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Les équipes suisses ont sauvé quatre personnes

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Les sauveteurs suisses gardent l'espoir de retrouver d'autres survivants. (© KEYSTONE/MICHAEL FICHTER/EDA/HANDOUT RETTUNGSKETTE)

Deux jours après le tremblement de terre destructeur qui a frappé la Turquie et la Syrie, les sauveteurs suisses n'ont pas perdu l'espoir de retrouver d'autres survivants. Ils ont pour l'heure pu extraire quatre personnes vivantes des décombres.

Le fait d'entendre encore des signes de vie donne l'espoir aux équipes de sauver d'autres personnes, a déclaré mercredi le chef de la Chaîne de sauvetage suisse Sebastian Eugster, dans un entretien à l'agence Keystone-ATS, depuis la ville de Hatay, au sud de la Turquie. Les quatre survivants - une jeune femme, deux garçons et un homme - ont été retrouvés dans des cavités d'immeubles effondrés. Une telle situation est toujours possible.

Sauver quatre vies est historique pour la Chaîne de sauvetage suisse, a souligné M. Eugster. Cela ne lui était encore jamais arrivé de retirer des personnes vivantes des gravats.

Une deuxième équipe de la Société suisse des chiens de recherche et de sauvetage (Redog) a également vu ses efforts récompensés. En collaboration avec son partenaire turc GEA, elle a pu sortir 24 personnes vivantes des décombres, a déclaré Linda Hornisberger, responsable de la recherche de personnes ensevelies auprès de Redog.

Redog travaille d'une part sur place avec six chiens et dix personnes, en collaboration avec GEA, qui dispose d'une grande expérience, selon Mme Hornisberger. D'autre part, l'organisation a mis huit chiens et douze personnes à disposition de la Chaîne suisse de sauvetage.

Cette dernière est préparée pour travailler durant dix jours, avec deux équipes en même temps à deux endroits pendant 24 heures, y compris la nuit et par tous les temps. Difficile toutefois de dire combien de temps l'espoir peut encore durer. "L'heure tourne", a souligné M. Eugster.

Du renfort vendredi

Le chef de l'équipe d'intervention suisse, Martin Jaggi, a déclaré aux médias à Berne que les chances de survie s'amenuisaient en général environ 72 heures après un séisme, soit à partir de jeudi matin. Il estime toutefois que l'équipe restera probablement dix jours dans la région.

Les 87 experts suisses - accompagnés de huit chiens - doivent faire face à de nombreux défis logistiques en raison de l'étendue des dégâts. Parallèlement aux efforts de la Chaîne de sauvetage, la Direction du développement et de la coopération (DDC) annonce mercredi qu'elle renforcera son engagement. Celui-ci ira au-delà de la phase d'urgence. Une dizaine de spécialistes du Corps suisse d'aide humanitaire (CSA), notamment dans le médial et l'hébergement, s'envoleront de Berne vendredi.

Situation compliquée en Syrie

Concernant la Syrie, également très touchée, la situation sécuritaire complique les activités humanitaires, précise la DDC. Le Bureau humanitaire de la DDC à Damas a été renforcé par du personnel suisse venant des représentations helvétiques dans la région. Une mission d'experts suisses sera envoyée sur le terrain en fin de semaine pour évaluer les besoins et concrétiser l'assistance.

Au total, la DDC a débloqué à ce jour 4 millions de francs pour venir en aide aux populations des deux pays.

De son côté, Martin Jaggi, avait indiqué au journal de mi-journée de SRF que pour que la Chaîne suisse de sauvetage puisse se rendre en Syrie, il faudrait déjà que la guerre prenne fin.

La porte-parole de Caritas Livia Leykauf a déclaré pour sa part que la situation était catastrophique dans les régions syriennes touchées par le tremblement de terre, surtout à Alep et dans les environs. Le froid et la neige s'ajoutent aux destructions.

Caritas intervient sur place avec des organisations partenaires et distribue des biens de première nécessité comme des médicaments, des couvertures et des matelas. Elle soutient en outre la mise en place de centres d'accueil d'urgence et la réparation de bâtiments stables mais endommagés, comme les églises ou les mosquées.

Une grande solidarité

Mardi, l'EPER avait déjà débloqué un million de francs pour l'aide humanitaire en Syrie. Cette somme doit permettre de financer les premiers hébergements d'urgence dans des églises et des écoles pour 1000 personnes, ainsi que la distribution de nourriture et les premiers soins médicaux.

L'EPER et Caritas font partie des 25 organisations partenaires de la Chaîne du Bonheur. Face à la souffrance dans les régions touchées par le séisme, la solidarité de la population suisse est grande, relève l'oeuvre d'entraide: les promesses de dons s'élevaient à près de 3,25 millions de francs mercredi soir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Pétition et propositions pour sauver la verrerie de Saint-Prex (VD)

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Les salariés ont présenté l'état intermédiaire de leurs travaux pour la sauvegarde du site (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La pétition "Non à la fermeture de Vetropack" a été remise mardi aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois du site de Saint-Prex (VD), la dernière verrerie industrielle de Suisse. Dans le cadre de la procédure de consultation, le personnel a fait lundi une première série de propositions à la direction.

La représentation des employés a présenté à la direction l'état intermédiaire de ses travaux et a défendu son projet pour la sauvegarde de la verrerie. La procédure de consultation a été prolongée, et court désormais jusqu'au 30 avril.

Le projet des employés "permettrait au groupe de développer son usine la plus écologique et innovante d'Europe", expliquent les syndicats Unia et Syna dans un communiqué. Il présente notamment "un potentiel pour la réduction de la consommation énergétique ainsi que des solutions innovantes pour la réduction de l'empreinte carbone".

Pétition et sensibilisation

Mardi, une délégation des salariés, accompagnés de syndicalistes, se sont rendus au Grand Conseil pour sensibiliser les députés à l'importance de maintenir la dernière verrerie de Suisse. Ils ont remis au chancelier et au président du Grand Conseil une pétition de plus de 5000 signatures, "récoltées en moins d'un mois", a expliqué à Keystone-ATS Nicole Vassali, d'Unia Vaud.

Ce texte demande aux autorités de mettre en place un cadre qui permette la sauvegarde du site, proche du village et de la gare. "Nous voulons un positionnement clair du Grand Conseil et du Conseil d'Etat sur l'affectation du terrain, qui doit rester à vocation industrielle et ne pas servir à la spéculation immobilière", a relevé la syndicaliste.

Sceller la vocation industrielle d'un site

Une motion déposée mardi au Grand Conseil prévoit un renforcement de la LATC (loi sur l'aménagement du territoire) et du Plan directeur cantonal afin de sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

A Saint-Prex, l'objectif est aussi d'éviter une délocalisation qui serait néfaste pour l'environnement. Si le site ferme, le verre recyclé en Suisse devra être transformé à l'étranger avant d'être réimporté. "C'est très bien de parler d'économie circulaire, mais il y a des investissements à faire en Suisse", a ajouté Mme Vassali.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d’Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

"Pas de processus de paix en Ukraine sans la Russie", dit M. Cassis

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Ignazio Cassis et ses services préparent le Sommet sur l'Ukraine au Bürgenstock (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Il ne peut pas y avoir de processus de paix en Ukraine sans la Russie, a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis mardi à Berne. "La Russie doit monter à bord", a-t-il dit en vue de la Conférence sur la paix en juin au Bürgenstock (NW).

Le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères s'exprimait avant sa rencontre avec son homologue autrichien Alexander Schallenberg.

M. Cassis n'a pas souhaité commenter les récentes déclarations de son homologue russe Sergueï Lavrov, qui avait qualifié la Suisse de "pays hostile". Il a réitéré l'attachement suisse à la neutralité: "C'est une neutralité au sens militaire. Nous n'envoyons pas d'armes ni de troupes en Ukraine. Mais il ne s'agit pas d'une neutralité de valeurs", a précisé M. Cassis.

Les préparatifs pour la Conférence de paix du Bürgenstock vont bon train. Les invitations vont être envoyées. Le dialogue avec des pays comme l'Inde et la Chine est très important, a dit encore le conseiller fédéral. "L'objectif de la conférence sera d'ouvrir un processus de paix."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Maison suisse à Paris: zone et soirée dédiées au canton de Vaud

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Le canton de Vaud, qui abrite notamment le siège du CIO, investira la Maison suisse lors des JO de Paris (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Vaud bénéficiera d'un espace au sein de la Maison suisse lors des Jeux olympiques de Paris de cet été. Une soirée vaudoise y sera notamment organisée le 27 juillet, en présence de quatre membres du Conseil d'Etat.

Cet espace proposera "une immersion dans une quinzaine d'écrans qui projetteront des images représentant différents atouts du canton", annonce mardi l'Etat de Vaud.

Installée à l'ambassade de Suisse de Paris, la Maison suisse exposera aussi une oeuvre inédite imaginée par l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). Intitulée "Vaud-o-rama", elle plongera le spectateur "dans les multiples facettes du canton."

La présence vaudoise à Paris vise notamment à "affirmer la place de choix du canton" dans l'accueil de nombreuses fédérations sportives et des organisations sportives internationales, à commencer par le CIO.

En organisant une "soirée vaudoise" le 27 juillet, le canton souhaite aussi renforcer ses liens avec son voisin français. Christelle Luisier (présidente du Conseil d'Etat et ministre des sports), Isabelle Moret (économie et innovation), Valérie Dittli (finances et agriculture) et Frédéric Borloz (formation) seront de la partie.

Le lendemain, ils assisteront, comme le veut la tradition, au repas offert par la Fondation Lausanne capitale olympique au CIO et aux fédérations sportives internationales installées dans le canton de Vaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Hôpitaux de Gaza: l'ONU veut une enquête sur des fosses communes

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Des dizaines de corps ont été exhumés ces derniers jours des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser de Khan Younès. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a réclamé mardi une enquête internationale sur les fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux dans la bande de Gaza. Il s'est dit "horrifié" par la destruction de deux hôpitaux.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, a souligné la nécessité d'"enquêtes indépendantes, efficaces et transparentes" dans le "climat d'impunité qui prévaut".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Eclépens: le four d'Holcim fonctionnera sans combustibles fossiles

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Le four de la cimenterie d'Holcim à Eclépens ne sera bientôt plus alimenté par des combustibles fossiles. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Souvent qualifiée d'entreprise la plus polluante de Suisse, Holcim poursuit ses efforts de décarbonisation. Le groupe a présenté mardi, depuis sa cimenterie d'Eclépens (VD), l'avancée de plusieurs de ses projets, notamment pour améliorer le bilan de son four.

Ce four, qui monte jusqu'à 2000 degrés, fonctionnera bientôt sans combustibles fossiles. "Se passer du pétrole, c'est possible", a affirmé François Girod, le directeur du site vaudois, lors d'une visite organisée pour les médias.

Le responsable a rappelé qu'Holcim brûlait déjà divers déchets, comme des vieux pneus, pour alimenter son four à ciment. Parmi les différents combustibles alternatifs, l'entreprise mise désormais beaucoup sur les résidus plastiques non recyclables.

Deux halles de stockage viennent ainsi d'être construites à Eclépens et le four a été adapté pour une mise en service prévue cet été.

La cimenterie sera alors en mesure de fonctionner avec "un mix de combustibles basé à 100% sur des déchets non recyclables", a expliqué François Girod au sujet de ce projet spécifique à Eclépens et intitulé "Flame".

Grâce à cet investissement à "pas loin de 10 millions de francs", la cimenterie vaudoise rejettera 40'000 tonnes nettes de CO2 de moins par an, soit environ 12% des émissions actuelles.

Nouveaux bétons

Holcim cherche aussi à développer de nouvelles "recettes" de ciment, de nouvelles "gammes" moins gourmandes en CO2. Là aussi, des solutions techniques existent.

Stéphane Pilloud, directeur d'Holcim pour la Suisse romande, relève toutefois encore des "réticences" chez certains maîtres d'ouvrage. "Nous nous efforçons de changer leur vision, de leur prouver que d'autres bétons, par exemple recyclables, sont tout aussi bons", a-t-il souligné.

Ces "nouveaux" bétons sont d'autant plus importants que "l'on ne pourra jamais complètement remplacer le béton", a continué François Girod. L'époque n'est toutefois plus "au surbétonnage", mais à une utilisation plus qualitative. Il faut "construire mieux avec moins", a-t-il résumé.

Captage et stockage

Holcim, dont Eclépens est l'une des trois cimenteries du pays, s'est fixé d'être climatiquement neutre en 2050. Pour y parvenir, le groupe basé à Zoug travaille aussi sur des projets de captation de carbone. "Cela sera l'instrument ultime, sachant qu'il est impossible de brûler de la roche sans émettre le moindre CO2", a noté Stéphane Pilloud.

Plus que la captation, c'est le stockage du CO2 qui constitue un "véritable défi", a poursuivi François Girod. Il a indiqué qu'une solution pourrait venir de projets en lien avec la géothermie, ce qui permettrait à la fois d'extraire de la chaleur géothermique et de stocker le CO2 dans le sous-sol.

Portes ouvertes

Pour Stéphane Pilloud, la concrétisation de ces différents projets relève"du devoir d'Holcim envers la société", mais aussi "de la survie de l'entreprise". Le groupe ne cache pas qu'il souhaite aussi se racheter une image, malmenée ces dernières années par différents événements, comme lors de la ZAD du Mormont.

Holcim tient ainsi à communiquer "ouvertement" sur l'avancée de ses objectifs environnementaux et à obtenir des "validations externes" à l'entreprise. "Nous voulons montrer des avancées objectives, prouver que ce n'est pas du 'fake' et que nous sommes crédibles", a insisté François Girod.

Toujours dans ce souci d'acceptation, Holcim organisera une journée portes ouvertes le 4 mai à Eclépens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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