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Actualité

Procès Pierre Maudet: "J'espère que le voyage judiciaire s'arrêtera là"

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(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Quatrième et dernier jour du procès en appel de Pierre Maudet. Ce matin la dernière défenseuse de l’ex-Conseiller d’Etat a plaidé sa cause devant la Chambre pénale d'appel et de révision. 

Pendant plus d’une heure, Maître Fanny Margairaz a décortiqué la notion «d’octroi d’un avantage». Pour être condamnable, Magid Khoury, l’homme d’affaires genevois, doit être l’auteur de l’avantage accordé. Or c’est la couronne émiratie qui a payé pour ce voyage à Abu Dhabi. Il n’a eu qu’un rôle de facilitateur, il a mis en relation Pierre Maudet et la couronne sans obligation de résultat, selon l’avocate. Pour elle, le tribunal de première instance a enfermé Magid Khoury dans une construction juridique artificielle. Et de répéter que le but du voyage était de faire la promotion économique de Genève et non de l’offrir pour exercer une quelconque influence. L’homme d’affaires n’aurait agi que par amour du canton. En clair, sans octroi d'un avantage, pas d'acceptation d'un avantage pour l'ex-Conseiller d'Etat.

Le politicien s'exprime

A la fin de la plaidoirie, les prévenus ont pu s’exprimer une dernière fois. Seul l'ex-Conseiller d'Etat a pris la parole. «En bon politicien», a-t-il lui-même souligné. Pierre Maudet a le sentiment qu’une étape a été franchie et il nourrit deux espoirs. "Que les débats aient permis une meilleure compréhension de ce voyage, au service des intérêts la République. Et que la cour porte un regard détaché sur l’homme qu’il est. Un homme qui ne se croit ni au-dessus, ni au-dessous des lois". Il espère que le voyage judiciaire s’arrêtera là. Quant à son voyage politique, il laisse la question ouverte…

Le verdict ne devrait tomber que dans plusieurs semaines. Il sera envoyé par courrier aux différentes parties.

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Economie

Le taux de chômage passe sous les 2%

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Alerte Info (© )

Le marché suisse du travail reste très dynamique, le taux de chômage étant tombé sous la la barre des 2% en mai, à 1,9%. Par rapport à mai 2022, le nombre de chômeurs a reculé de 10,1%, écrit mercredi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Politique

La tendance au triple "oui" le 18 juin se confirme

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La loi sur la protection du climat est un contre-projet indirect à l'initiative pour les glaciers (image d'illustration). (© KEYSTONE/SWISS PRESS PHOTO/AFP/FABRICE COFFRINI)

Les lignes n'ont pas fondamentalement bougé concernant la tendance pour les votations fédérales du 18 juin. Selon deux nouveaux sondages, un "oui" se dessine pour la loi Covid-19, l'imposition des entreprises et, de façon moins nette, pour la loi climat.

La loi sur la protection du climat et l'innovation est l'objet le plus contesté des trois. Il serait néanmoins accepté assez confortablement, comme le révèlent mercredi le dernier sondage de l'Institut gfs.bern mené pour la SRG SSR et l'étude LeeWas faite sur mandat de Tamedia et 20 Minutes.

La première étude fait état de 63% d'avis favorables ou plutôt favorables, contre 36% d'opinions contraires ou plutôt opposées (1% d'indécis). Pour le deuxième sondage, le "oui" l'emporte par 56% contre 43% de "non".

L'arrêté fédéral sur le taux d'imposition minimale de 15% des bénéfices des grandes entreprises (norme OCDE) est plébiscité par plus de 70% des Suisses dans les deux enquêtes.

La prolongation de la loi Covid-19 recueille de son côté environ deux tiers de "oui".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les HUG vont tester un vaccin à ARNm prometteur contre le mélanome

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"Nous sommes en train de vivre une petite révolution", affirme Olivier Michielin, chef du département d'oncologie des Hôpitaux universitaires de Genève (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un vaccin à ARN messager développé par Moderna dont l'efficacité contre certains cas de mélanome a été confirmée récemment va bientôt être testé à Genève. Les HUG espèrent démarrer l'essai clinique à l'été ou l'automne 2023, indique le chef du département d'oncologie.

"Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) font partie - probablement avec trois autres sites en Suisse alémanique - des centres qui participeront à un essai de phase 3 organisé au niveau mondial", précise le professeur Olivier Michielin mercredi dans Le Temps. L'objectif est de pouvoir proposer l'association de traitement vaccin à ARNm et immunothérapie aux patients présentant des risques de récidives importants.

L'oncologue s'exprime à l'issue du plus grand congrès annuel mondial sur le cancer organisé début juin à Chicago par la Société américaine d'oncologie clinique lors duquel les dernières conclusions du vaccin à ARN messager ont été présentées. Ceux-ci montrent une réduction très significative des récidives chez les personnes atteintes du cancer de la peau avec le vaccin, lorsque pris en combinaison avec le médicament anticancéreux Keytruda développé par Merck.

Olivier Michielin juge les résultats "extrêmement impressionnants". Le risque de récidives métastatiques dans d'autres organes que la peau est diminué de 65% par rapport au seul traitement par immunothérapie qui réduisait déjà ce risque d'environ 40%, explique-t-il.

"Révolutionnaire"

"Nous ne pensions absolument pas voir un jour de tels chiffres. L'effervescence au sein du congrès était palpable", commente le spécialiste. La technologie à ARNm a révolutionné le domaine de la vaccinologie du cancer, souligne-t-il, car elle permet pour la première fois de cibler de nombreuses mutations spécifiques, propres à chaque individu.

La toxicité de ce type de vaccin étant très faible, son utilisation chez des patients ayant été transplantés, pour lesquels une immunothérapie n'est souvent pas proposée par risque de rejet de greffe, pourrait par ailleur être envisagée, précise encore M. Michielin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Accusé d'avoir tué une ado à Yverdon, il nie toujours

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Me Ludovic Tirelli a, à nouveau, plaidé l'acquittement pour l'homme accusé d'avoir tué une adolescente à Yverdon en 2019 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'homme condamné pour avoir assassiné une adolescente afghane, fin 2019 à Yverdon, a comparu en appel mardi devant le Tribunal cantonal vaudois. Il a continué de nier tandis que son avocat a tenté, sans succès, d'apporter de nouveaux éléments au dossier.

En première instance, l'accusé, lui aussi d'origine afghane, a écopé d'une peine de 20 ans de prison, couplée à un internement ordinaire. Les juges avaient dit leur "conviction absolue" dans son implication dans la mort de la jeune fille de 17 ans, avec qui il entretenait une relation. La victime avait été étranglée avec des lacets et son corps avait été dissimulé dans les roseaux, au bord du lac.

Mardi devant la Cour d'appel à Renens, et comme en première instance, l'avocat du prévenu s'est démené pour discréditer "un dossier dénué de preuves exploitables". Dans une affaire "où le doute est partout", Me Ludovic Tirelli a critiqué un récit du crime "sorti de l'imaginaire du Ministère public" et "les conclusions à l'emporte-pièce" des inspecteurs de police.

L'avocat a exigé que de nouvelles auditions et expertises soient menées. Et notamment sur l'ADN retrouvée sur les lacets ou le rôle du père de la victime qui, pour Me Tirelli, aurait pu jouer un rôle dans la mort de sa fille. Il a aussi demandé "le retranchement" des aveux initiaux du prévenu, obtenus selon lui de manière "illicite".

Saucissonnage

A en croire l'avocat, il existe de nombreuses preuves à décharge qui permettraient "d'innocenter" son client. La Cour a toutefois refusé d'ajouter de nouveaux éléments au dossier, suivant ainsi l'avis du Ministère public et de l'avocate de la famille de la victime.

"Cette enquête est un modèle de précision et de sérieux. Il n'y a aucune faille", a relevé Me Manuela Ryter Godel. Elle a accusé son confrère d'utiliser "des écrans de fumée", de pratiquer "une défense inhumaine" à l'égard de la famille de la victime.

Pour la procureure Claudia Correia, Me Tirelli pratique "la méthode dite du saucisson" en revenant sur chaque élément de manière séparée, afin "d'instiller le doute" dans la tête des juges.

"Montagne de preuves"

Ses réquisitions de preuves rejetées, Me Tirelli a demandé à être relevé de son mandat d'avocat commis d'office, ou du moins à ce que la Cour se récuse. "Je ne peux pas faire mon travail dans ces conditions", a-t-il affirmé, mais sans davantage convaincre le Tribunal.

Plaidant malgré tout, et longuement, il a demandé aux juges "d'être les garants de la présomption d'innocence" et d'acquitter son client.

Plus concise, la procureure Claudia Correia a démonté les arguments de la défense. "Il n'y a pas une preuve, mais une montagne de preuves", a-t-elle souligné.

Selon elle, la victime voulait quitter le prévenu et "c'est bien là le mobile du crime". Elle a demandé à la Cour de suivre le jugement de première instance.

Quant au prévenu, il a été entendu lors d'un bref interrogatoire. A la question de savoir ce qui était arrivé à la victime, il a répondu qu'il y avait "plusieurs hypothèses possibles" mais qu'il n'avait pas envie d'en parler. La présidente du Tribunal a voulu en savoir davantage, mais sans obtenir de réponse.

Le dispositif du verdict sera communiqué aux parties dans les cinq jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Sicpa inaugure un campus dédié à l'"économie de la confiance"

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Ce campus est le premier centre d'excellence au monde dédié à l'économie de la confiance. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'entreprise vaudoise Sicpa, spécialisée dans les encres de sécurité, a inauguré mardi à Prilly un centre dédié à "l'économie de la confiance". Le conseiller fédéral Guy Parmelin et la présidente du Conseil d'Etat vaudois Christelle Luisier ont assisté à la cérémonie.

Baptisé "campus unlimitrust", le lieu a pour objectif d'"accélérer la création de technologies et de solutions contribuant à l'émergence d’une véritable économie de la confiance, à l’échelle mondiale", a indiqué Sicpa dans un communiqué.

Le campus aspire à "rassembler les acteurs de l'innovation au sein d'une même communauté". L'EPFL Innovation Park et le pôle d'innovation vaudois Innovaud comptent parmi ses partenaires. Des événements seront ponctuellement organisés par l'Economy of trust foundation, également créée par Sicpa, afin de "promouvoir et faire avancer" le concept d'économie de la confiance.

Concrètement, le nouveau campus propose des locaux en location sur un site sécurisé, des espaces de rencontre et de restauration. Il prévoit également la création prochaine d'un espace de coworking, indique le site internet. L'entreprise Sicpa a été fondée à Lausanne en 1927. Elle emploie environ 3000 personnes sur cinq continents.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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