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Actualité

Billets de 1000 francs : le début des ennuis

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La Banque nationale a présenté hier le nouveau billet de 1000 francs. C’est l’une des coupures les plus chères du monde. Et ça, ce n’est pas du tout dans l’air du temps.

Non, en effet. Les Etats préfèrent aujourd’hui la traçabilité des paiements électroniques. Ce n’est plus dans l’air du temps depuis longtemps, en réalité. Il est probable que la présentation d’hier de la BNS fera le tour de monde. Le billet de 1000 francs est une vraie curiosité. Les Etats-Unis ont supprimé les billets de 1000 dollars dans les années 1960 déjà. Parce que c’était la coupure préférée de la mafia.

Et du cinéma américain, ce qui est moins grave.

C’est un peu cela. Il faut beaucoup plus de valises aujourd’hui, parce qu’on doit les bourrer avec des liasses de 100 misérables dollars. Le Canada a fini par suivre, mais c’est très récent. Et dans le monde, les coupures les plus élevées ne sont en général pas de cet ordre. En Russie, le billet de 2000 roubles ne vaut en fait que 30 francs. Au Royaume-Uni, la coupure maximale est de 50 livres. Ça ne fait que 65 francs.

La Banque centrale européenne vient aussi de supprimer les billets de 500 euros.

Oui. Et dans certains pays, si vous payez à la caisse avec un billet de 100 euros, on vous regarde d’un drôle d’air. Et si vous payez avec 200 euros, c’est le billet que l’on regarde d’un drôle d’air. En Suisse aussi, il y a tout de même bien des gens qui n’ont jamais eu un billet de 1000 francs dans les mains.

Le nombre de billets de 1000 en circulation est pourtant à peine inférieur à celui des billets de 50 francs.

Oui, ils représentent plus de 10% des billets. Et ils sont utilisés pour des paiements dans pas mal de circonstances euh… apparemment non mafieuses. Mais actuellement, ils servent surtout à échapper aux intérêts négatifs. Les gens préfèrent avoir de l’argent chez eux plutôt que de payer pour pouvoir le déposer en banque.

En Suède et au Danemark, il semblerait que le cash soit carrément en voie de disparition.

Ah la Suède, le Danemark, tout est tellement parfait dans ces pays scandinaves. Alors oui, 40% des paiements s’y faisaient en liquide en 2000. 15% seulement aujourd’hui. Mais il n’est pas sûr que ça descende beaucoup plus bas ces prochaines années. Les billets vont peut-être disparaître complètement, mais ça prendra encore beaucoup de temps.

A moins qu’ils soient carrément interdits. C’est-à-dire supprimés.

Oui, toujours pour des raisons de traçabilité. Mais il y aura aussi des résistances. Parce que cette tendance à vouloir être en mesure de contrôler tous les paiements dénote tout de même d’un manque singulier de confiance. C’est même une inversion de l’ordre social en un sens. Comme si vous deviez toujours pouvoir démontrer que vous êtes honnête. Et si vous ne le pouvez pas, c’est forcément que vous êtes coupable de quelque chose. Alors il y a un moment où ça peut devenir anxiogène.

Vous pensez que la Suisse pourra encore longtemps aller à contre-courant dans ce domaine ?

Ce serait bien, mais je n’y crois pas trop. Ça ne devrait pas faire long avant que les ennuis commencent. Bruxelles ou d’autres instances internationales pourraient bientôt vouloir que la Suisse s’aligne et supprime son traditionnel billet de 1000. Et ce ne sera pas facile de le défendre.

François SchallerBillet de 1000 francs : le début des ennuis

Culture

Paris: les ailes du Moulin Rouge se sont effondrées, pas de blessé

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Les ailes du Moulin Rouge sont tombées accidentellement durant la nuit (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Les ailes du Moulin Rouge, célèbre monument parisien, sont tombées dans la nuit de mercredi à jeudi, ont indiqué les pompiers, confirmant une information de BFMTV. Aucun blessé n'est à déplorer.

Les sapeurs-pompiers de Paris ont ajouté qu'il n'y avait plus aucun risque d'effondrement. Les raisons de cette chute sont pour le moment inconnues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Ventes en baisse pour Ems-Chemie au 1er trimestre

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Pour l'ensemble de 2024, Ems-Chemie laisse toujours entrevoir un chiffre d'affaires comparable à celui de l'année dernière, assorti d'un excédent d'exploitation (Ebit) en modeste progression (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le chimiste grison Ems-Chemie s'est maintenu sur une pente descendante entre janvier et fin mars, son chiffre d'affaires trimestriel se contractant de 11,3% à 545 millions de francs. L'entreprise assure avoir étoffé ses volumes.

La force du franc a coûté près de 7 points de pourcentage à l'évolution des ventes.

Les polymères ont généré des recettes de 493 millions et les spécialités chimiques de 52 millions, détaille un compte-rendu diffusé jeudi.

Les analystes consultés par AWP avaient vu tout juste.

Sans s'avancer sur le terrain des estimations quantifiées, la firme indique avoir dégagé un excédent d'exploitation (Ebit) supérieur à celui de l'an dernier à pareille époque.

Pour l'exercice en cours, la direction laisse toujours entrevoir un chiffre d'affaires comparable à celui de l'année dernière, assorti d'un excédent d'exploitation (Ebit) en modeste progression.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Holcim a accru sa rentabilité, malgré la vigueur du franc

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Exprimé à taux de change constants, l'Ebit récurrent de Holcim a progressé de 17,1% sur un an, sa croissance organique s'inscrivant elle à 16,3% (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Holcim a accru sa rentabilité au 1er trimestre, malgré le déclin de ses ventes, sur lesquelles la vigueur du franc a pesé. Le géant zougois des matériaux de construction a vu son résultat d'exploitation (Ebit) récurrent bondir de 7,8% à 532 millions de francs.

Exprimé à taux de change constants, le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts ('Ebit) récurrent a progressé de 17,1% sur un an, sa croissance organique s'inscrivant elle à 16,3%, écrit jeudi Holcim.

Le chiffre d'affaires a lui diminué de 2,4% à 5,59 milliards de francs, affichant toutefois une progression de 3,4% en devises locales et demeurant stable en termes organiques.

Alors que le chiffre d'affaires s'est révélé inférieur aux attentes des analystes, l'Ebit récurrent les a dépassées. Sondés par l'agence AWP, les analystes avaient anticipé des revenus de 5,65 milliards de francs et un Ebit récurrent de 510 millions.

Evoquant la suite de l'exercice, la direction confirme ses attentes pour 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Malgré des ventes en repli, Nestlé confirme ses attentes

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De janvier à fin mars, Nestlé a vu son chiffre d'affaires se contracter de 5,9% à 22,1 milliards de francs. La croissance organique s'est affichée à 1,4%, contre 9,3% un an plus tôt (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le géant alimentaire Nestlé a enregistré une baisse de ses ventes au premier trimestre 2024. La direction du groupe veveysan a confirmé ses objectifs pour l'année en cours.

De janvier à fin mars, le chiffre d'affaires a baissé de 5,9% à 22,1 milliards de francs, indique un communiqué paru jeudi. La croissance organique s'affiche à 1,4%, contre 9,3% un an plus tôt.

La croissance interne réelle (RIG) est restée en terrain négatif à -2,0%, contre -0,5% au premier trimestre 2023. Quant aux prix, ils ont augmenté de 3,4%.

Ces résultats sont inférieurs aux attentes du consensus AWP dont les analystes tablaient en moyenne sur un chiffre d'affaires à 22,3 milliards, une croissance organique de 2,8% et une croissance interne réelle de -0,7%.

Pour la suite de l'exercice, Nestlé a confirmé ses objectifs avec notamment une croissance organique de 4% avec une forte croissance RIG au second trimestre et table sur une performance stable pour le reste de l'année. Le bénéfice récurrent par action à taux de change constants devrait connaître une augmentation comprise entre 6% et 10%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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