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Suisse

Plus de morts et de blessés sur les routes suisses en 2020

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Le BPA préconise de limiter systématiquement la vitesse à 30 km/h en localité. Cette mesure permettrait d’éviter au moins un tiers des accidents graves et profiterait surtout aux usagers de la route les plus vulnérables, à savoir aux personnes âgées ainsi qu’aux piétons et cyclistes. (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS RABENSTEIN)

Le nombre de personnes tuées et grièvement blessées dans des accidents de la route a augmenté en 2020, indique le BPA. Personnes âgées et enfants sont particulièrement menacés.

Quarante tués et 154 blessés graves de plus qu'en 2019 ont été recensés en 2020, annonce le Bureau de prévention des accidents (BPA) mardi dans le Baromètre 2021 de la sécurité routière. Leur nombre total s’élève respectivement à 227 et 3793.

Par rapport aux autres groupes d’âge, les personnes âgées sont plus souvent grièvement blessées. Alors que le nombre de victimes de dommages corporels graves a baissé dans toutes les autres tranches d’âge ces dix dernières années, il a augmenté en moyenne de 1,2% par année chez les personnes de plus de 65 ans.

Rien qu’en 2020, on a compté 97 tués et 791 blessés graves parmi ces dernières. La majorité de ces accidents surviennent lors de déplacements à pied, à vélo classique ou à vélo électrique.

Enfants plus menacés qu'ailleurs en Europe

Le baromètre 2021 montre également que les enfants sont moins en sécurité sur les routes suisses que dans d’autres pays. Une comparaison avec d’autres Etats européens révèle en effet que si la Suisse figure parmi les pays les plus sûrs lorsqu’on considère le nombre d’accidents touchant les adultes, elle ne se situe que dans la moyenne concernant le nombre d’accidents frappant les enfants.

En Suisse, le nombre d’enfants qui décèdent dans un accident de la route est de 6,4 sur un million. En Norvège (1,9), en Suède (3,6) et en Italie (4,9), il est nettement plus bas. Les enfants de moins de 12 ans sont le plus menacés lorsqu’ils sont à pied, les plus âgés quand ils roulent à vélo.

Limiter la vitesse

Pour le BPA, il est clair que politiciens, acteurs de la prévention et propriétaires des routes, soit la Confédération, les cantons et les communes, doivent poursuivre leurs efforts pour rendre le trafic routier plus sûr.

Un instrument utile à cet égard réside dans les limitations de vitesse. C’est pourquoi le BPA préconise de limiter systématiquement la vitesse à 30 km/h en localité. Cette mesure permettrait d’éviter au moins un tiers des accidents graves.

Elle profiterait avant tout aux usagers de la route les plus vulnérables, à savoir aux personnes âgées ainsi qu’aux piétons et cyclistes (motorisés ou non) de tous âges. Elle contribuerait également à renforcer la sécurité des enfants.

Aides à la conduite

Les systèmes d’aide à la conduite intervenant en cas d’urgence recèlent également un grand potentiel d’amélioration de la sécurité, considère le BPA. Celui-ci estime indispensable que la Suisse édicte des dispositions imposant aux nouveaux véhicules d'être équipés de tels systèmes pour pouvoir être admis à la circulation.

Il préconise par ailleurs que la formation à la conduite soit remaniée afin de tenir compte de cette évolution de la technologie.

Plus de contrôles de police

Enfin, l’effet préventif des contrôles de police n’est pas assez exploité. Les conducteurs s’attendent trop rarement à ce que leur vitesse ou leur consommation d’alcool ou de drogues soient contrôlées, pense le BPA. Il faudrait une stratégie de contrôle globale axée sur la prévention.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Pour l'ASB, "rien n'a dysfonctionné" dans la reprise de CS par UBS

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La réputation de la Suisse "n'est pas détruite, mais elle a été affectée", a admis mardi en conférence de presse Marcel Rohner, président de l'Association suisse des banquiers après l'absorption de Credit Suisse par UBS. (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

L'Association suisse des banquiers (ASB) a exprimé mardi son approbation pour l'absorption de Credit Suisse (CS) par son rival UBS. "On ne peut pas dire que quelque chose a dysfonctionné", a déclaré face aux médias son président Marcel Rohner.

Selon lui, la crédibilité de la place financière helvétique a ainsi pu être préservée. La réputation de la Suisse "n'est pas détruite, mais elle a été affectée", a admis celui qui était à la tête d'UBS lors de la crise financière de 2008. "Les banques suisses sont bien capitalisées et le secteur financier est solide", a-t-il affirmé, soulignant les progrès réalisés depuis lors en termes de réglementation en matière de liquidités.

"Le plan B aurait été la liquidation de la banque selon le plan d'urgence de la loi sur les établissements systémiques ('too big to fail', ndlr) avec des conséquences dévastatrices", a poursuivi M. Rohner. Ainsi, il était préférable pour les actionnaires de CS de voir la valeur de leur titre amputée de deux tiers que de se retrouver sans rien. Quant aux détenteurs de titres de dette (AT1) annulés, ce risque était inhérent à leur investissement.

Pris de court

Interrogé sur la réaction tardive des autorités et des régulateurs, il a insisté sur la rapidité à laquelle les évènements se sont enchaînés la semaine dernière, qui a surpris tout le monde, selon lui. "Jamais je n'aurais pensé que la faillite d'une banque régionale américaine pourrait avoir des répercussions aussi importantes à l'échelle globale", a-t-il concédé, en référence à la débâcle de Silicon Valley Bank (SVB).

L'intervention de la Confédération et de la Banque nationale suisse (BNS) pour garantir la reprise de CS par UBS - que ce soit au niveau des garanties en matière de liquidités de plus de 200 milliards de francs, ou de la couverture d'éventuelles pertes à hauteur de 9 milliards, payables par le contribuable - était une condition nécessaire pour que l'accord aboutisse, estime M. Rohner.

UBS a dû se prononcer en l'espace de quelques jours sur une transaction qui normalement requiert des mois d'analyses approfondie (due diligence) a poursuivi le banquier. "La ligne de crédit et la couverture des pertes devrait permettre aux dirigeants d'UBS de convaincre leurs actionnaires que le risque est mineur", quand bien même leur approbation ne sera pas requise pour finaliser la transaction, au nom du droit d'urgence.

Pas de bonus

Pour ce qui est d'un potentiel remboursement de rémunérations versées aux dirigeants qui ont conduit à cette situation, l'Argovien estime que la question relève des deux partenaires privés, et que ce sera à leurs actionnaires d'entreprendre toute démarche dans ce sens.

"Personnellement, j'estime que le chef d'une banque qui essuie une perte ne devrait pas toucher de bonus", a martelé M. Rohner, rappelant que lorsqu'il était à la tête d'UBS au plus fort de la crise des subprimes, il n'en avait pas perçu pour ses deux dernières années en poste.

Concernant la situation hégémonique de la banque aux trois clés - déjà numéro un du secteur avant le mariage forcé avec son principal rival - le président de l'ASB s'est voulu rassurant. "UBS n'est pas intéressé par un monopole, et les clients vont certainement vouloir diversifier leurs dépôts", a-t-il affirmé, soulignant la diversité du secteur bancaire en Suisse.

La direction d'UBS a clairement laissé entendre quelles seraient ses priorités, a de son côté signalé August Benz, directeur général (CEO) par intérim de la faîtière des banquiers suite au départ de Jörg Gasser en janvier, soulignant que "l'accent sera mis sur son coeur de métier qui est la gestion de fortune, une activité qui présente nettement moins de risques que la banque d'affaires", en particulier à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Pas besoin de cerveau pour apprendre par association

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L'anémone de mer Nematostella vectensis ne possède pas de cerveau, mais elle est capable d'apprendre par association. (© UNIFR)

Certains animaux n’ont pas besoin de cerveau pour être capables d’apprendre. C’est ce que montre une étude fribourgeoise au cours de laquelle les scientifiques ont appris à une anémone de mer à adapter son comportement en fonction d’expériences passées.

Les animaux n’ont pas tous un cerveau. Les cnidaires, comme les anémones, les méduses et les coraux, disposent d’un système nerveux rudimentaire, a indiqué mardi l'Université de Fribourg (UNIFR) dans un communiqué.

"Souvent, on suppose donc un peu naïvement que ces êtres ne peuvent produire qu’un comportement de l’ordre du réflexe", indique Simon Sprecher, du Département de biologie de l’UNIFR, auteur principal de l'étude publiée dans la revue PNAS. Avec son équipe, il a réussi à prouver que l’anémone de mer Nematostella vectensis est dotée d’une forme de mémoire simple et qu’elle est capable d’apprendre par association.

Conditionnement classique

Le groupe de recherche a soumis les animaux à des stimulations lumineuses et électriques: soit simultanément de sorte à créer une association, soit en décalé de façon qu’aucun lien ne soit perceptible. Un entraînement auquel les anémones de mer ont bel et bien réagi.

Avec le temps, celles qui avaient reçu les deux stimuli en même temps rétractaient leur corps dès l’émission de l’impulsion lumineuse. Elles avaient appris que la lumière s’accompagnait d’une décharge électrique, un conditionnement classique de type pavlovien. Les cnidaires ont donc réussi à enregistrer dans leur mémoire un lien entre deux éléments et à adapter leur comportement en conséquence.

"C’est exactement ce que l’on appelle l’apprentissage par association. Preuve que même des animaux sans cerveau sont capables d’avoir un comportement complexe grâce à leur système nerveux", précise le Pr Sprecher, cité dans le communiqué.

"Nous en savons très peu sur le fonctionnement du processus d’apprentissage chez les animaux dotés d’un système nerveux apparemment simple. Notre hypothèse est que certaines synapses se renforcent chez eux également", ajoute le spécialiste.

Les premiers ancêtres de tous les animaux possédant un cerveau vivaient il y a environ 560 millions d’années. Ceux pourvus d’un système nerveux sont apparus 100 à 150 millions d’années auparavant. Il se pourrait donc que des animaux capables d’apprendre existent donc depuis plus longtemps qu’on ne le pensait jusqu’à présent, conclut l'UNIFR. Des chercheurs espagnols ont également participé à ces travaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Forte hausse du chiffre d'affaires des produits bio

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Le chiffre d'affaires des produits bio dans le commercer de détail a augmenté de 22,5 % (Photo prétexte).. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/BERND SETTNIK)

Le chiffre d'affaires des produits bio dans le commerce de détail a augmenté de 22,5% en quatre ans en Suisse, pendant que celui des produits non bio progressait de 6,9%, a indiqué l'Office fédéral de l'agriculture. La part de marché du bio est passée de 9,9% à 11,2%.

La hausse marquée du chiffre d'affaires des produits bio correspond à une augmentation de 2,68 à 3,28 milliards de francs entre 2018 et 2022.

Entre 2021 et 2022, le chiffre d'affaires des denrées alimentaires en général a baissé de 4,6% dans le commerce de détail. Celui des aliments bio a connu une baisse de 2,2%, et celui des aliments non bio de 4,9%. Cette évolution à la baisse s'explique avant tout par la normalisation de la consommation après la fin de la pandémie, a précisé mardi l'OFAG.

L'écueil du prix

La hausse de la part de marché du bio constatée entre 2018 et 2022 ne va pas forcément se poursuivre dans les mêmes proportions. Le renchérissement fait peser une incertitude à ce sujet, relève le communiqué.

L’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) a réalisé auprès d’un millier de personnes dans toute la Suisse un sondage représentatif, le Biobaromètre. D’après ce sondage, la grande majorité des participants envisagent de maintenir ou d’augmenter leur consommation de bio à l’avenir aussi.

Cependant, la hausse du coût de la vie pourrait mettre un frein à ces intentions. En effet, 16% des sondés ont indiqué qu’ils consommeraient moins de bio à l’avenir à cause de l'inflation. Il ressort également que le prix est considéré comme le principal obstacle aux achats de bio.

Par ailleurs, les magasins discounts, jusqu’alors peu présents sur ce marché, sont devenus le deuxième canal de distribution de denrées alimentaires bio, après les détaillants classiques, comme le révèle l’analyse des données du panel de ménages et de détaillants de NielsenIQ Switzerland. Cet élargissement devrait avoir un impact favorable sur le bio.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

UBS-CS: l'USS réclame le maintien des emplois et un bon plan social

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Daniel Lampart, premier secrétaire de l'USS, a exigé des garanties pour le personnel mardi, après le rachat de CS par UBS. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Après le rachat éclair de Credit Suisse par UBS, l'Union syndicale suisse (USS) exige le maintien des emplois et des mesures de prévention. Ce n'est pas aux employés de payer "pour les fautes des managers de la banque et des autorités", tonne-t-elle.

Dans une conférence de presse commune à Berne, la centrale syndicale a exprimé son soutien mardi à l'Association suisse des employés de banque (Aseb) dans sa lutte pour maintenir les emplois et obtenir un bon plan social.

"Les deux banques ont le devoir d'éviter des coupes brutales. L'enjeu est colossal pour les 17'000 employés de Credit Suisse. Directement ou indirectement, des dizaines de milliers d'emplois sont potentiellement menacés", estiment les syndicats.

L'USS fustige les "risques excessifs des responsables de CS qui ont acculé la banque à la faillite" et accuse la Confédération et la BNS d'avoir "jeté de la poudre aux yeux" à la population en prétendant avoir réduit les problèmes des banques d'importance systémique. "Il convient d'éviter que de tels événements se reproduisent", clame-t-elle.

"Task force"

C'est à la fois "horrible et vrai", constate la faîtière: quinze ans après UBS, c'est au tour de Credit Suisse (CS) de devoir être sauvé par l'Etat. Les grands perdants sont "les employés de CS et la population, alors que les anciens responsables de CS ont quitté le navire depuis longtemps avec leurs millions".

L'Aseb réclame des mesures pour favoriser la reconversion du personnel qui sera touché par les rationalisations et demande d'éviter tout licenciement jusqu'à fin 2023.

Les deux organisations estiment urgente la mise en place d'une "task force" réunissant d'ici la fin du mois les partenaires sociaux - donc aussi UBS - afin de préparer un "parapluie de sauvetage" pour le personnel".

Un tel groupe de travail représente un espace structuré pour mener des négociations, a précisé le président de l'USS Pierre-Yves Maillard.

Protection pour les plus de 55 ans

En cas de licenciements, l'USS demande que les personnes concernées puissent retrouver un travail le plus vite possible. Lors de la fusion, les contrats de travail qui seront transférés doivent être assortis d'une protection contre le licenciement, en particulier pour les plus de 55 ans, exige-t-elle encore.

A l'avenir, il reviendra aux autorités de veiller à ce que les banques disposent d'assez de réserves en liquidités et en fonds propres "pour pouvoir supporter elles-mêmes les pertes dans tous les cas de figure". Des restrictions sur la prise de risques des banques doivent être imposées, "et les bonus qui poussent vers les risques doivent disparaître", exige aussi l'USS.

Mais il ne s'agit pas de supprimer les bonus à tous les employés: pour nombre d'entre eux, ils représentent le 13e salaire, a indiqué le chef économiste de l'USS Daniel Lampart.

La conseillère fédérale en charge des finances Karin Keller-Sutter "va devoir expliquer pourquoi on soutient UBS et CS alors que dans le même temps, on économise sur les rentes AVS et on fait baisser celles du 2e pilier" (...), sans compter que "les primes maladie ne cessent de prendre l'ascenseur", relèvent encore les syndicats.

Selon l'institut de recherches BAK Economics, le rachat de CS menace directement "entre 9500 et 12'000 emplois", soit jusqu'à près d'un tiers des effectifs cumulés des deux banques en Suisse (quelque 40'000 postes à elles deux).

Paquet d'aides

La reprise de CS par Credit Suisse pour 3 milliards de francs, annoncée dimanche suite à une série de déboires de CS touchée notamment par des retraits de fonds extrêmement importants, a été rendue possible par un engagement massif de la Confédération et de la Banque nationale suisse (BNS).

La Confédération a accordé une garantie de 9 milliards de francs à UBS afin de réduire les risques liés à l'opération.

Les deux groupes bancaires peuvent aussi "obtenir (de la BNS) une aide sous forme de liquidités jusqu'à concurrence de 100 milliards de francs au total, au moyen d'un prêt couvert par un privilège en cas de faillite". Par ailleurs, la BNS peut allouer à Credit Suisse une aide "jusqu'à concurrence de 100 milliards de francs sous la forme d'un prêt couvert par une garantie de la Confédération".

La directrice de l'Aseb Natalia Ferrara a demandé que les milliards de francs de garantie de la Confédération soient liés à des conditions en faveur du personnel. Les employés d'UBS seraient eux aussi dans l'incertitude.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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UBS-CS: l'USS réclame le maintien des emplois et un bon plan social

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Daniel Lampart, premier secrétaire de l'USS, a exigé des garanties pour le personnel mardi, après le rachat de CS par UBS. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Après le rachat éclair de Credit Suisse par UBS, l'Union syndicale suisse (USS) exige le maintien des emplois et des mesures de prévention. Ce n'est pas aux employés de payer "pour les fautes des managers de la banque et des autorités", tonne-t-elle.

La centrale syndicale a exprimé son soutien mardi à Berne à l'Association suisse des employés de banque (Aseb) dans sa lutte pour maintenir les emplois et obtenir un bon plan social.

"Les deux banques ont le devoir d'éviter des coupes brutales. L'enjeu est colossal pour les 17'000 employés de Credit Suisse. Directement ou indirectement, des dizaines de milliers d'emplois sont potentiellement menacés", estime l'USS.

Celle-ci fustige les "risques excessifs des responsables de CS qui ont acculé la banque à la faillite" et accusent la Confédération et la BNS d'avoir "jeté de la poudre aux yeux" à la population en prétendant avoir réduit les problèmes des banques d'importance systémique. "Il convient d'éviter que de tels événements se reproduisent", clament les syndicats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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