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Politique

Voyages controversés de Pascal Broulis en Russie

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Des voyages du conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis en Russie soulèvent des interrogations. Le groupe Ensemble à Gauche a déposé mardi au Grand Conseil une interpellation qui parle de "cadeaux fiscaux" et de "retour d'ascenseur".

Après le débat sur sa domiciliation fiscale, le PLR Pascal Broulis est visé par une nouvelle polémique concernant des voyages en Russie. Un article paru dans le Tages-Anzeiger et le Bund revient notamment sur un voyage effectué en 2013 par le ministre vaudois en charge des finances en compagnie de Frederik Paulsen. Ce dernier est président du groupe pharmaceutique Ferring, dont le siège est à St-Prex (VD), et consul général honoraire de Russie à Lausanne.

Dans l'article en questio, Pascal Broulis souligne qu'il s'agissait de voyages privés, durant ses vacances, et qu'il les a payés de sa poche. Il n'aurait toutefois pas donné suite à la demande du journaliste de fournir des factures.

Le conseiller d'Etat n'est pas la seule personnalité politique à avoir pris part à ces voyages, selon les quotidiens alémaniques. Et de citer l'ancien président du Conseil d'Etat genevois François Longchamp (PLR) ou la conseillère aux Etats vaudoise Géraldine Savary (PS).

Cadeaux fiscaux

La nouvelle n'est pas du goût d'Ensemble à Gauche. Dans un texte déposé mardi, le groupe souhaite savoir si l'entreprise de Frederik Paulsen, ou lui-même, a "bénéficié d'exonérations fiscales de la part du canton entre 2006 et 2016".

Il tient aussi à savoir si le canton a accordé des facilités à cette entreprise et souhaiterait voir les justificatifs des voyages du ministre. Ensemble à Gauche s'interroge encore: ces voyages ne sont-ils pas de nature à violer un article pénal sur la corruption?

Paulsen scandalisé

Contacté mardi après-midi par Keystone-ATS, Pascal Broulis n'a pour l'heure pas donné suite. Une autre voix s'est toutefois exprimée, fortement, par voie de communiqué: celle de Frederik Paulsen.

L'homme se dit "scandalisé par les accusations et insinuations" qui figurent dans l'article. "Elles portent clairement atteinte à son honneur et à sa réputation", peut-on y lire.

Frederik Paulsen précise avoir participé à des voyages "entre amis" organisés par Eric Hoesli, ancien membre de la direction éditoriale de Tamedia et journaliste spécialiste de la Russie. Les participants s'y joignent à titre privé sur leur temps de vacances et "chacun s'acquitte des frais liés à l'organisation de ces voyages", défend-il.

En dernier lieu, l'homme précise qu'il s'est installé en Suisse en 2003 et que les modalités de cette installation privée et professionnelle correspondent aux prescriptions légales vaudoises et suisses. Et de glisser que c'est l'ancien conseiller d'Etat Charles Favre qui les a supervisées.

Nouvelle affaire

Pour rappel, Pascal Broulis sort tout juste d'une polémique sur sa domiciliation fiscale et ses frais de déplacement suite à un précédent article du Tages-Anzeiger. Après plusieurs semaines d'enquêtes et de tension, le Conseil d'Etat avait annoncé que le ministre des Finances n'avait pas recherché l'optimisation fiscale et n'avait pas bénéficié d'un traitement de faveur. Un expert préconisait toutefois des réformes.

Source ATS - ©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

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Politique

Le Locle: Gaëtan Dubois renonce à entrer à l'exécutif

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Gaëtan Dubois renonce à son élection au Conseil communal du Locle (archives9. (© KEYSTONE)

Le PLR Gaëtan Dubois, âgé de 25 ans, renonce à entrer au Conseil communal du Locle (NE) pour des raisons professionnelles. Le PLR avait créé la surprise dimanche en obtenant la majorité à l'exécutif de la Mère-Commune, bastion de la gauche.

"Ma situation professionnelle a changé entre ma décision de me mettre en liste et l’élection de ce dimanche. J’ai dans l’intervalle signé un contrat dans une société internationale avec un plan de carrière, qui me permet d’obtenir à terme un diplôme d’expert-comptable. Les chances que cette opportunité se représente dans quatre ans, soit à la fin de mon mandat, sont très faibles", a indiqué jeudi Gaëtan Dubois dans un communiqué.

"Compte tenu de mon âge, il était pour moi improbable que j’arrive 3e de la liste du PLR", a ajouté Gaëtan Dubois. Comme l'élection se joue à la proportionnelle, c'est le premier des viennent-ensuite, soit Catherine Jeanneret, qui a obtenu deux voix de moins que Gaëtan Dubois, qui entrera finalement au Conseil communal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Arizona inculpe des collaborateurs de Trump

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L'ancien avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, figure parmi les personnes inculpées (archives). (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

L'Etat américain de l'Arizona a inculpé 18 personnes dans le cadre d'une tentative d'inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020 en faveur de Donald Trump. C'est ce qu'a déclaré mercredi le procureur général de l'Etat.

Parmi les personnes inculpées, les médias américains citent Rudy Giuliani, l'ancien avocat personnel de l'ex-président Donald Trump. Les accusations font état d'un complot visant à attribuer des grands électeurs - dont un certain nombre permettent tous les quatre ans d'élire un nouveau président - à Donald Trump dans cet Etat remporté de peu par Joe Biden en 2020.

Le procureur général de l'Arizona, un Etat clé pour l'élection de novembre, a fait savoir que 11 républicains locaux étaient concernés par les inculpations, ainsi que sept autres personnes en dehors de l'Etat.

Selon le Washington Post, parmi ces sept personnes figurent l'ancien chef de cabinet de la Maison Blanche de Donald Trump, Mark Meadows, les avocats Jenna Ellis et John Eastman, le conseiller de campagne Boris Epshteyn, ainsi que Rudy Giuliani, ancien avocat personnel de Donald Trump.

L'ancien président n'a pas été inculpé mais a été désigné comme co-conspirateur non inculpé, selon le Washington Post. Joe Biden avait gagné cet Etat du sud-ouest avec un peu plus de 10'000 voix d'avance sur le milliardaire mais de nombreux responsables du parti républicain ont considéré, sans preuve, qu'il y avait eu fraude et que Donald Trump avait gagné l'Arizona.

Malgré la défaite de Trump dans cet Etat aux paysages désertiques, ses représentants ont néanmoins signé des documents attestant de sa victoire. Après le Michigan, la Géorgie et le Nevada, l'Arizona est le quatrième État à engager des poursuites contre des personnes ayant tenté de former une liste alternative de grands électeurs.

M. Meadows, M. Giuliani, Mme Ellis et M. Eastman ont tous été inculpés en Géorgie, aux côtés de Donald Trump dans ce qui est probablement le plus explosif des quatre procès au pénal auxquels il est confronté. Ces nouvelles inculpations tombent alors que Donald Trump est à nouveau candidat à la Maison Blanche face au président Joe Biden et qu'il continue d'affirmer sans fondement qu'il a gagné en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Premier ministre espagnol dit réfléchir à une démission

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Pedro Sanchez devrait annoncer sa décision lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi, dans une lettre publiée sur X, "réfléchir" à une éventuelle démission. Cela après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence et corruption.

"J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir" afin de décider "si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur", a-t-il écrit, en indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'extrême droite allemande dans la tourmente

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Les investigations menées par le parquet de Dresde visent l'eurodéputé Maximilian Krah. (© KEYSTONE/dpa/Michael Kappeler)

L'extrême droite allemande, déjà ébranlée par une série de scandales, s'est enfoncée mercredi dans la crise. Des enquêtes préliminaires ont été ouvertes pour soupçons de financements russes et chinois contre sa tête de liste aux prochaines élections européennes.

Ces investigations menées par le parquet de Dresde (est) visent l'eurodéputé Maximilian Krah du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), a indiqué à l'AFP un porte-parole de cette instance.

Or, cet élu est déjà touché par une autre affaire: l'un de ses assistants au Parlement européen, suspecté d'être un agent chinois, a été arrêté mardi.

M. Krah l'a depuis renvoyé. Le chancelier Olaf Scholz a toutefois jugé mercredi ces accusations contre l'assistant "très, très préoccupantes".

Pour le moment, l'AfD, mouvement anti-migrants et anti-euro, a décidé de maintenir M. Krah comme tête de liste en vue du scrutin européen de juin, malgré l'arrestation la veille du collaborateur d'origine chinoise.

FBI

Mais c'était avant l'annonce de l'ouverture des deux enquêtes préliminaires. Elles doivent "vérifier s'il existe un soupçon de corruption du député", a précisé le parquet de Dresde. La semaine dernière, des médias allemands ont révélé que Maximilian Krah avait été interrogé lors d'un déplacement aux Etats-Unis par le FBI en décembre dernier au sujet de paiements reçus d'un militant pro-Kremlin.

L'élu et son numéro deux sur la liste des européennes, Petr Bystron, sont en outre déjà cités depuis des semaines dans le cadre de l'affaire du réseau présumé de propagande russe "Voice of Europe", sanctionné fin mars par le gouvernement tchèque.

M. Krah a reconnu début avril être apparu à deux reprises sur ce site web "Voice of Europe", mais ne pas avoir "bien sûr reçu d'argent pour cela".

En ce qui concerne M. Bystron, le magazine allemand Der Spiegel a fait état mercredi de nouveaux éléments à charge, en particulier un enregistrement audio sur une remise d'argent liquide présumée par un homme d'affaires prorusse. Le responsable de l'AfD a réfuté toutes les accusations.

A ces affaires viennent s'ajouter plusieurs autres controverses qui ébranlent l'extrême droite allemande depuis des mois, alors que les sondages lui ont longtemps promis des percées aux européennes de juin et dans trois scrutins régionaux en septembre dans l'est de l'Allemagne (Saxe, Thuringe et Brandebourg), où elle a ses fiefs.

"Chaos"

Fin 2023, l'AfD, créée dix ans plus tôt, était créditée de 22% dans les enquêtes d'opinion nationales, devançant les sociaux-démocrates, et juste derrière le principal parti d'opposition, les conservateurs.

Mais l'engouement pour ce parti s'est effrité depuis le début de l'année. Un sondage de l'institut Forsa pour la chaîne RTL ne le crédite plus que de 16% d'opinions favorables au plan national, au plus bas depuis onze mois.

Le retournement de tendance a commencé à la mi-janvier après la révélation de la participation de membres de l'AfD à une réunion de l'ultra-droite pour discuter d'un projet d'expulsion massive de personnes étrangères ou d'origine étrangère d'Allemagne.

L'affaire a provoqué une onde de choc dans un pays encore traumatisé par le souvenir du nazisme, avec de multiples manifestations de protestation.

Depuis la semaine dernière, l'une des figures les plus radicales de l'AfD, qui rêve d'accéder au pouvoir en Thuringe, Björn Höcke, est jugé pour avoir utilisé un slogan nazi lors d'un meeting.

L'AfD "plonge dans le chaos", a récemment affirmé Dirk Wiese, un responsable social-démocrate, dans un entretien au quotidien allemand Rheinische Post.

Le chef du groupe parlementaire de l'AfD, Bernd Baumann, a de son côté assuré que les accusations d'espionnage pour la Chine étaient "politiquement motivées", et les a mises sur le compte d'une campagne électorale "sale".

Ces différents scandales constituent néanmoins une menace pour l'élan de l'AfD avant les scrutins des prochains mois. "Le parti ne parvient pas à passer à l'offensive pour le moment", a estimé Wolfgang Schroeder, professeur de Science politique à l'université de Cassel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

A l'Etat, les employés pourraient payer plus pour leur prévoyance

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La conseillère d'Etat Nathalie Fontanet tient à son projet de loi, malgré l'opposition affichée par les syndicats de la fonction publique (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le gouvernement genevois veut modifier la clé de répartition des cotisations de prévoyance du personnel de l'Etat. Il a déposé un projet de loi pour augmenter la part payée par les employés et diminuer celle assumée par l'Etat.

Actuellement, au sein de la Caisse de prévoyance de l'Etat de Genève (CPEG), l'employeur assure les deux-tiers de la cotisation, le solde étant à la charge de l'employé, a rappelé mercredi le gouvernement. Avec la nouvelle donne voulue par l'exécutif, la part de l'Etat de Genève passerait à 58%, les 42% restants sont versés par le membre salarié.

Cette modification de la répartition des cotisations, si elle est votée par le Grand Conseil, s'appliquera uniquement aux nouveaux employés de l'Etat et non aux personnes qui y travaillent déjà. Jusqu'en 2027, la mesure devrait permettre au canton de Genève d'économiser environ 14 millions de francs.

Le projet de loi vise à contenir les charges de l'Etat dans une volonté d'éviter de devoir enclencher le frein à l'endettement, a expliqué devant les médias la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet, responsable du Département des finances et des ressources humaines.

Selon la magistrate, la répartition 58%-42% est dans la moyenne suisse des institutions publiques de prévoyance. L'impact financier que cette modification aurait sur la CPEG serait minime, voire insignifiant. Pour les nouveaux employés de l'Etat, la conséquence serait une baisse de leur salaire net de 1,8% en moyenne.

Les syndicats ont été consultés à propos de cette nouvelle répartition des cotisations de prévoyance entre l'employeur et l'employé à l'Etat de Genève. Ils l'ont refusée. Le gouvernement a décidé néanmoins d'aller de l'avant et de maintenir le projet de loi, a noté Mme Fontanet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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