Etat islamique (EI) en Syrie ne sont pas de même nature qu'un conflit traditionnel.

Savoir à qui l'on a affaire

Le droit humanitaire international impose de savoir à quel individu l'on a affaire. Surtout quand il s'agit de l'éliminer. Il établit une distinction fondamentale entre les forces combattantes, qui seules peuvent être légalement prises pour cible, et les autres.

De fait, certains groupes dits terroristes remplissent les critères d'un “groupe armé organisé", explique le chercheur, cité jeudi dans un communiqué du Fonds national suisse (FNS). Ils peuvent donc être considérés comme engagés dans un conflit armé.

La question devient épineuse lorsque c'est l'ARS qui est utilisée pour pallier un déficit d'information. L'appartenance d'un individu à un groupe donné est alors établie à partir du type de relation ou de la fréquence de ses contacts avec tel ou tel terroriste, avéré ou présumé.

D'un point de vue légal, de tels critères de proximité sont insuffisants pour incriminer un individu, estiment les auteurs. "Même si quelqu'un a des contacts répétés en ligne avec un terroriste, ça ne fait pas forcément de lui un membre du groupe", estime Michael Moncrieff.

Attaques de drone

L'emploi de l'ARS est jugé particulièrement problématique s'il guide à lui seul des opérations létales. Un raid de drone est par essence définitif. Plusieurs témoignages tendent à montrer que de telles bavures étaient relativement fréquentes, notamment en Afghanistan.

Selon certains experts, 90% des attaques de drones reposent au moins partiellement sur ces analyses. De même, des témoignages issus de plusieurs études suggèrent qu'il en faut parfois peu pour qu'un individu soit désigné terroriste et éliminé.

L'ARS n'est pas pour autant un instrument à proscrire dans la lutte antiterroriste, selon les auteurs. Elle peut s'avérer très utile pour comprendre les aspects organisationnels des groupes terroristes, anticiper leurs actions ou déterminer qui collabore avec qui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

En Chine, Xiaomi accélère dans le monde de la voiture électrique

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Xiaomi , numéro trois mondial du smartphone, s'est servi de son expérience dans ce domaine pour se lancer dans le créneau des véhicules électriques. (archive) (© KEYSTONE/AP/Ng Han Guan)

Le géant chinois de l'électronique Xiaomi, qui prépare depuis des années son entrée dans l'automobile, commercialise jeudi sa première voiture électrique en Chine, où fait rage une guerre des prix sur ce marché très concurrentiel.

La marque est incontournable dans le pays pour les smartphones, tablettes tactiles, montres connectées, écouteurs, trottinettes ou encore les scooters mais aussi les autocuiseurs à riz intelligents.

Xiaomi, dont le siège se trouve à Pékin, avait annoncé en 2021 se lancer sur le créneau très convoité des véhicules électriques, sur lequel de nombreuses marques chinoises mettent le turbo.

Le groupe met sur le marché sa Xiaomi SU7 ("Speed Ultra" 7), une berline dont le design n'est pas sans rappeler celui d'une voiture de sport de luxe.

La SU7 est équipée d'une sonorisation qui "recrée le frisson de la conduite d'une voiture de sport", précise Xiaomi, qui sur ce créneau entre en concurrence frontale avec le champion chinois de l'électrique BYD et l'américain Tesla.

Avec cette arrivée dans l'automobile, "je mets ma réputation en jeu", a averti le patron de Xiaomi, Lei Jun, sur le réseau social X (ex-Twitter), alors que d'autres concurrents chinois ambitieux ont échoué à s'imposer.

Evergrande NEV, filiale du groupe immobilier criblé de dettes, se donnait ainsi à sa création en 2019 "trois à cinq ans" pour devenir le constructeur "le plus puissant" au monde dans le domaine de la voiture électrique.

La marque joue aujourd'hui sa survie, fragilisée par les déboires de sa maison mère et des ventes qui peinent à décoller. Evergrande NEV a annoncé mercredi n'avoir vendu que 1.389 véhicules au total.

Stratégie prix

Xiaomi n'a pas encore divulgué le prix de sa voiture. Mais son patron avait évoqué moins de 500'000 yuans (63'600 francs environ).

Des analystes s'attendent à ce que ce soit deux fois moins.

"La fourchette 200'000 - 250'000 yuans est à l'heure actuelle la tranche la plus concurrentielle en Chine pour les véhicules électriques", souligne l'un d'eux, Johnson Wan de la banque d'affaires Jefferies, interrogé par l'agence Bloomberg. Cela correspond à un prix entre 25'000 et 30'000 francs.

Xiaomi est le numéro trois mondial du smartphone. Son expérience dans ce domaine a servi de base pour l'automobile et en particulier pour déterminer les prix.

"Je pense que les premiers acheteurs (de SU7) seront nos utilisateurs de smartphones. Donc c'est notre stratégie", avait expliqué le mois dernier le président de Xiaomi, Lu Weibing, à la chaîne américaine CNBC.

Le lancement de la SU7 intervient après la publication mardi par BYD d'un bénéfice annuel record en 2023.

Le marché chinois de l'électrique a connu ces dernières années un développement à vitesse grand V, porté notamment par des subventions à l'achat, qui ont toutefois disparu fin décembre 2022.

Pour maintenir la cadence sur fond de ralentissement économique, des dizaines de constructeurs locaux se sont lancés dans une guerre des prix en Chine, au risque de fragiliser leur rentabilité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Kiev dit avoir abattu 26 drones russes d'attaque dans la nuit

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L'Ukraine a un urgent besoin de système de défense antiaérien Patriot, comme ci-contre déployés en Poilogne l'an dernier (Archives).. (© KEYSTONE/AP/MICHAL DYJUK)

Les forces ukrainiennes ont abattu 26 drones russes d'attaque dans l'est et le sud du pays au cours de la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé un haut responsable de l'armée.

"L'ennemi a lancé (...) 28 drones d'attaque de type 'Shahed-136/131'" dans la nuit depuis la région russe de Koursk et le cap Tchaouda, dans la péninsule de Crimée annexée par Moscou en 2014, a rapporté le commandant de l'armée de l'air ukrainienne, Mykola Olechtchouk, dans un message Telegram publié jeudi matin.

"Vingt-six" de ces drones ont été "détruits" dans les régions d'Odessa (sud), Kharkiv (est), Dnipropetrovsk (est) et Zaporijjia (sud), a ajouté M. Olechtchouk, sans faire mention de blessés ou de dégâts.

Moscou a également dirigé dans la nuit contre l'Ukraine trois missiles de croisières Kh-22, d'un missile antiradar Kh-31P et d'un missile sol-air S-300, d'après la même source qui n'a pas communiqué davantage à ce propos.

Manque de Patriot

Dans la journée mercredi, plusieurs frappes russes ont fait au moins quatre morts et une trentaine de blessés, notamment à Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, poussant Kiev à réclamer à ses alliés occidentaux davantage de systèmes de défense antiaérienne Patriot.

"Aucune justification rationnelle ne permet d'expliquer pourquoi les Patriot, qui sont nombreux dans le monde, ne couvrent toujours pas le ciel de Kharkiv et d'autres villes et localités attaquées par les terroristes russes", a exhorté mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Renforcer la défense antiaérienne de l'Ukraine et accélérer la livraison de F-16 à l'Ukraine sont des missions vitales", a-t-il ajouté dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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