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Economie

Fort rebond du marché de l'emploi en 2021 (étude)

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La pénurie de main d'oeuvre qualifiée dans certains secteurs a encouragé un relèvement des prétentions salariales. (archive) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le marché de l'emploi a retrouvé de la vigueur en 2021, après avoir été percuté de plein fouet l'année précédente par la pandémie de coronavirus. Le manque de main d'oeuvre qualifiée dans certains secteurs a un impact sur les salaires.

Les chiffres compilés par Von Rundstedt démontrent "à quel point l'économie et le marché du travail se sont bien rétablis en 2021, après le choc de la pandémie de coronavirus en 2020", a indiqué jeudi le spécialiste du reclassement, qui a interrogé 185 sociétés.

Le cabinet, qui aide les entreprises à reclasser leurs employés après un plan de licenciements, a constaté que seulement 23% des suppressions de postes ont été prononcées dans le cadre d'une restructuration, comparé à 43% en 2020.

Avec respectivement 32% et 31%, ce sont surtout les cadres et les cadres dirigeants qui ont été le plus concernés par des licenciements en 2021, suivis plus loin par le personnel qualifié (27%) et la direction (10%).

Par tranche d'âge, ce sont les 40-50 ans qui sont le plus exposés, suivis des plus de 50 ans et ensuite des 30-40 ans.

Les salariés ayant perdu leur emploi ont cependant mis moins de temps pour retrouver un nouveau poste, la durée de prospection reculant de 6,9 mois en moyenne en 2020 à 5,3 mois l'année dernière. Les plus de 50 ans ont nettement réduit leur temps de recherche à 6,9 mois, contre 8,3 mois en 2020. Idem pour les 40-50 qui cherchent un nouvel emploi, chez qui le temps de recherche est passé en moyenne à 5,2 mois (contre 6,3 mois).

Von Rundstedt avertit néanmoins que "pour certaines personnes il est toujours difficile, malgré le manque de main d'oeuvre qualifiée, de trouver un nouveau poste". La transformation de l'économie vers le numérique renforce les disparités dans le cadre de la recherche d'emplois.

Autre aspect positif, une majorité des personnes ayant retrouvé un emploi a pu augmenter son salaire (35%) ou le conserver à un niveau stable (42%). Seuls 23% ont dû accepter une baisse de leurs rétributions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Swiss Life reprend le gestionnaire de fortune ZWEI Wealth

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Le mastodonte zurichois de la prévoyance se renforce dans la gestion de fortune. (archive) (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS GEBERT)

Swiss Life étend ses activités de placement pour la clientèle privée en acquérant ZWEI Wealth, spécialisé dans le conseil en gestion de fortune.

Avec cette l'acquisition de cette plateforme, "qui propose à la clientèle privée fortunée (HNWI) et à la clientèle institutionnelle des services complets de conseil et d'intermédiation dans la gestion de fortune, Swiss Life franchit une étape importante dans l'élargissement de son offre sur son marché d'origine", souligne le communiqué mercredi. Aucun montant n'est dévoilé.

Swiss Life Suisse rappelle s'être fixé pour objectif de faire des affaires de placement pour la clientèle privée une autre de ses activités principales d'ici 2027, en complément de l'offre de prévoyance existante.

ZWEI Wealth, fondé en 2014, gère actuellement pour ses clients des actifs à hauteur de 3,5 milliards de francs "et prouve, avec des taux de croissance à deux chiffres, l'attractivité de ce modèle commercial d'un genre nouveau", souligne l'assureur. "Cette acquisition générera des revenus issus de frais et commissions supplémentaires pour Swiss Life Suisse".

Les quelque 30 conseillers sur les sites de Zurich, Genève, Berne et Winterthour seront maintenus, tout comme l'offre et la marque de ZWEI Wealth.

Le cofondateur Klaus Wellershoff reste au conseil d'administration de ZWEI Wealth. Patrick Müller, directeur et également cofondateur, continuera de diriger l'entreprise. Il rapportera directement à Roman Stein, directeur général de Swiss Life Suisse, et siégera au sein des comités de distribution en lien avec l'activité de l'unité nationale de Swiss Life. En échange, Roman Stein devient président du conseil d'administration de ZWEI Wealth.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Pictet: actifs sous gestion records en 2024

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Les actifs sous gestion ou en dépôt à la banque Pictet ont avancé de 14% à 724 milliards en 2024. (archive) (© )

Le groupe bancaire privé Pictet a enregistré un bénéfice consolidé en progression et des actifs sous gestion records pour son exercice 2024, selon ses résultats non audités parus mardi.

De janvier à décembre, Pictet affiche un bénéfice consolidé en hausse de 15% à 665 millions de francs, indique un communiqué. Le résultat d'exploitation est resté stable à 3,16 milliards.

Les actifs sous gestion ou en dépôt ont avancé de 14% à 724 milliards. Les apports nets y ont participé à hauteur de 11 milliards, contre 16 milliards un an plus tôt.

"Grâce à d'excellentes performances de gestion et à des effets de marché favorables, les actifs sous gestion ont atteint un niveau sans précédent", souligne l'associé senior Marc Pictet.

Au 31 décembre, le ratio de fonds propres totaux atteignait 24,5%, un taux nettement supérieur au seuil de 12% fixé par l'autorité de surveillance financière, précise l'établissement genevois.

Au chapitre des prévisions, la direction ne donne pas de précisions pour l'heure et publiera son rapport annuel complet fin avril.

"Les clients continuent de valoriser l'expertise qui nous distingue en matière d'investissement et apprécient la stabilité que nous leur offrons, dans le contexte d'un secteur financier en constante évolution et dans un environnement géopolitique incertain", ajoute l'associé senior éponyme.

Le groupe bancaire occupe plus de 5500 personnes dans le monde, dont quelque 3000 en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Banque Migros a souffert des baisses de taux l'an dernier

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Le volume de prêts à la clientèle a dépassé les 50 milliards de francs en 2024, indique mardi Banque Migros. (archive) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Banque Migros a accusé l'an dernier une érosion d'un dixième de son bénéfice net, à 282,1 millions de francs. La faute notamment aux baisses de taux d'intérêts décidées par la Banque nationale suisse (BNS) en cours d'exercice.

Ceux-ci n'ont été sciemment que partiellement répercuté sur la rémunération des comptes des clients, explique le bras financier du géant orange de la distribution dans un compte-rendu mardi. Le résultat net des opérations d'intérêts, principales contributrices à la rentabilité de l'établissement, s'est étiolé de 6,6% à 599,0 millions. L'essor des opérations de commissions (+15,1% à 125,10 millions) et de négoce (+18,2% à 73,9 millions n'a pas suffi à combler le manque à gagner, d'autant que le résultat des opérations ordinaires annexes a été élagué de près de moitié à 43,5%.

Le produit d'exploitation s'est ainsi affaissé de 2,6% à 806,6 millions. Indicateur de la rentabilité bancaire, le ratio coûts/revenus s'est dégradé de plus de trois points de pourcentage à 50,7%.

Sans s'aventurer sur le terrain des perspectives quantifiées pour l'exercice entamé, Banque Migros considère être bien positionnée pour continuer à garantir fiabilité et stabilité à sa clientèle. Le niveau de fonds propres s'élevait fin 2024 à plus de 20%.

Le volume de prêts à la clientèle a dépassé les 50 milliards de francs, à la faveur notamment d'une progression de 1,2% des créances hypothécaires à 46,94 milliards. Les dépôts de la clientèle ont progressé plus rapidement, de 2,3% à 45,71 milliards. Le nombre de clients s'est étoffé de 5,4% à 1,18 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

UE et Canada affichent leur fermeté face à Trump, Séoul conciliant

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"C'est 25%, sans exception ou exemption. Et c'est tous les pays", a affirmé Donald Trump depuis la Maison blanche. (© KEYSTONE/EPA BLOOMBERG POOL/AL DRAGO / POOL)

Le Canada et l'UE ont fermement dénoncé mardi l'imposition de droits de douane massifs et généralisés sur l'acier et l'aluminium entrant aux Etats-Unis décidée par Donald Trump. De son côté, Séoul entend se rapprocher de Washington pour protéger ses entreprises.

"Nous travaillerons avec l'administration américaine au cours des prochaines semaines pour mettre en évidence les impacts négatifs de ces droits de douane inacceptables", a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau à l'occasion du sommet de l'IA à Paris. Il a promis, "si cela s'avère nécessaire", une réponse "ferme et claire".

"Les droits de douane injustifiés imposés à l'UE ne resteront pas sans réponse: ils donneront lieu à des contre-mesures fermes et proportionnées", avait assuré quelques heures plus tôt la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Une réunion des ministres européens du commerce sur ce sujet est prévue mercredi.

Pas d'exception

Le président américain a signé lundi soir deux décrets portant sur ces droits de douane, utilisant de manière désormais concrète le principal levier de sa politique économique contre ses partenaires commerciaux. Le Canada en est la première victime, étant le principal fournisseur d'acier et d'aluminium des Etats-Unis.

"Aujourd'hui, je simplifie nos droits de douane sur l'acier et l'aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C'est 25%, sans exception ou exemption. Et c'est tous les pays", a-t-il dit à la presse, depuis la Maison Blanche.

Donald Trump s'est fait élire fin 2024 en promettant aux Américains un "nouvel âge d'or". Il entend réduire le déficit commercial américain qui s'est creusé de 133 milliards de dollars en 2024 pour atteindre près de 920 milliards de dollars, soit une hausse de 17% sur un an.

Dès le 12 mars

Evoquant des risques pour la "sécurité nationale", le républicain a publié deux décrets indiquant que les nouvelles règles s'appliqueraient "à partir du 12 mars".

Elles toucheront l'acier et l'aluminium d'où qu'ils viennent, y compris de partenaires économiques qui bénéficiaient auparavant d'exemptions sur ces deux produits: Argentine, Australie, Canada, Mexique, UE et Royaume-Uni. Le Brésil, le Japon et la Corée du Sud se voient eux privés de l'exemption dont ils bénéficiaient pour l'acier et ses dérivés.

Apaisement

Contrairement à l'UE et Canada, la Corée du Sud s'est montrée plus conciliante avec M. Trump. Elle entend "protéger les intérêts de (ses) entreprises et réduire les incertitudes en construisant une relation de proximité avec l'administration Trump et en élargissant nos options diplomatiques", a déclaré le chef de l'Etat par intérim, Choi Sang-mok.

Donald Trump agite par ailleurs aussi la menace de droits de douane sur d'autres secteurs clés pour l'économie coréenne (automobile, semiconducteurs, pharmacie) et Séoul, qui fait face aux menaces de la Corée du Nord, est très dépendante de Washington pour sa sécurité, bénéficiant de la protection nucléaire américaine.

La Chine visée par ricochet

Dans son argumentaire, Donald Trump accuse notamment certains des pays auparavant exemptés de servir de plaque tournante pour réexpédier vers les Etats-Unis de l'acier ou de l'aluminium en provenance de Chine. Pékin et Washington se livrent une concurrence féroce pour la prééminence mondiale dans tous les domaines: économique, militaire, technologique, commercial.

"Les producteurs chinois profitent de l'exclusion générale du Mexique des droits de douane pour acheminer l'aluminium chinois vers les Etats-Unis via le Mexique", écrit-il.

Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium. Ces mesures avaient ensuite été levées, pour beaucoup, par lui-même ou par son successeur démocrate Joe Biden.

Lors de la première présidence Trump, les Européens avaient adopté des représailles très ciblées, comme sur le bourbon ou les motos Harley-Davidson.

Mesures de rétorsion

Par ailleurs, Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu'il annoncerait "mardi ou mercredi" des "droits de douane réciproques", afin d'aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l'étranger.

Jusqu'ici, Donald Trump a davantage mis la pression sur les partenaires des Etats-Unis que sur le grand rival chinois, soumis depuis mardi à des droits de douane de 10% en plus de ceux déjà existants.

Les mesures de rétorsion, à base de surtaxes ciblées sur certains produits américains, sont entrées en vigueur lundi. Elles portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par le président américain concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

BP s'envole à Londres sur des rumeurs d'entrée au capital d'Elliott

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Les investisseurs réagissaient à une information publiée dimanche par l'agence Bloomberg, révélant qu'Elliott Investment Management "a acquis une participation significative dans le géant britannique de l'énergie", sans en préciser l'ampleur. (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

Le géant britannique des hydrocarbures BP s'envolait de plus 7% à la Bourse de Londres lundi, après des informations de presse pendant le week-end faisant état d'une prise de participation "significative" du fonds d'investissement activiste Elliott Management.

Les investisseurs réagissaient à une information publiée dimanche par l'agence Bloomberg, révélant qu'Elliott Investment Management "a acquis une participation significative dans le géant britannique de l'énergie", sans en préciser l'ampleur.

Le cours de Bourse de BP est à la traîne par rapport à ses rivaux, notamment américains. Or ce fonds est connu pour demander des changements stratégiques au sein des groupes dans lesquels il investit.

Ces informations propulsaient le cours de Bourse de BP lundi de 7,44% à 465,50 pence peu avant 09h00 GMT.

"Ce n'est pas la première fois qu'un investisseur activiste cible BP", en particulier pour lui demander "d'abandonner ses objectifs de réduction de combustibles fossiles", rappelle Kathleen Brooks, analyste chez XTB.

Le fonds activiste Bluebell appelle ainsi depuis plus d'un an BP à revoir encore à la baisse ses ambitions jugées "irrationnelles" sur les énergies propres.

Mais "la différence ici est qu'Elliott est plus connu que Bluebell et a l'habitude d'imposer les changements qu'il souhaite au sein des entreprises", poursuit Mme Brooks.

BP, qui doit publier mardi son résultat annuel pour 2024, a annoncé le mois dernier 4700 suppressions d'emplois en interne et 3000 chez ses sous-traitants, dans le cadre d'un programme pluriannuel de simplification et de recentrage de BP", destiné à améliorer sa compétitivité et à "réduire ses coûts".

Le groupe a annoncé tout au long de l'année 2024 des résultats bien moins bons qu'espérés, avec des bénéfices en forte chute sur les trois premiers trimestres.

Dans l'espoir de doper son cours en Bourse, BP a annoncé en décembre son intention de réduire "de manière significative" ses investissements dans les énergies renouvelables, après avoir déjà freiné sur ses objectifs climatiques.

Il s'agit d'un changement de stratégie radical pour l'entreprise, qui s'était distinguée à partir de 2020 par un ambitieux plan de neutralité carbone.

Et BP pourrait aller plus loin: les investisseurs spéculent depuis des mois sur un possible abandon de sa promesse de réduire la production de pétrole de 25% d'ici à 2030 par rapport à ses niveaux de 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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