Rejoignez-nous

Suisse

La population veut le maintien d'un hôpital par région

Publié

,

le

En cas d’urgence, une majorité de personnes tient à avoir une offre hospitalière de proximité comme le HIB de Payerne (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une majorité de la population souhaite que chaque région dispose d'un hôpital. C'est le résultat toujours plus net d'un sondage de la faîtière des hôpitaux suisses H+ publié mardi.

En cas d’urgence, les personnes interrogées sont attachées à une offre de proximité. L'hôpital régional est aussi plébiscité pour les traitements ambulatoires récurrents durant la semaine et pour les accouchements. Mais l'offre en prestations ne doit pas impérativement être complète.

Des temps de parcours plus longs sont en revanche admis pour les séjours de plusieurs semaines à l’hôpital, en réadaptation ou en psychiatrie. C'est aussi le cas pour des interventions chirurgicales uniques, en particulier lorsqu’elles sont spécialisées, indique le Baromètre de H+ 2021.

Bonne note pour le Covid-19

Les hôpitaux et cliniques sont bien notés pour la gestion de la crise du Covid-19. Selon 63% des personnes interrogées, ils ont plutôt bien géré la crise; 21% donnent la note de très bien. Pour plus de deux tiers, ces événements ont influencé positivement leur perception de la branche.

La contribution des hôpitaux et des cliniques à la maîtrise de la pandémie est très importante selon 88% des sondés et importante pour 12%. Seuls les rôles de l’industrie pharmaceutique et de la communauté scientifique atteignent des proportions proches.

Suivent les pharmacies, les médecins de famille, le Conseil fédéral, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et les gouvernements cantonaux. L’action du Parlement, des associations économiques, des assureurs et de l’armée est jugée moindre. Celle des médias arrive en dernière place.

Professionnel

Au chapitre des points forts, les personnes sondées citent le fonctionnement des infrastructures, le professionnalisme, la disponibilité du personnel, ainsi que la qualité. Côté points faibles, ils mentionnent le manque de matériel de protection, la pénurie de personnel et l’insuffisance de lits.

Les citoyens interrogés sont divisés sur les enseignements à tirer du Covid-19 pour la branche: 46% sont pour marquer une pause en matière de mesures d’économie, mais 48% estiment qu'on peut continuer d’imposer des mesures d'économies aux hôpitaux.

En 2021, les répondants approuvent dans l’ensemble la répartition des moyens financiers. Mais ils consacreraient désormais plus d’argent aux prestations ambulatoires des hôpitaux ainsi qu’aux hôpitaux centraux et régionaux. Jusque-là, les largesses supplémentaires devaient prioritairement être destinées à la pédiatrie et à la gériatrie.

Les résultats du Baromètre des hôpitaux et cliniques de H+ 2021 reposent sur une enquête menée auprès de 1200 personnes. Ce sondage a été effectué par gfs.bern sur mandat de H+ entre le 6 et le 31 mai 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Réunion sur l'Ukraine le 14 janvier à Davos (GR)

Publié

le

La réunion de Davos, organisée conjointement par la Suisse et l’Ukraine, sera consacrée à la "formule de paix en dix points" du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy (ici avec Ignazio Cassis, archives). (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

Les conseillers à la sécurité nationale de plusieurs pays se réuniront le 14 janvier à Davos (GR) pour discuter de l'Ukraine. Cette réunion, organisée conjointement par la Suisse et l’Ukraine, sera consacrée à la "formule de paix en dix points" de Volodymyr Zelensky.

Cette rencontre sera organisée à la veille de l'ouverture du Forum économique mondial (WEF). Elle fait suite à celle organisée à Malte en octobre, à laquelle avaient participé environ 70 pays de tous les continents ainsi que l’Union européenne (UE) et l'ONU, a indiqué lundi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à Keystone-ATS.

Dans un message sur X (ex-Twitter) révélé plus tôt dans la matinée par les journaux alémaniques du groupe Tamedia, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé que le prochain cycle de pourparlers consacrés à sa "formule de paix" aurait lieu "en Suisse", sans plus d'informations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

L'ancien évêque Bernard Genoud accusé d'actes d'ordre sexuel

Publié

le

CREDIT: KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD
Mgr Bernard Genoud, ancien évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, décédé en 2010, est accusé d'actes d'ordre sexuel sur une femme de 19 ans à l'époque où il enseignait au Collège du Sud, à Bulle (FR). C'est la première fois qu'une personnalité de ce rang est visée.

Mgr Charles Morerod, successeur de Bernard Genoud à la tête du diocèse, a convié la presse lundi à Fribourg pour divulguer un cas qui donne une dimension inédite aux affaires d'abus dans l'église. La victime, en proie à une "grande souffrance", a souhaité conserver l'anonymat, y compris sur la période où les faits se sont déroulés.

Charles Morerod a lancé un appel à témoins après avoir reçu le témoignage d'une femme ayant subi des actes d'ordre sexuel par Bernard Genoud (1942-2010). Les faits remontent à l'époque où ce dernier était professeur de philosophie au Collège du Sud à Bulle. La victime est venue parler à Mgr Morerod une première fois le 1er décembre.

La femme était étudiante de Bernard Genoud, professeur de philosophie, dans l'établissement gruérien.

Continuer la lecture

Suisse

WSL: ne pas oublier la biodiversité dans le débat climatique

Publié

le

Les forêts de monoculture sont plus vulnérables aux parasites et aux chablis que les forêts mixtes. (Photo d'archives) (© Keystone/EPA/BAGUS INDAHONO)

Selon des experts suisses, la biodiversité ne doit pas être oubliée dans la protection du climat. La perte de la diversité biologique est aussi grave pour la nature et l'humanité que le changement climatique, ont-ils souligné lundi lors de la COP28 à Dubaï.

Les mesures de protection du climat ne doivent pas nuire à la biodiversité, a souligné Dirk Karger, de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL), lors de la conférence mondiale sur le climat COP28.

Le climat et la biodiversité s'influencent mutuellement, comme l'ont relevé les experts dans la Blue Zone de la conférence, où se déroulent les négociations officielles.

Ils ont cité l'exemple des forêts mixtes qui réfléchissent davantage la lumière du soleil et se réchauffent moins que les forêts pures de conifères. En effet, les conifères doivent fermer leurs stomates plus tôt en cas de chaleur afin de ne pas perdre trop d'eau.

Les stomates sont des pores microscopiques dans les feuilles et les aiguilles des arbres qui servent à réguler les échanges gazeux entre la plante et son environnement. En fermant leurs stomates plus tôt, les conifères évaporent globalement moins d'eau, perdant ainsi l'effet rafraîchissant et contribuant indirectement au réchauffement, comme l'a expliqué le WSL dans un communiqué.

Appel aux politiciens

Dans le cadre du projet de recherche "FeedBaCks", des scientifiques, parmi lesquels Dirk Krager du WSL et Tom Crowther de l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), étudient de telles relations entre la biodiversité et le climat. Selon eux, les deux aspects doivent être considérés ensemble.

Par exemple, la déforestation pour les biocarburants ou la création de monocultures pour la séquestration du CO2 nuisent non seulement à la diversité des espèces, mais remettent également en question de nombreux services fournis à la société par les écosystèmes naturels. Cela va de la protection contre les dangers naturels à l'utilisation récréative en passant par la purification de l'eau et de l'air.

Par ailleurs, "la perte de biodiversité est souvent irréversible", note Dirk Karger, cité dans le communiqué. Du point de vue du climat, il peut sembler judicieux de planter des monocultures d'espèces d'arbres à croissance rapide afin d'absorber le plus de CO2 possible. Mais comme les monocultures sont beaucoup plus vulnérables aux tempêtes ou aux parasites, le risque existe que les arbres meurent rapidement et libèrent à nouveau dans l'atmosphère le CO2 qu'ils ont absorbé, conclut le WSL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Vaud: des fiches pour allier rénovation énergétique et patrimoine

Publié

le

L'Etat de Vaud veut faire connaître les bonnes pratiques pour concilier efficacité énergétique et conservation du patrimoine bâti (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Etat de Vaud publie une série de fiches de recommandations pour rénover des bâtiments à valeur patrimoniale, tout en permettant leur assainissement énergétique. Ces documents concernent les bâtiments en notes 2 (inscrits à l'inventaire et sous protection cantonale) et 3 (considérés d'intérêt local). Ils s'adressent aux propriétaires, communes et professionnels de la construction.

Baptisées "TypoRENO-VD", ces fiches "détaillent les bonnes pratiques à suivre en matière de rénovation énergétique en fonction de la typologie et du mode de construction des bâtiments", indique lundi l'Etat de Vaud. L'assainissement des bâtiments à valeur patrimoniale constitue "un levier d’action important" pour réduire les émissions de CO2, mais il doit se faire "dans le respect des particularités architecturales, constructives et historiques", poursuit le communiqué.

Sur les 30 fiches prévues au total, douze sont déjà disponibles. Elles seront complétées par des fiches thématiques spécifiques portant notamment sur l'isolation intérieure, les fenêtres ou la toiture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Un décès sur deux lié à une maladie cardiovasculaire ou un cancer

Publié

le

En 2022, comme les années précédentes, les maladies cardiovasculaires ont été la première cause de décès en Suisse (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

En 2022, 74'425 personnes sont décédées parmi la population résidant en Suisse. Les maladies cardiovasculaires sont la cause la plus importante des décès (27,5%), devant le cancer (23,1%).

Comme c'était déjà le cas avant la pandémie de coronavirus, la démence a pris la troisième position, responsable de 8,8% des décès, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué. Les maladies respiratoires prennent la quatrième position (6,1% des décès), suivies du Covid-19 (5,5%).

L'an dernier, le taux de mortalité standardisé pour les hommes était de 504 pour 100'000 personnes, avec une moyenne d'âge de 77 ans. Chez les femmes, le taux de mortalité atteint 352 pour 100'000 personnes, avec une moyenne d'âge de 83 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture