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SFC-LS : les meilleures anecdotes de deux gardiens mythiques

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Burgener et Pedat, les deux Eric, ont marqué l'Histoire des derbies lémaniques opposant le Servette FC au Lausanne-Sport.

La perspective du choc au sommet de Challenge League entre Servette et le Lausanne-Sport, vendredi soir (20h)  à la Praille, ravive les souvenirs de ce mythique derby lémanique. Suffisant pour déclencher un "gueguerre" pyschologique par réseaux sociaux interposés dans le but évident d'impressionner le camp adverse. Alors que le LS s’évertue à rappeler les meilleurs moments «bleus & blancs» passant sous silence les défaites les plus “mortifiantes”, le SFC se contente sobrement de publier les statistiques sur son compte facebook. Exemple avec l'évocation du printemps 1999: la victoire lausannoise 1-0 au Stade des Charmilles en demi-finale de la Coupe de Suisse (1 véritable hold-up sous dit en passant) figure en bonne place sur le site internet "bleu et blanc". Aucune mention en revanche du fameux 5-2 le 2 juin de la même année sur la pelouse de la Pontaise, transformée en pataugeoire pour l’occasion à cause des fortes pluies. Capitaine au moment du dernier titre grenat, Eric Pedat énumère ses principaux souvenirs.

Eric PedatAncien gardien du Servette FC

 

Autre figure emblématique du ballon rond helvétique, Eric Burgener est tout aussi très bien placée pour évoquer ses fameux derbies d’antan, les deux clubs qu'il a connus en LNA étant précisément le Lausanne-Sport (70-81) et Servette (81-87)! Haut-Valaisan, il n’a jamais évolué sous le maillot du FC Sion. Il a gardé les buts de l’Equipe de Suisse à 64 reprises en l'espace de treize ans (73-86), avant de devenir coach des portiers de la sélection nationale une fois sa carrière de joueur terminé.

Des déclarations tapageuses
Après avoir remporté la finale de la Coupe de Suisse contre le FC Zurich (4-3 après prolongations), le natif de Rarogne a décidé de mettre le cap sur Genève pour intégrer le onze grenat alors entraîné par le regretté Péter Pázmándy. Ses principaux souvenirs sont liés au LS. Et il l'avoue sans détour, c’était beaucoup plus difficile de jouer contre Servette avec le Lausanne-Sport que l'inverse. Une supériorité manifeste que les Lausannois s'efforçait de minimiser. Preuve en est les déclarations quelque peu tapageuses de leur coach de l’époque Paul Garbani, âgé aujourd’hui de 91 ans.

Eric BurgenerAncien gardien du Servette FC et du Lausanne-Sport

 

Menés 0-2, les Lausannois ont fini par arracher le match nul ce qui représentait presque une victoire pour les Lausannois au milieu des années septante. Une tendance qui se retrouve en grande partie celle des 85 dernières ans: les Servettiens ont remporté 80 matches au total contre 45 résultats nuls et 55 défaites, selon des statistiques publiés par le Servette FC.

Gardien, avant-centre et buteur !

Mais les résultats ne sont pas forcément ce qu’il y a de plus marquant. Au fil de la conservation d'autres épisodes resurgissent dans la  mémoire de notre interlocuteur. L'une d'elles est particulière cocasse. Fruit d'une décision inimaginable aujourd'hui, un choix tactique invraisemblable de l'entraîneur de l’époque, Miroslav Blazevic (autre personnage du football suisse), a offert à Eric Burgener un moment de gloire qui est resté dans les annales. Promu avant-centre ce jour-là (28.02.77), il a fait trembler  les filets grenats! Une partie dont il se rappelle encore.

Eric BurgenerAncien gardien du Servette FC et du Lausanne-Sport

 

Résultat final: Lausanne-Sport - Servette FC 3-7 ! Le coup de poker de Blazevic n'a donc pas payé. Mais pour l’Histoire le jeu en valait la chandelle : marquer – en tant que gardien de métier sur un service de Christian Gross, également joueur de Neuchâtel Xamax, Lugano, Saint-Gall après avoir commencé sa carrière aux Grasshoppers. Ce dernier deviendra par la suite entraîneur du FC Bâle et des Young Boys.

Les glaciales Plaines du Loup!

Quant à l'autre Eric, Pedat, il garde un souvenir précis et bien ancré du climat particulier du Stade de La Pontaise, situé sur les hauts de Lausanne.

Eric PédatAncien gardien du Servette FC

 

Photo: Wikimedia CommonsВалерий Дед

 

 

 

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Un nouveau miracle pour Nyon

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Laure Margot (avec le ballon) a inscrit le lancer-franc qui a envoyé Nyon en prolongation. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Rien n'est encore fait dans la finale des play-off. Contre toute attente, Nyon a obtenu le droit de disputer un cinquième match décisif ce dimanche à Fribourg face au grandissime favori Elfic.

Après leur victoire au buzzer dimanche, les Vaudoises ont égalisé dans la série à la faveur d'un succès 66-63 arraché en prolongation. Cette nouvelle victoire face à une équipe que l'on croyait tout simplement invincible tient encore du miracle.

Les Fribourgeoises ont, en effet, mené de 12 points (53-41) alors qu’il ne restait plus que 4’36’’ à jouer dans le temps réglementaire. Emmenées par la remarquable Ana Carolina Costa Rodriguez qui a inscrit 31 points, les Nyonnaises devaient signer un partiel de 12-0 pour entretenir ce rêve fou de remporter le championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le dernier acte d'une saison magnifique pour le NUC

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Une saison 2023/2024 exceptionnelle pour le NUC. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un titre de plus pour le NUC ! Victorieuse 3-1 de Guin lors de l’Acte III de la finale des play-off, les Neuchâteloises remportent pour la cinquième année de suite le Championnat de Suisse.

Malgré la perte du premier set, le NUC a transformé sa première balle de match pour s’imposer sur le score de 22-25 25-17 25-11 25-22 et couronner une saison magnifique. On rappellera que le NUC a disputé la finale de la CEV Cup. La formation dirigée par Lauren Bertolacci a exercé une domination presque écrasante sur le plan national.

La coach australienne ne va toutefois pas savourer très longtemps ce nouveau sacre dans la mesure où le prochain départ de ses étrangères vers d’autres cieux plus lucratifs l’oblige à reconstruire une équipe. Les Américaines Tessa Grubbs, Maddie Haynes et Jasmine Gross ne seront plus là la saison prochaine. Au même titre d'ailleurs que Chiara Petitat, Sarah Trösch et Tabea Dalliard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le coup double de Dorian Godon

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Dorian Godon (à gauche), célèbre sa victoire à Fribourg, son coéquipier Andrea Vendrame également. l (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Coup double pour Dorian Godon à Fribourg ! Le Français de l’équipe Decathlon a remporté la 1ère étape du Tour de Romandie qui était partie de Château d’Oex pour endosser le maillot jaune de leader.

Sur la ligne, Dorian Godon a devancé son coéquipier, l’Italien Andrea Vendrame. Sur le boulevard de Perolles, la formation Decathlon a réussi le sprint parfait pour offrir à Dorian Godon l’une des plus belles victoires de sa carrière. Le coureur de Vitry -sur-Seine, âgé de 27 ans, avait enlevé l’an dernier la Flèche brabançonne.

Malgré son final accidenté, cette étape a donc souri aux sprinters. Avec une longue échappée de six coureurs – aucun Suisse n’y figurait -, une attaque de Jan Christen dans la Lorette et une longue accélération de Julian Alaphilippe, elle aurait peut-être pu proposer un autre scénario. Le vainqueur du prologue et porteur du maillot jaune Maikel Zijlaard a été la grande victime de la journée. Le Néerlandais de l’équipe Tudor a été parmi les premiers lâchés.

Jeudi, l’étape qui conduira le peloton sur les hauteurs des Marécottes offrira aux favoris un terrain propice pour prendre toutes leurs responsabilités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Adam Yates: "Nous avons plusieurs cartes à jouer"

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Adam Yates pour un doublé au Tour de Romandie. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Adam Yates ne débarque pas sur les routes romandes dans les meilleures conditions. Mais le dernier vainqueur peut compter sur une solide équipe UAE avec notamment Jan Christen.

"L'année passée, ça s'est super bien passée, c'était génial de réussir à gagner la course. Cette fois, c'est un peu différent", confie Adam Yates lors d'une conférence de presse organisée dans un hôtel de Saint-Légier, où résidera son équipe tout au long de la semaine. Le grimpeur de 31 ans a en effet été pris dans une mauvaise chute au Tour des Emirats en février qui l'a tenu éloigné de son vélo durant près d'un mois.

De retour sur les routes lors du Tour des Abruzzes il y a deux semaines, où il a terminé au pied du podium juste devant le Jurassien Yannis Voisard (Tudor), le Britannique veut profiter de ce Tour de Romandie pour se jauger en vue de la suite de la saison. "Les deux contre-la-montre nous permettront de bien nous tester, cela devrait être une bonne semaine", lâche-t-il.

Parcours moins adapté

Il y a un an, Adam Yates avait assuré son succès en remportant l'étape-reine. "Le parcours me convenait davantage, avec ce contre-la-montre très difficile (réd: à Châtel-Saint-Denis). Celui de cette année n'est pas non plus tout simple, mais la bosse sera moins dure. La montée finale de samedi à Leysin est aussi plus longue et un peu moins pentue que celle de Thyon 2000 où j'avais gagné. Elle correspond moins à mon profil de grimpeur de 58 kg. Je préfère presque l'arrivée de la 2e étape", détaille-t-il.

Son expérience et son pedigree sur la course font de lui le leader naturel de cette formation UAE, certes privée de Tadej Pogacar mais malgré tout redoutable. "Nous avons plusieurs cartes à jouer avec notamment Pavel (Sivakov), Juan (Ayuso) et Jan (Christen) qui ont déjà gagné des courses cette année."

Difficile donc d'imaginer voir ses coéquipiers l'attendre en cas de défaillance. "Tant que tu as les jambes et une bonne condition, ton rang dans l'équipe importe peu. Si l'un d'entre nous a l'opportunité de gagner, toute l'équipe se mettra à son service", affirme Yates.

Même si les meilleures jambes sont celles d'un coureur de 19 ans comme Jan Christen ?"Je me vois plutôt dans le rôle d'équipier", répond le jeune Argovien. "Je vais essayer d'aider l'équipe cette semaine et j'espère que l'un d'entre nous sera sur la plus haute marche du podium."

"Je le laisserai partir"

Vainqueur de sa première course chez les professionnels lors de ce même Tour des Abruzzes, Jan Christen a montré qu'il pouvait être redoutable sur des profils accidentés. "Il court à un niveau très élevé. La façon dont il a remporté cette étape, ce n'est vraiment pas facile à réaliser", relève Adam Yates.

Jan Christen aura sans doute à coeur de faire bonne impression à domicile. "J'ai une étape en tête, mais cela dépendra de l'équipe et du déroulement de la course", glisse-t-il. "Il lui suffit de demander poliment", rigole son coéquipier britannique. "J'aurai besoin de son aide mais s'il veut y aller, je le laisserai partir."

C'est d'ailleurs ce qui s'est passé en Italie, où Christen s'est envolé vers la victoire. "Adam m'a dit que je pouvais gagner. Cela signifie beaucoup de choses que quelqu'un comme lui me dise cela et reconnaisse mes capacités", conclut fièrement l'espoir helvétique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Connor Hughes grandit en même temps que Lausanne

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Connor Hughes a fait un bon match et il a été aidé par Andrea Glauser (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pour égaliser à 2-2 en finale de National League, le LHC a dû réaliser un grand match. Andrea Glauser et Connor Hughes ont été déterminants.

Pour battre Zurich 5-2, il n'y a pas de miracle, il faut sortir un match quasi parfait. Et c'est ce que le LHC a réussi mardi soir devant son public. Un public bruyant qui a porté ses Lions tout au long de la partie. Et surtout lors de ce 3 contre 5 à la fin de la période médiane. En avance de deux buts (3-1), les Vaudois sont parvenus à préserver ce score au moment de la deuxième pause.

"C'était incroyable durant cette phase, je dois à Glauser un six-pack de bières", glisse Connor Hughes avec le sourire. Le portier lausannois fait référence à l'arrêt de la 39e lorsque la cage est vide et que le Fribourgeois bloque l'envoi zurichois qui aurait permis au "Z" de revenir à 3-2. C'est un peu comme la canne de Rudolfs Balcers lors de l'acte III à Zurich, lorsque Fabian Heldner a une chance d'égaliser à 3-3 à la 51e.

"J'ai vraiment senti le public derrière nous lors de ces minutes-là, se remémore Hughes. On aurait dit un quatrième joueur sur la glace pour nous aider. Honnêtement, il ne me semble pas qu'on leur a trop donné durant cette double infériorité numérique, on les a bien laissés sur l'extérieur. Je ne sais même pas combien de tirs ils ont mis sur notre but, mais je dirais qu'il n'y en a pas eu tant que ça. On a vraiment bien tenu notre système."

Meilleur que Hrubec sur ce match

Alors que l'on imaginait Simon Hrubec prendre le dessus sur l'inexpérimenté Hughes à ce stade de la compétition, le Canado-Suisse a remporté son duel à distance sur cet acte IV. "J'essaie de jouer mon jeu, note le portier lausannois. Je sais bien que je n'ai pas tellement d'expérience, mais j'essaie de tourner cela à mon avantage. Je ne sais pas si je suis relax ou si c'est plutôt l'adrénaline qui traverse mon corps. Le fait est que ça fonctionne plutôt bien pour l'instant."

Très humble, Hughes évite bien entendu de tirer la couverture à lui et salue le travail de ses coéquipiers avec sincérité: "Je trouve qu'au fil de cette finale, nous sommes meilleurs en tant qu'équipe sur le plan défensif. Je n'ai pas aimé mes deux premiers matches d'un point de vue personnel, c'est mieux allé par la suite, mais je suis sûr que je peux augmenter le niveau."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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