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Les milieux publicitaires et du tabac contre "trop" de restrictions

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Interdire aux mineurs l'accès à la publicité pour le tabac: projet controversé. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les cigarettiers et les milieux de la publicité rejettent le projet de révision de la loi sur les produits du tabac qui souhaite interdire toute publicité pour le tabac susceptible d'atteindre les mineurs. L'UDC et le Centre jugent aussi que le texte va trop loin.

Les détracteurs de la révision reprochent au Conseil fédéral et au Département fédéral de l'intérieur (DFI) d'aller bien au-delà de l'objectif visé. Pour l'organisation faîtière economiesuisse, le projet manque totalement de proportionnalité et doit être rejeté.

Il déboucherait sur une interdiction totale de la publicité, en violation de la liberté du commerce et de l'industrie, dénoncent la faîtière de la communication commerciale KS/CS Communication, la Société générale d'affichage (SGA), l'association AWS Publicité extérieure Suisse, Swiss Tobacco et Swiss Cigarette.

Le projet du Conseil fédéral - qui touche également la publicité pour les cigarettes électroniques - est en revanche salué par Santé publique suisse, l'Association suisse pour la prévention du tabagisme, la faîtière alémanique "Fachverband Sucht" et les partis de gauche. Ils estiment qu'il prévoit une interdiction certes large, mais pas absolue de la publicité pour les produits du tabac.

Devoir d'annonce

Les opposants à la révision mise en consultation jusqu'à mercredi estiment que le projet va au-delà des exigences de l'initiative populaire "Pour la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac" acceptée en votation populaire en février dernier. Selon KS/CS Communication en particulier, la mouture proposée par le Conseil fédéral ne fait pas qu'appliquer le texte mais réécrit en partie la loi.

En outre, le devoir d'annonce aux autorités des dépenses publicitaires et du sponsoring de la part des fabricants et importateurs est déplacé, estiment les opposants. Cette obligation, relèvent Swiss Tobacco, Swiss Cigarette et economiesuisse, n'était pas prévue par l'initiative et ne contribue en rien à la protection des mineurs.

L'UDC va plus loin en estimant que le projet revient "dans les faits à interdire de fumer". Plus pondéré, le Centre fait valoir que les auteurs de l'initiative eux-mêmes n'avaient pas prévu d'interdiction totale de la publicité dans les médias imprimés.

PS et Verts satisfaits

Son de cloche opposé du côté du PS et des Verts: ils sont d'avis que le texte proposé correspond à la volonté du peuple et ne va pas trop loin en comparaison internationale. Il n'entraîne pas d'interdiction totale, selon eux.

Concernant le devoir d'annonce, les Verts pensent qu'il est essentiel de connaître le montant des dépenses publicitaires et les chiffres pour les différents supports concernés.

En outre, le projet permettrait que la Suisse puisse "enfin ratifier" la convention-cadre de l'OMS pour la lutte anti-tabac, relèvent les organisations de prévention du tabagisme. Elles sont favorables à l'idée selon laquelle les cantons et la Confédération effectuent des contrôles et le cas échéant infligent des amendes proportionnelles aux sommes brassées par les géants du tabac.

La Conférence des directeurs cantonaux de la santé publique voit également la révision d'un bon oeil. Elle est de nature selon elle à prévenir la tentation de commencer à fumer chez les jeunes et, in fine, à réduire les méfaits du tabac et des produits afférents.

La gauche mais aussi les consommateurs regrettent cependant que le projet ne prévoie pas de dispositions pour promouvoir la santé auprès de la jeunesse. Le problème de la vente en ligne de produits à base de tabac et de nicotine à des mineurs n'est en outre pas réglé par la révision, notent-ils.

L'entrée en vigueur de la loi est prévue pour début 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Les Etats-Unis détruisent des drones et des missiles des Houthis

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Les Etats-Unis disent avoir détruit des drones, des missiles et des conteneurs de stockage d'armes dans les zones contrôlées par les rebelles houthis (archives). (© KEYSTONE/AP/Osamah Abdulrahman)

Les Etats-Unis ont bombardé lundi des drones, des missiles et des conteneurs de stockage d'armes appartenant aux Houthis au Yémen, a annoncé le CENTCOM. Les rebelles, soutenus par l'Iran, mènent depuis novembre des attaques de navires qu'ils estiment liés à Israël.

Les forces américaines ont "détruit sept missiles antinavire, trois drones et trois conteneurs de stockage d'armes dans les zones du Yémen contrôlées par les Houthis", selon un message publié lundi par le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM) sur le réseau social X (ex-Twitter).

Les drones et les systèmes de missiles présentaient "une menace imminente" pour les navires marchands et les bateaux de guerre américains, précise, comme à chaque frappe américaine, le CENTCOM.

Les Houthis affirment agir en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, où Israël mène une guerre sanglante contre le Hamas en représailles à l'attaque de ce mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Kim supervise des tirs pendant la visite de Blinken à Séoul

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Les exercices d'artillerie, annoncés mardi et auxquels a participé Kim Jong-un, en compagnie de sa fille sur le cliché, incluaient "des lance-roquettes multiples de très grande taille", selon KCNA (archives). (© KEYSTONE/AP)

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a supervisé une série d'exercices de tir par des unités d'artillerie dans l'ouest du pays, a annoncé mardi l'agence de presse gouvernementale KCNA. La Corée du Nord a procédé lundi au lancement de plusieurs missiles balistiques.

Ces tirs sont intervenus dans un contexte de tensions avec Séoul et Washington. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est en visite en Corée du Sud et les deux pays viennent d'achever l'un de leurs principaux exercices militaires conjoints.

Les missiles nord-coréens tirés lundi ont parcouru quelque 300 kilomètres avant de s'abîmer dans la mer du Japon. Les exercices d'artillerie, annoncés mardi, incluent "des lance-roquettes multiples de très grande taille", selon KCNA.

Quand l'ordre a été donné, les soldats ont "simultanément tiré le canon d'anéantissement", précise l'agence. "Des obus massifs de lance-roquettes multiples super-larges, tirés par les canons aiguisés comme de la lave, ont volé vers la cible avec la flamme de l'anéantissement de l'ennemi", précise l'agence.

Les exercices comportaient également une simulation d'"explosion aérienne d'un obus" d'un lance-roquettes multiple super-large, ajoute-t-elle.

"Sommet pour la démocratie"

M. Blinken est arrivé dimanche en Corée du Sud pour participer au troisième "sommet pour la démocratie", une initiative du président des Etats-Unis Joe Biden et que Séoul accueille de lundi à mercredi. Y sont présents des responsables du gouvernement, des ONG ainsi que des membres de la société civile.

Le secrétaire d'Etat américain a aussi rencontré son homologue sud-coréen Cho Tae-yul et discuté d'un renforcement de l'alliance entre Washington et Séoul, dans le cadre d'une politique de "dissuasion étendue" face au Nord.

Jeudi, Séoul et Washington ont mis fin à leurs exercices annuels à grande échelle "Bouclier de la liberté", comprenant l'interception de missiles et des assauts aériens. Le nombre de troupes y participant a été doublé par rapport à 2023. Pyongyang a averti début mars que les Etats-Unis et la Corée du Sud paieraient un "prix élevé" pour ces manoeuvres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Nouvelles images de la princesse Kate, souriante, avec William

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La princesse de Galles Kate a subi une lourde opération de l'abdomen le 16 janvier et ne devrait pas reprendre ses fonctions publiques avant Pâques (archives). (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

De nouvelles images de la princesse britannique Kate ont été publiées lundi soir, la montrant souriante, à côté de son mari, le prince William, dans un marché fermier à Windsor. Son état de santé alimente rumeurs et folles spéculations depuis des semaines.

Sur une vidéo publiée notamment par le tabloïd le Sun et une photographie plus nette, on voit Kate, 42 ans, en train de marcher les cheveux lâchés, vêtue d'un legging et d'un pull noirs, souriante.

Selon des médias britanniques, ces images de la princesse et son époux, l'héritier du trône britannique, ont été prises samedi devant un marché de produits fermiers locaux, à Windsor, non loin de leur résidence familiale à la campagne, à l'ouest de Londres.

Lundi dernier, Kate avait déjà été photographiée dans une voiture avec William.

Toutes sortes de théories

Kate a subi une lourde opération de l'abdomen le 16 janvier. Le palais avait prévenu qu'elle ne reprendrait pas ses fonctions publiques avant Pâques. Mais la longue absence de la princesse, habituellement l'une des femmes les plus photographiées de la planète, a donné lieu à toutes sortes de théories.

La publication le 10 mars d'une image de la princesse de Galles, souriante et entourée de ses enfants pour la fête des mères, devait y répondre. Mais la découverte de multiples retouches sur ce cliché, son retrait par cinq des plus grandes agences de presse (dont l'AFP), qui l'avaient publié, et les plates excuses de Kate, qui a endossé la responsabilité en disant "s'essayer à l'édition", ont eu l'effet complètement inverse.

Lundi soir, le Sun accompagne les nouvelles images d'un message à l'adresse de la princesse: "Heureux de vous voir Kate", écrit-il. "Cette image va faire taire les théories du complot", se félicite le Daily Mail. Elle va aussi "rassurer les fans sur le bon rétablissement" de la princesse après son opération, ajoute le journal.

Selon le Sun, Kate et William ont par ailleurs assisté dimanche à un événement sportif auquel participaient leurs trois enfants, George, Charlotte et Louis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Demande de brevets: la Suisse en tête du classement par habitants

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Les cantons de Zurich et de Vaud se démarquent particulièrement grâce à des "écosystèmes d'innovation" qui gravitent autour des grandes entreprises et des hautes écoles, selon l'OEB. (Image d'archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Suisse est le pays qui a déposé le plus de demandes de brevets par habitant auprès de l'Office européen des brevets (OEB) en 2023. En chiffres absolus, la Confédération se trouve à la 3e place en Europe et la 7e dans le monde, selon un rapport publié mardi.

Au total, 9'410 demandes adressées à l'OEB émanaient d'entreprises ou de particuliers suisses. Le pays arrive à la première place du classement des demandes par habitant, avec 1085 demandes par million d'habitants. C'est plus que le double de la Suède, arrivée 2e avec 495 dépôts par million d'habitants. Cette valeur est considérée comme "un indicateur essentiel de la force d'innovation d'un pays", selon l'OEB.

L'Office précise à Keystone-ATS que les demandes suisses proviennent d'un grand nombre d'entreprises issues de secteurs très divers. C'est un signe que la Suisse dispose d'un "portefeuille technologique largement diversifié", porté "par un mélange avantageux" de grandes entreprises leaders au niveau mondial, de PME innovantes et de hautes écoles fortement orientées vers la recherche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Déforestation en Amazonie au plus bas en janvier/février en six ans

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Le gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva, en place depuis janvier 2023, s'est engagé à éradiquer d'ici à 2030 la déforestation illégale en Amazonie (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/EDMAR BARROS)

La déforestation en Amazonie brésilienne a atteint son plus bas niveau en six ans sur la période janvier-février, selon un rapport publié lundi par l'institut Imazon.

Au cours des deux premiers mois de 2024, 196 km2 ont été déboisés dans la plus grande forêt tropicale de la planète, une réduction de 63% par rapport à la même période de l'année dernière (523 km2).

Mais cette surface équivaut tout de même à environ 327 terrains de football par jour, indique Imazon, qui publie chaque mois un rapport montrant les données par son Système d'alerte de déforestation (SAD).

En février, cet institut a observé une réduction de la déforestation sur un an pour le onzième mois consécutif.

Trois des neuf Etats de l'Amazonie brésilienne (Matogrosso, Roraima et Amazonas) ont concentré à eux seuls 77% des surfaces déboisées sur la période janvier-février, soit 152 km2.

Crise sanitaire

Selon Imazon, la déforestation à Roraima a atteint des terres indigènes, notamment la réserve Yanomami, la plus étendue du Brésil, aussi vaste que le Portugal.

Le peuple Yanomami vit depuis plusieurs années une grave crise sanitaire, en raison des intrusions d'orpailleurs illégaux qui détruisent la forêt et polluent les fleuves au mercure.

Le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, en place depuis janvier 2023, s'est engagé à éradiquer d'ici à 2030 la déforestation illégale en Amazonie, qui avait fortement augmenté sous le mandat de son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022).

Selon les chiffres officiels du gouvernement, issus de données recueillies par les satellites de l'Institut de recherches spatiales (INPE), la déforestation en Amazonie a chuté de moitié l'an dernier par rapport à 2022.

"Les données montrent que nous avons encore un grand défi à relever. Atteindre l'objectif de déforestation zéro d'ici 2030 est absolument nécessaire pour combattre le changement climatique", estime Larissa Amorim, chercheuse d'Imazon, citée dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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