Rejoignez-nous

Actualité

Une usine à neige à Champéry (VS)

Publié

,

le

Les Portes du Soleil Suisse inaugurent une usine à neige. Dotée d'une retenue d'eau de près de 100'000 mètres cubes provenant de l'eau de fonte des neiges et d'une centaine de canons à neige, l'installation peut enneiger l'ensemble du domaine en 48 h (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Neige garantie. C'est l'ambition de la partie suisse du domaine des Portes du Soleil qui inaugure un complexe d'enneigement artificiel dernier cri. Il suffira de 48 heures pour recouvrir de neige toutes les pistes.

Le projet a été lancé au début 2017. Il sera opérationnel dès la prochaine saison d'hiver. L'ensemble se compose d'un bassin de rétention d'eau en altitude, d'un réseau de canalisations et d'une centaine de canons à neige. Le secret réside dans la simultanéité du fonctionnement, annonce mardi Portes du Soleil Suisse SA (PDS-CH).

Pour autant, l'ensemble de l'installation se veut le plus écologique possible. "Nous ne produirons pas plus de neige qu'avant et nous utiliserons la même quantité d'eau", précise Enrique Caballero, vice-président de PDS-CH.

Pistes prêtes en deux jours

S'il faut actuellement un mois pour enneiger l'ensemble du domaine, deux jours suffiront dès l'hiver prochain. Actuellement, seuls huit de la vingtaine de canons à neige peuvent être en activité simultanément. La nouvelle usine à neige permettra d'en actionner une centaine en même temps.

Un autre atout écologique est à rechercher dans l'usage de l'eau. Le bassin d'accumulation, d'un peu moins de 100'000 mètres cubes, est alimenté par la fonte des neiges. "En fait, nous réutilisons ce que nous enneigeons", précise M. Caballero.

L'entreprise a investi 11,5 millions de francs pour ce complexe d'enneigement. La construction du bassin de rétention et du biotope adjacent au titre de compensation écologique a coûté 5,3 millions. La facture se monte à 4,4 millions pour le réseau d'enneigement, canons compris et l'usine a coûté 1,8 million.

Neige automatique

La gestion de l'ensemble est entièrement automatisée. Lorsque la température et l'humidité sont adéquates, le complexe se met en route. Selon M. Caballero, il y a chaque année au moins 48 heures de bonnes conditions entre novembre et décembre pour enneiger le domaine.

L'avantage du domaine est d'être situé essentiellement sur des pâturages. La couche de neige nécessaire est moins importante, une trentaine de centimètres suffit. Et la neige artificielle résiste mieux à la chaleur ou à la pluie que la neige naturelle.

"Cette usine à neige est pour nous une véritable garantie d'enneigement", selon M. Caballero. C'est d'autant plus encourageant que l'exercice en cours est pour l'heure meilleur que le précédent. Le chiffre d'affaires est en progression de 6,1%, la fréquentation de 15,2%.

Une seule société

L'avenir aussi par un rapprochement des sociétés de remontées mécaniques des cinq stations du versant suisse des Portes du Soleil. L'objectif est d'avoir une seule société propriétaire de toutes les remontées mécaniques du côté helvétique d'ici fin 2020.

Le nombre d'installations est aussi envisagé à la baisse, mais pas le kilométrage de pistes. Un investissement de 150 millions de francs est prévu au cours de 15 prochaines années pour moderniser l'ensemble du domaine avec un modèle de financement public-privé pour réunir les fonds propres nécessaires à l'obtention de crédits bancaires.

Source : ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Le taux de chômage passe sous la barre des 2%

Publié

le

Fin mai, 88'076 personnes étaient inscrites dans des offices régionaux de placements (ORP) (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le marché suisse du travail reste très dynamique. Le nombre de bénéficiaires de l'assurance-chômage a en effet encore reculé en mai, le taux de chômage s'installant sous la barre des 2%.

Fin mai, 88'076 personnes étaient inscrites dans des offices régionaux de placements (ORP), ce qui correspond à un taux de chômage de 1,9%, contre 2,0% en avril, écrit mercredi dans un communiqué le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Par rapport à mai 2023, le nombre de chômeurs a reculé de 9928 ou de 10,1%.

Le chômage chez les jeunes de 15 à 25% a reculé de 2,2% ou 169 personnes sur un moins, ou de 6,6% sur un an, constate encore le Seco. Chez les plus de 50 ans, la baisse est encore plus marquée et s'inscrit à 3,3% ou 903 personnes sur un mois, et même 15,6% sur un an.

Le nombre total de demandeurs d'emplois a quant à lui reculé de 12,5% par rapport à mai 2022 pour s'établir à 153'468. Le nombre de places vacantes s'est tassé de 416, passant à 51'807, dont 32'897 soumises à l'obligation d'annonce.

Les réductions d'horaires de travail ont quasiment disparu et ne concernaient en mai 2023 plus que 75 entreprises, contre 3490 un an plus tôt. Enfin, quelque 2506 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l'assurance-chômage dans le courant du mois écoulé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Le taux de chômage passe sous les 2%

Publié

le

Alerte Info (© )

Le marché suisse du travail reste très dynamique, le taux de chômage étant tombé sous la la barre des 2% en mai, à 1,9%. Par rapport à mai 2022, le nombre de chômeurs a reculé de 10,1%, écrit mercredi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture

Politique

La tendance au triple "oui" le 18 juin se confirme

Publié

le

La loi sur la protection du climat est un contre-projet indirect à l'initiative pour les glaciers (image d'illustration). (© KEYSTONE/SWISS PRESS PHOTO/AFP/FABRICE COFFRINI)

Les lignes n'ont pas fondamentalement bougé concernant la tendance pour les votations fédérales du 18 juin. Selon deux nouveaux sondages, un "oui" se dessine pour la loi Covid-19, l'imposition des entreprises et, de façon moins nette, pour la loi climat.

La loi sur la protection du climat et l'innovation est l'objet le plus contesté des trois. Il serait néanmoins accepté assez confortablement, comme le révèlent mercredi le dernier sondage de l'Institut gfs.bern mené pour la SRG SSR et l'étude LeeWas faite sur mandat de Tamedia et 20 Minutes.

La première étude fait état de 63% d'avis favorables ou plutôt favorables, contre 36% d'opinions contraires ou plutôt opposées (1% d'indécis). Pour le deuxième sondage, le "oui" l'emporte par 56% contre 43% de "non".

L'arrêté fédéral sur le taux d'imposition minimale de 15% des bénéfices des grandes entreprises (norme OCDE) est plébiscité par plus de 70% des Suisses dans les deux enquêtes.

La prolongation de la loi Covid-19 recueille de son côté environ deux tiers de "oui".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Les HUG vont tester un vaccin à ARNm prometteur contre le mélanome

Publié

le

"Nous sommes en train de vivre une petite révolution", affirme Olivier Michielin, chef du département d'oncologie des Hôpitaux universitaires de Genève (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un vaccin à ARN messager développé par Moderna dont l'efficacité contre certains cas de mélanome a été confirmée récemment va bientôt être testé à Genève. Les HUG espèrent démarrer l'essai clinique à l'été ou l'automne 2023, indique le chef du département d'oncologie.

"Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) font partie - probablement avec trois autres sites en Suisse alémanique - des centres qui participeront à un essai de phase 3 organisé au niveau mondial", précise le professeur Olivier Michielin mercredi dans Le Temps. L'objectif est de pouvoir proposer l'association de traitement vaccin à ARNm et immunothérapie aux patients présentant des risques de récidives importants.

L'oncologue s'exprime à l'issue du plus grand congrès annuel mondial sur le cancer organisé début juin à Chicago par la Société américaine d'oncologie clinique lors duquel les dernières conclusions du vaccin à ARN messager ont été présentées. Ceux-ci montrent une réduction très significative des récidives chez les personnes atteintes du cancer de la peau avec le vaccin, lorsque pris en combinaison avec le médicament anticancéreux Keytruda développé par Merck.

Olivier Michielin juge les résultats "extrêmement impressionnants". Le risque de récidives métastatiques dans d'autres organes que la peau est diminué de 65% par rapport au seul traitement par immunothérapie qui réduisait déjà ce risque d'environ 40%, explique-t-il.

"Révolutionnaire"

"Nous ne pensions absolument pas voir un jour de tels chiffres. L'effervescence au sein du congrès était palpable", commente le spécialiste. La technologie à ARNm a révolutionné le domaine de la vaccinologie du cancer, souligne-t-il, car elle permet pour la première fois de cibler de nombreuses mutations spécifiques, propres à chaque individu.

La toxicité de ce type de vaccin étant très faible, son utilisation chez des patients ayant été transplantés, pour lesquels une immunothérapie n'est souvent pas proposée par risque de rejet de greffe, pourrait par ailleur être envisagée, précise encore M. Michielin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Accusé d'avoir tué une ado à Yverdon, il nie toujours

Publié

le

Me Ludovic Tirelli a, à nouveau, plaidé l'acquittement pour l'homme accusé d'avoir tué une adolescente à Yverdon en 2019 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'homme condamné pour avoir assassiné une adolescente afghane, fin 2019 à Yverdon, a comparu en appel mardi devant le Tribunal cantonal vaudois. Il a continué de nier tandis que son avocat a tenté, sans succès, d'apporter de nouveaux éléments au dossier.

En première instance, l'accusé, lui aussi d'origine afghane, a écopé d'une peine de 20 ans de prison, couplée à un internement ordinaire. Les juges avaient dit leur "conviction absolue" dans son implication dans la mort de la jeune fille de 17 ans, avec qui il entretenait une relation. La victime avait été étranglée avec des lacets et son corps avait été dissimulé dans les roseaux, au bord du lac.

Mardi devant la Cour d'appel à Renens, et comme en première instance, l'avocat du prévenu s'est démené pour discréditer "un dossier dénué de preuves exploitables". Dans une affaire "où le doute est partout", Me Ludovic Tirelli a critiqué un récit du crime "sorti de l'imaginaire du Ministère public" et "les conclusions à l'emporte-pièce" des inspecteurs de police.

L'avocat a exigé que de nouvelles auditions et expertises soient menées. Et notamment sur l'ADN retrouvée sur les lacets ou le rôle du père de la victime qui, pour Me Tirelli, aurait pu jouer un rôle dans la mort de sa fille. Il a aussi demandé "le retranchement" des aveux initiaux du prévenu, obtenus selon lui de manière "illicite".

Saucissonnage

A en croire l'avocat, il existe de nombreuses preuves à décharge qui permettraient "d'innocenter" son client. La Cour a toutefois refusé d'ajouter de nouveaux éléments au dossier, suivant ainsi l'avis du Ministère public et de l'avocate de la famille de la victime.

"Cette enquête est un modèle de précision et de sérieux. Il n'y a aucune faille", a relevé Me Manuela Ryter Godel. Elle a accusé son confrère d'utiliser "des écrans de fumée", de pratiquer "une défense inhumaine" à l'égard de la famille de la victime.

Pour la procureure Claudia Correia, Me Tirelli pratique "la méthode dite du saucisson" en revenant sur chaque élément de manière séparée, afin "d'instiller le doute" dans la tête des juges.

"Montagne de preuves"

Ses réquisitions de preuves rejetées, Me Tirelli a demandé à être relevé de son mandat d'avocat commis d'office, ou du moins à ce que la Cour se récuse. "Je ne peux pas faire mon travail dans ces conditions", a-t-il affirmé, mais sans davantage convaincre le Tribunal.

Plaidant malgré tout, et longuement, il a demandé aux juges "d'être les garants de la présomption d'innocence" et d'acquitter son client.

Plus concise, la procureure Claudia Correia a démonté les arguments de la défense. "Il n'y a pas une preuve, mais une montagne de preuves", a-t-elle souligné.

Selon elle, la victime voulait quitter le prévenu et "c'est bien là le mobile du crime". Elle a demandé à la Cour de suivre le jugement de première instance.

Quant au prévenu, il a été entendu lors d'un bref interrogatoire. A la question de savoir ce qui était arrivé à la victime, il a répondu qu'il y avait "plusieurs hypothèses possibles" mais qu'il n'avait pas envie d'en parler. La présidente du Tribunal a voulu en savoir davantage, mais sans obtenir de réponse.

Le dispositif du verdict sera communiqué aux parties dans les cinq jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture