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Universités: peu de protestations contre le certificat Covid

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A l'UNIGE, le certificat Covid est obligatoire pour accéder aux salles de cours, à la bibliothèque et aux cafétérias. Des agents de sécurité procédaient aux contrôles à l'entrée des auditoires épaulés par une douzaine de Covid Angels, des étudiants recrutés pour l'occasion (image symbolique). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le certificat Covid obligatoire dans plusieurs universités suisses a suscité peu de protestations au début du semestre. A Zurich, Berne et Lucerne, des manifestations modestes ont eu lieu, rassemblant jusqu'à 150 personnes.

A Zurich, quelque 150 étudiants ont défilé lundi matin en direction de l'université et de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Ils portaient des pancartes exigeant un accès à l'éducation sans certificat et scandaient "liberté".

Les tracts distribués condamnaient l'exigence du certificat comme une discrimination. Les droits ne dépendent pas d'un code QR et le certificat ne mène qu'à la division, dénonçaient les protestataires.

Contre-manifestation à Lucerne

A Lucerne, une centaine d'étudiants se sont également rassemblés pour protester contre le certificat obligatoire. C'est la maturité, et non le certificat Covid, qui doit permettre d'entrer à l'université, a déclaré un étudiant. Celui-ci a réclamé "l'éducation pour tous".

Un groupe appelé "gauche libre" a distribué des tracts sur lesquels on pouvait lire: "aucun être humain n'est certifiable". Des personnes du groupe "Mass-Voll" (la coupe est pleine) étaient également présentes au rassemblement. Des slogans tels que "mon corps, mon choix", ou simplement "non au certificat" figuraient sur les bannières.

Le rassemblement de Lucerne a également suscité des critiques et provoqué du chahut. Une petite contre-manifestation a accusé les détracteurs des mesures anti-coronavirus de tolérer la présence d'extrémistes de droite. Un porte-parole a aussi accusé les protestataires de ne se soucier que de la liberté des privilégiés.

Le rassemblement s'est dispersé vers 10h30, a déclaré à Keystone-ATS un porte-parole de la police. La situation était globalement calme, même si les forces de l'ordre ont contrôlé et refoulé plusieurs personnes, en raison d'une tentative de plusieurs opposants au certificat d'entrer dans le bâtiment principal de l'université. Une plainte menace cinq meneurs présumés.

Tests sur place à Genève

A Berne aussi, une bonne trentaine de personnes ont manifesté contre le certificat obligatoire à l'université. En Suisse romande, aucune protestation n'a été signalée à Fribourg et à Genève. A UniMail, les étudiants qui n'avaient pas de pass Covid ont pu se faire tester sur place. Une tente à l'extérieur proposait des tests salivaires. Le dispositif a aussi été renforcé avec des tests antigéniques effectués dans le bâtiment.

Les étudiants avaient également la possibilité de se faire vacciner sans rendez-vous au 3e étage d'UniMail par le biais de l'unité mobile déployée par le canton. En début de matinée, plus d'une trentaine de jeunes patientaient pour se faire piquer.

Depuis lundi, le certificat obligatoire est en vigueur dans plusieurs universités suisses. Ce n'est que de cette manière qu'il est à nouveau possible d'offrir aux étudiants une expérience d'étude plus normale après presque trois semestres de circonstances exceptionnelles, écrit l'EPFZ sur son site.

A l'Université de Bâle, le certificat obligatoire s'appliquera à partir de novembre. Le délai a été fixé à la mi-octobre à la Haute école spécialisée de la Suisse du Nord-Ouest (FHNW). A Lausanne et Neuchâtel, le semestre ne commence que mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Le choc des primes a conduit à un grand brassage des assurés

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Les changements de caisse maladie ont connu des sommets pour l'année 2023. Les assurés ont réagi à la hausse supérieure à la moyenne (6,6%) du montant des primes au niveau suisse. (image d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'importante hausse du montant des primes de l'assurance maladie pour l'année 2023 a conduit à des mouvements d'assurés sans précédent parmi les caisses. La KPT a gagné plus de 195'000 assurés, un record, alors qu'Assura et Helsana ont perdu des plumes.

Jamais une caisse n'avait connu une telle croissance du nombre de membres depuis l'introduction de l'assurance de base obligatoire en 1996, a indiqué le comparateur en ligne Comparis dans un communiqué mercredi. La clientèle de la caisse bernoise a vu sa clientèle bondir de plus de 54% en 2023, année marquée par une hausse moyenne des primes de 6,6% au niveau suisse.

La grande perdante en termes d'assurés est la vaudoise Assura, qui a perdu 89'000 clients, soit un recul de près de 10%. La caisse basée à Pully (VD) a été dépassée par le groupe Swica et se situe désormais à la 4e place pour le nombre de membres. Helsana a perdu 84'000 assurés (-5,6%) et reste de loin le numéro deux de la branche derrière CSS, qui a perdu près de 11'000 assurés (- 0,7%), détaille comparis.

Gare à l'année suivante

Le comparateur rappelle que les fluctuations importantes d'assurés se répercutent en général sur le niveau des primes l'année suivante. "Les caisses qui enregistrent une forte croissance de la clientèle et ont peu de réserves doivent augmenter les primes plus fortement que la concurrence l'année suivante", relève l'expert de Comparis Felix Schneuwly, cité dans le communiqué.

S'agissant des modèles d'assurances choisis, l'intérêt pour l'offre standard reste stable. Cette dernière est choisie par 31% des adultes interrogés, selon une enquête de Comparis effectuée auprès de 1035 personnes. Cette valeur n'a pas varié depuis des années, le choc des primes n'y changeant rien, relève la société.

Télémédecine à la traîne

Les modèles du médecin de famille ou des cabinets de groupe (HMO) perdent de leur attrait, signale encore Comparis. Ces deux catégories regroupent 47% des assurés en 2023, alors que cette part était encore de 55% deux ans auparavant.

Le modèle d'assurance basé sur la télémédecine (Telmed) peine toujours à décoller. Seules 16% des personnes assurées ont opté pour cette offre qui prévoit la première consultation en ligne, un pourcentage quasiment identique à celui de 2022.

Comparis explique ce peu d'engouement par le besoin croissant des patients d'obtenir rapidement et directement une aide personnelle. Si les primes basses sont le critère principal pour le choix du modèle d'assurance (mentionné par 89% des personnes interrogées), l'obtention rapide d'un rendez-vous (85%) et la possibilité d'une visite directe chez le médecin de famille (85%) sont aussi largement plébiscitées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de nouveau millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Pas de nouveau millionnaire à la loterie mercredi. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 6, 8, 19, 27, 31 et 42. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 8 et le Joker le 162593.

Lors du prochain tirage samedi, 2,9 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Lausanne: rassemblement en solidarité "avec nos soeurs assassinées"

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Les violences conjugales sont un enjeu sociétal (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Entre 120 et 150 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Lausanne pour dire stop aux féminicides. La semaine dernière, en l'espace de quatre jours, deux femmes de 23 et 37 ans ont été poignardées à mort par leur compagnon à Lausanne et Vevey.

Au pied des escaliers de l'église Saint-Laurent, une grande pancarte rose proclame: "Solidarité avec nos soeurs assassinées à Lausanne et Vevey". "On ne naît pas femme, mais on en meurt", ajoute une autre.

"En Suisse, une femme est tuée toutes les deux semaines par son mari, son compagnon, son frère ou son fils, parfois par un inconnu. Mais aucune politique d'ensemble n'est mise en place pour combattre ce fléau. C'est une honte. La volonté politique manque", a lancé au micro Tamara Knezevic, du collectif vaudois de la Grève féministe, qui réclame de véritables moyens et mesures pour combattre les violences sexistes et sexuelles.

Enjeu sociétal

La militante souhaite qu'on éduque "dès le plus jeune âge". Et elle ne veut plus que les médias parlent de "drame familial", au lieu de nommer un féminicide. "Les violences conjugales ne s'arrêtent pas à la porte de l'appartement. C'est un enjeu sociétal. Les médias ont un rôle à jouer dans la formation de l'opinion", a-t-elle ajouté.

"Fières, vénères et pas prêtes de nous taire" ont ensuite scandé les manifestantes et manifestants. S'adressant aux autorités vaudoises, l'oratrice a réclamé un Observatoire cantonal des violences sexistes et sexuelles, comme il en existe un à Genève depuis plusieurs années.

Mardi, devant le Grand Conseil vaudois, la présidente Christelle Luisier a annoncé que le canton avait mandaté l'Université de Lausanne pour mener une étude sur le suivi des violences domestiques en terres vaudoises. Elle doit démarrer cet été pour un rapport attendu en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les sept membres du Conseil d'Etat genevois prêtent serment

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Les sept membres du Conseil d'Etat accompagnés de la chancelière d'Etat ont prêté serment mercredi. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, les sept conseillers d'Etat fraîchement élus ont prêté mercredi serment devant le Grand Conseil, réuni à la cathédrale Saint-Pierre, comme l'exige la cérémonie. Le nouveau gouvernement en a profité pour esquisser les grandes lignes de son action.

Dans son discours, le président de l'exécutif, le Vert Antonio Hodgers, a insisté sur les grands défis qui attendent le canton, non seulement pour la prochaine législature, mais pour les décennies à venir. En résumé, il faudra réussir "la transition écologique, la transition démographique et la transition numérique".

Concernant le dérèglement climatique, dont "le futur portera l'empreinte", le canton de Genève s'est fixé des objectifs ambitieux que le nouveau Conseil d'Etat entend tenir. "Nous visons une réduction de 60% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030" et la neutralité carbone pour 2050, a rappelé M.Hodgers.

Une politique qui peut être aussi créatrice d'emplois locaux. Un programme de rénovation des bâtiments, de sobriété énergétique et de développement des énergies renouvelables a ainsi été mis sur les rails avec l'aide des Services industriels de Genève (SIG). Six milliards de francs seront investis sur dix ans.

Penser aux séniors

Le Conseil d'Etat devra en parallèle réfléchir au vieillissement de la population genevoise. "En 2040, les résidents de plus de 65 ans représenteront une personne sur quatre", a souligné M.Hodgers. Il s'agira alors de lutter contre l'isolement, de créer des espaces de socialisation, de renforcer la politique en faveur des proches aidants.

Enfin, le nouveau gouvernement tient à s'accrocher au wagon de la transition numérique, sans laisser personne sur le bord de la voie, afin que cette révolution soit au service de tous. "Nous prévoyons des investissements ambitieux de près d'un milliard de francs pour les systèmes d'information et les services numériques".

Au niveau économique, le gouvernement défendra des mesures destinées à soutenir les entrepreneurs. "Nous pensons ici à un allègement de la fiscalité sur leur outil de travail et à une diminution des lourdeurs administratives qui pèsent souvent sur les indépendants et les petites entreprises", a encore noté le conseiller d'Etat.

Sur le plan budgétaire, le nouvel exécutif entend poursuivre une politique de maîtrise des dépenses de fonctionnement "afin de dégager des capacités d'investissement supplémentaires". Enfin, si les résultats le permettent, l'exécutif envisagera un allègement de l'impôt dans le but de redonner du pouvoir d'achat aux gens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Expositions et spectacles

Une thune pour une œuvre d'art ? C'est le pari de cette expo au profit des troubles psychiques

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L'exposition "De l'art à l'action" invite en ce début juin à venir à la rencontre de familles et de personnes souffrant de troubles psychiques.  Benjamin Smadja et Elsa Duperray invite pour l'occasion Nino Della Luce, membre de l'association Relais, à l'origine de l'expo. 

 

Les associations Le Relais et Port d'Attache organisent en ce début juin une exposition de tableaux intitulée « De l’Art à l’Action » et réalisés par des membres ou des proches, souffrant de troubles psychiques. Au cours de cette exposition, il sera proposé aux visiteurs d'acheter une œuvre ou de participer à une tombola, pour une thune - 5.- CHF-, qui permettra de repartir avec une toile de chaque artiste ! Les bénéfices de la vente sont destinées au développement des activités des associations organisatrices.

Des ateliers pour enfants sont organisés durant les 3 jours de l'exposition. L'occasion de pouvoir échanger avec des personnes pouvant connaître les mêmes situations et partager des conseils.

Oser parler des troubles mentaux

Parmi les objectifs , apporter du soutien et libérer la parole de maladies trop souvent cachées, stigmatisées. "Les gens en ont souvent honte, mais il faut au contraire en parler pour mieux comprendre et avancer, même si l'on avance toujours lentement, dans ce genre de maladies" confie Nino Della Luce.

De l'art à l'action

L'exposition est à voir à l'Espace Nouveau Vallon, Route du Vallon 8, Chêne-Bougeries, (tram 12 ou bus 25 et 5), du 1er au 4 juin 2023. L'association Le Relais sera présente, notamment au vernissage du 1er juin dès 18h00.

Pour plus d'informations les sites des associations Le Relais et Port d'Attache peuvent vous aider

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