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Politique

La médiation interrompue, Vevey s’enfonce plus dans la crise

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Vevey s’enfonce un peu plus dans la crise.

La médiation de l’Etat de Vaud entamée après les remous politiques qui agitent la Municipalité a été interrompue.

Alors que les 2 représentants de Vevey Libre au sein de l’exécutif souhaitaient garder les bisbilles secrètes, les 3 autres ont décidé de rendre ce processus public.

Alors aujourd’hui, les deux élus de Vevey Libre, JérômeChristen et Michel Agnant tapent du poing sur la table. Pour eux, la majorité de la Municipalité n’a pas respecté leur point de vue.

Il se disent « attaqués » et ont donc mis un terme à la médiation.

Et il faut dire que la mésentente au sein de l’exécutif veveysan ne date pas d’hier.

Jérôme Christen, Municipal et élu de Vevey Libre :

Jérôme ChristenMunicipal veveysan, Vevey Libre

Malgré une Municipalité qui semble aujourd’hui sur le point d’imploser, les deux élus de Vevey Libre veulent relativiser.

Pour le Municipal Jérôme Christen, un retour à la sérénité est possible :

Jérôme ChristenMunicipal veveysan, Vevey Libre

En réaction à la prise de parole de Jérôme Christen et de Michel Agnant ce mercredi, les trois autres membres de la Municipalité disent prendre acte et regretter la décision des deux membres de Vevey Libre de renoncer, à ce stade, à poursuivre le processus de médiation.

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Politique

Des défenseurs de la nature contre la loi sur l'électricité

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La loi sur l'énergie veut faciliter la construction rapide d'installations de production hydraulique, solaire ou éolienne (image d'illustration). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La loi sur l'électricité "conduit à une destruction du paysage et affaiblit les droits démocratiques". C'est en ces termes que la Fondation Franz Weber et le Comité Nature ont lancé mardi devant les médias à Berne la campagne de votation du 9 juin.

Le tournant énergétique ne doit pas se faire au détriment de la nature et de la démocratie, ont déclaré les opposants au projet. Selon eux, la loi sur l'électricité facilite le défrichement des forêts, permet le saccage des paysages et l'anéantissement des biotopes protégés. Elle restreint également la souveraineté du peuple, des cantons et des communes.

D'après le comité du non, il existe des alternatives pour réaliser le tournant énergétique et garantir la sécurité de l'approvisionnement en électricité. Il faut d’abord davantage économiser l’énergie et utiliser le potentiel photovoltaïque sur les bâtiments et infrastructures existants.

La loi, qui facilite notamment la construction rapide d'installations de production hydraulique, solaire ou éolienne d'importance nationale, n'est pas combattue par toutes les organisations de défense de l'environnement. La plupart la soutiennent, à l'image du WWF ou de Pro Natura.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Israël promet une "riposte" à l'Iran, nouvelles menaces iraniennes

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"Parallèlement à la réponse militaire aux tirs de missiles et de drones", le ministre israélien des affaires étrangères Israël Katz a lancé "une offensive diplomatique contre l'Iran" (archives). (© KEYSTONE/AP/BEBETO MATTHEWS)

Israël a promis "une riposte" à l'attaque lancée ce week-end par l'Iran, malgré les appels venus du monde entier, y compris des Etats-Unis, à éviter une escalade au Moyen-Orient. De son côté, Téhéran a promis de répondre à toute opération de l'Etat hébreu.

"Nous déclarons fermement que la moindre action contre les intérêts de l'Iran entraînera certainement une réponse sévère, étendue et douloureuse contre tous ses auteurs", a déclaré le président iranien Ebrahim Raïssi.

L'Iran a pour la première fois lancé une attaque directe contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique.

Israël va "riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l'Etat d'Israël", a déclaré lundi soir le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Herzi Halevi, en visitant la base de Nevatim, dans le sud du pays, touchée par une frappe.

"Au moment que nous choisirons"

"Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger l'Etat d'Israël, et nous le ferons à l'occasion et au moment que nous choisirons", a affirmé le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, lui aussi présent sur la base.

"Parallèlement à la réponse militaire aux tirs de missiles et de drones", le ministre israélien des affaires étrangères Israël Katz a lancé "une offensive diplomatique contre l'Iran". Ce proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, considéré comme un des faucons du gouvernement, souhaite imposer des sanctions contre Téhéran, et faire reconnaître le corps des Gardiens de la Révolution islamique comme organisation terroriste, pour "affaiblir et freiner" l'Iran.

A cet effet, M. Katz a dit avoir envoyé une lettre "à 32 pays" et s'être entretenu avec "des dizaines de ministres des Affaires étrangères et de personnalités du monde entier".

Eviter un embrasement

Depuis dimanche, les appels se multiplient pour empêcher une riposte massive qui risquerait d'embraser davantage la région, déjà "au bord du précipice", selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Israël a annoncé avoir intercepté, avec l'aide des Etats-Unis et d'autres pays alliés dont la France et le Royaume-Uni, mais aussi la Jordanie et l'Arabie saoudite, la quasi-totalité des 350 drones et missiles lancés par l'Iran contre son territoire. L'opération défensive a été baptisée "Bouclier de fer".

Benjamin Netanyahu a appelé lundi la communauté internationale à "rester unie" face à "l'agression iranienne, qui menace la paix mondiale".

Mais après avoir fait front avec leurs alliés contre l'attaque iranienne, les Etats-Unis ont dit ne pas vouloir "d'une guerre étendue avec l'Iran" et prévenu qu'ils ne participeraient pas à une opération de représailles, tout en affichant leur soutien "inébranlable" à Israël. Le Royaume-Uni et la France ont eux aussi pris leurs distances.

"Ensemble, avec nos partenaires, nous avons vaincu cette attaque" iranienne, a déclaré lundi le président américain Joe Biden. Il a appelé Israël à éviter une escalade régionale et à oeuvrer à un "cessez-le-feu" associé à une libération des otages retenus dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne mène depuis plus de six mois une offensive meurtrière contre le Hamas.

"Volonté de retenue"

Depuis le début de la guerre le 7 octobre dans le territoire palestinien, les tensions n'ont cessé de s'aggraver au Moyen-Orient, impliquant Israël et l'Iran et leurs alliés respectifs.

La République islamique s'était gardée jusqu'à présent de l'attaquer frontalement. Les deux pays avaient l'habitude de s'affronter par tiers interposés, comme le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, alliés de l'Iran.

Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi s'est entretenu au téléphone avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, a rapporté mardi l'agence officielle Chine nouvelle, précisant que Téhéran avait exprimé sa "volonté de retenue".

Pas de répit à Gaza

Pendant ce temps, la guerre ne connaît aucun répit dans la bande de Gaza, bombardée pendant la nuit de lundi à mardi. L'armée israélienne avait affirmé que l'attaque iranienne ne la ferait pas dévier de ses objectifs face au Hamas, allié de l'Iran.

Le mouvement islamiste continue à réclamer un cessez-le-feu définitif, tandis que Benjamin Netanyahu maintient son projet d'offensive terrestre contre la ville Rafah, dans le sud du territoire, qu'il présente comme le dernier grand bastion du Hamas et où, selon l'armée, des otages sont détenus.

L'armée israélienne a annoncé mardi avoir poursuivi ses opérations dans le centre de la bande de Gaza et avoir tué avec des tirs de chars "des terroristes qui s'avançaient vers eux". Des avions de combat ont détruit un lanceur de missiles ainsi que des dizaines "de tunnels et de bases militaires où se trouvaient des terroristes du Hamas", selon l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La Scala de Milan aura un nouveau directeur, Fortunato Ortombina

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La succession à la tête de la Scala, établissement "d'intérêt national", avait provoqué des remous, sur fond de reprise en main du service public de la culture par le gouvernement de Giorgia Meloni (archives). (© KEYSTONE/EPA TEATRO ALLA SCALA PRESS OFFICE/STEFANO GUINDANI)

L'Italien Fortunato Ortombina, directeur de la Fenice de Venise, a été nommé mardi directeur de la Scala de Milan, a annoncé le maire de la ville Giuseppe Sala. Sa candidature a été poussée par le gouvernement de Giorgia Meloni.

Fortunato Ortombina, 63 ans, dirige depuis 2017 l'opéra de Venise, l'un des hauts lieux de la vie culturelle italienne. Il succèdera ainsi au Français Dominique Meyer, 68 ans, en poste depuis près de quatre ans.

L'Italien marque ainsi son grand retour à la Scala, où il a été de 2003 à 2007 coordinateur de la direction artistique. Il avait été nommé directeur artistique de la Fenice de Venise en 2007 avant de prendre ses commandes dix ans plus tard.

De Lausanne à Milan

Pendant un an toutefois, les deux hommes se côtoieront: M. Ortombina prendra ses fonctions à compter de septembre 2024 et M. Meyer les conservera jusqu'en août 2025, a précisé Giuseppe Sala, président du conseil d'administration de la Scala. "Nous avons tout fait pour le bien de la Scala, avec dignité et correction", a-t-il commenté à l'issue d'un conseil d'administration.

M. Meyer était arrivé aux commandes de la Scala en 2020, après avoir dirigé pendant dix ans l'Opéra de Vienne. Il avait été auparavant directeur des opéras de Paris et de Lausanne.

Le directeur musical de la Scala, Riccardo Chailly, 71 ans, dont le mandat actuel expire également en février 2025, a quant à lui vu ses fonctions prolongées jusqu'en 2026.

Reprise en main

La succession à la tête de la Scala, établissement "d'intérêt national", avait provoqué des remous, sur fond de reprise en main du service public de la culture par le gouvernement de droite et d'extrême droite de Giorgia Meloni. M. Ortombina avait été proposé comme successeur de M. Meyer à l'issue d'une rencontre début mars entre le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano et M. Sala.

Sa nomination a été toutefois retardée car plusieurs membres du conseil d'administration avaient suggéré lors de leur dernière réunion convoquée le 8 avril de prolonger d'un an les mandats de MM. Meyer et Chailly.

Mais le gouvernement y a mis son veto: "un mandat a une date limite, précisément pour encourager la rotation et le renouvellement", avait répliqué aussitôt le sous-secrétaire à la Culture, Gianmarco Mazzi. Le gouvernement Meloni avait fixé en mai dernier à 70 ans la limite d'âge pour les directeurs de théâtres lyriques, empêchant ainsi de fait une reconduction de M. Meyer qui l'atteindra en août 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Prévention et lutte contre les incendies de forêt renforcées

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Le Canton de Vaud prend des nouvelles mesures pour renforcer la prévention et les moyens de lutte contre les incendies de forêt (archives). (© Keystone/LEANDRE DUGGAN)

Alors que les épisodes de sécheresse se multiplient et rendent les forêts vaudoises plus vulnérables aux risques d'incendie, le Conseil d'Etat souhaite renforcer la prévention ainsi que les moyens d'intervention. Il propose au Grand Conseil une base légale solide pour lutter contre les feux de forêt et une nouvelle enveloppe de 4,2 millions de francs pour du matériel et des équipements spécifiques.

Le Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) soumet au Parlement un projet de révision de la loi forestière cantonale (LVLFo) et de la loi sur le service de défense contre l'incendie et de secours (LSDIS), a indiqué mardi le gouvernement dans un communiqué.

Cette révision légale a pour objectif "d'intégrer formellement la lutte contre les incendies de forêt dans l'appareil législatif cantonal, conformément aux exigences fédérales". Elle donne ainsi au Canton la mission d'élaborer un concept cantonal de lutte contre les incendies de forêt, explique le Conseil d'Etat.

Rôle-clé de l'ECA

Le nouvel appareil législatif confie à l'Etablissement cantonal d'assurances (ECA) les missions de lutte contre les incendies et permet au Canton de participer sous forme de subventions, aux coûts liés à la prévention ainsi qu'aux frais d'intervention et de remise en état actuellement supportés par les propriétaires privés et les collectivités publiques, est-il souligné.

Un crédit d'investissement de 4,2 millions de francs est par ailleurs soumis au Grand Conseil. Ce montant couvre la formation et l'instruction des sapeurs-pompiers, la mise à disposition d'équipements individuels adaptés aux interventions en forêt ainsi que l'acquisition de matériel spécifique à la lutte contre les incendies en milieu forestier qui ne fait pas partie de l'équipement standard.

De son côté, l'ECA va investir dans des véhicules et du matériel divers ainsi que dans des moyens de pompage afin d'assurer la protection du bâti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Des mesures pour pallier la pénurie de main-d'oeuvre

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Le programme de la législature 2023-2027 occupe mardi le National durant plusieurs heures. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des mesures doivent être prises afin de faire face au manque de main-d'oeuvre. Le National a demandé mardi de développer l'accueil extrafamilial pour enfants et d'adopter des stratégies en matière de formation dans le programme de la législature 2023-2027.

Thomas Stettler (UDC/JU) a insisté sur la revalorisation de l'apprentissage. Ce système de formation duale contribue à l'équilibre économique suisse. Roger Nordmann (PS/VD) a lui relevé le potentiel des Ukrainiennes et des Ukrainiens en Suisse, qui doit être mieux pris en compte pour pallier la pénurie de main-d'oeuvre.

Des solutions doivent être trouvées pour la garde d'enfants pour que les parents puissent travailler, a lancé pour sa part Patricia von Falkenstein (PLR/BS). Greta Gysin (Vert-e-s/TI) a relevé la nécessité de structures extrafamiliales dans l'optique d'une société plus paritaire.

Les députés ont rejeté plusieurs propositions de la gauche, soutenue par le PVL, en matière d'égalité, concernant un congé parental, la lutte contre les inégalités salariales non expliquées ou encore le travail non rémunéré.

Islam Alijaj (PS/ZH) demandait des mesures pour mieux inclure les personnes en situation de handicap. L'inclusion ne touche pas que les personnes concernées, c'est une question de droits humains, a-t-il estimé. Tout un chacun peut être touché par un accident.

Assurances sociales

La Chambre du peuple veut encore toute une série de mesures au sujet de la prévoyance vieillesse et des assurances sociales. Il s'agit de s'adapter au vieillissement de la population, de mettre fin aux discriminations pour les couples mariés en matière de rentes ou encore de réduire la hausse des coûts de la santé tout en augmentant la qualité de vie.

Le monde du travail évolue, avec le développement du temps partiel ou de l'emploi hybride, en partie salarié et en partie indépendant, a noté pour la commission Estelle Revaz (PS/GE). La prévoyance vieillesse doit donc être adaptée.

Le système de protection sociale doit aussi être adapté à la pluralité des réalités professionnelles des actrices et des acteurs culturels, ont décidé les députés par 93 voix contre 91 et 5 abstentions. Dans ce même secteur de la culture, ils ont par ailleurs demandé que des conditions-cadres soient définies pour une prochaine exposition nationale à partir de 2030.

Divers projets ont été lancés, il faudrait maintenant une certaine sécurité de planification, a estimé Simon Stadler (Centre/UR). Au vu de la situation financière actuelle, le Conseil fédéral ne se prononcera pas sur un éventuel soutien avant 2028, a répété la présidente de la Confédération Viola Amherd.

Médias

Dans le domaine des médias, un réexamen de la concession de la SSR est demandé. La concession actuelle doit être prolongée jusqu'en 2028, a rappelé Mme Amherd. D'ici là, un état des lieux doit être effectué. La Valaisanne a cité des incertitudes encore en cours, notamment en raison de l'initiative "200 francs, ça suffit!", qui devrait être soumise au peuple en 2026. Sans succès.

La gauche, le PVL et quelques centristes souhaitaient instituer des conditions-cadres pour un système de médias diversifié. Le journalisme est important dans une démocratie directe, a avancé Simona Brizzi (PS/AG). Et de déplorer une perte d'accès à une information de qualité malgré le développement des réseaux sociaux.

Le débat reprendra à 15h00.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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