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Votre week-end à Genève

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Les premiers préparatifs des fêtes de fin d'année. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Sorties entre amis, festivals, concerts ou expositions, retrouvez notre sélection des événements du week-end à Genève.

Fureur de lire

Depuis jeudi et jusqu’à ce dimanche 24, le festival Fureur de Lire bisannuel reviens enfin à Genève, pour le plus grand plaisir des amateurs de littérature en tout genre. Et tout va y passer, des grands classiques aux poèmes, des pièces de théâtres aux romans contemporains. Des lectures sont organisées pendant tout le festival pour présenter et représenter les différentes œuvres. Les thématiques seront actuelles et toujours éclectiques pour réussir à séduire tous les publics. Le but premier des organisateurs du festival est de rappeler que la littérature appartient à tout le monde et tous les âges et permet de mettre des mots sur ce qui agite la société actuelle.

Une vraie invitation à la curiosité donc, avec des animations pour tous les goûts. Radio lac vous en propose deux parmi tant d'autres. Ce samedi, participez à une lecture du chef d'oeuvre international Le journal d'Anne Frank, à 16h00 à la fondation Martin Bodmer, et c'est l'actrice Lola Gregori qui prête la voix au récit poignant de la jeune femme. Dimanche, les jeunes pourront replonger 20'000 lieux sous les mers, lors d'un jeu musical dès 15h00 à la bibliothèque municipale de la Cité.

Le programme et toute les informations sont disponibles sur le site Fureur de Lire.

Concerts dans le noir au Musée d'histoire des Sciences

Tentés par une expérience insolite, entre musique, émotion, et détente ? Le Musée d'histoire des Sciences dans le parc de Mon Repos accueille les concerts dans le noir de Sandro Shcneebeli et Max Pizio, qui après avoir donné plus de 240 concerts en Suisse, Allemagne, Inde, Egypte et Suède lancent une septième tournée. Un succès évident pour ce moment musical plongé dans l'obscurité. Dans cette ambiance particulière, il est possible de se détendre et de se concentrer sur les sons, les parfums, les bruits ambiants. Avec une fréquence de 432 Hertz propice à la relaxation et au bonheur, les musiciens souhaitent offrir un réel moment de détente aux visiteurs. Ne craignez plus le noir et venez vous installer au sein du Musée pour un moment particulier avec ce duo dans le noir.

Informations pratiques : Sur réservation sur le site de l'événement.

Dimanche 24 à 11h00 et 14hoo au Musée d'histoire des Sciences (Rue de Lausanne 128, 1202 Genève), entrée libre.

Marché de Noël du Mont-Blanc et des Paquis

C'est le premier week-end pour les marchés de Noël du Mont-Blanc et des Paquis à Genève, ce qui ouvre officiellement la saison des vins chauds, des préparatifs de cadeaux, de l'artisanat local et des fêtes de fin d'années. Aux Paquis, c'est un marché de Noël associatif et artisanal dans lequel de nombreuses animations seront proposées: contes, magiciens, concerts, ainsi que des stands d'artisans et de restauration, pour se réchauffer autour d'une raclette par exemple.  Ouvert ce vendredi 22 novembre de 16h à 20h, samedi 23 novembre de 14h à 22h et dimanche 24 novembre de 14h à 20h.

Le marché du Mont-Blanc, quant à lui, rassemble une multitude de petits chalets traditionnels proposant des produits artisanaux et des spécialités locales. Du 22 novembre au 26 décembre, le marché sera ouvert le mardi, mercredi, jeudi, vendredi et dimanche de 10h à 19h30 et le samedi de 10h à 20h30

Le marché est fermé les lundis, sauf le 23 décembre (de 10h à 19h30).

© David Wagnieres

Genève

Après Genève, le Festival d'Avignon déprogramme "Les Émigrants"

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La Comédie de Genève avait déprogrammé la création de Krystian Lupa à cause de divergences de vue entre le metteur en scène et les équipes du spectacle (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Festival d'Avignon (5-25 juillet) a annoncé mercredi avoir déprogrammé pour raisons "logistiques" la création de Krystian Lupa, "Les Émigrants", emboitant le pas à la Comédie de Genève après des "incidents" et une "réaction violente" du metteur en scène avec ses équipes.

L'institution suisse avait évoqué des "divergences sur la philosophie de travail entre la direction artistique du projet d'un côté et la direction générale et les équipes permanentes et temporaires de l'autre".

Krystian Lupa a reconnu dans le journal Libération lundi "deux incidents" et une "réaction très violente à l'interruption inattendue de la traduction par la traductrice Agnieszka Zgieb - en privé une amie et une collaboratrice de longue date".

"Je tiens à présenter officiellement mes excuses, cette fois-ci auprès de toutes les personnes en présence desquelles cela s'est produit", poursuivait-il dans le quotidien français.

Le Festival d'Avignon déprogramme à son tour sa création, après avoir "dialogué avec les théâtres partenaires de cette production, l'équipe artistique et technique du spectacle et le metteur en scène Krystian Lupa", indiquent les responsables de la manifestation dans un communiqué adressé à l'afp.

Grande figure du théâtre contemporain européen, habitué du Festival d'Avignon, Krystian Lupa est un des précurseurs de l'adaptation romanesque à la scène, utilisant la lenteur du récit pour sonder l'âme humaine.

"Les Émigrants, est coproduite par la Comédie de Genève, le Festival d'Avignon, l'Odéon-Théâtre de l'Europe à Paris, Le Triennale di Milano, Le PCM/Cité du théâtre à Montpellier et le Maillon Théâtre de Strasbourg.

Né en Silésie en 1943, influencé par le peintre, réalisateur et homme de théâtre Tadeusz Kantor et par le cinéaste russe Andreï Tarkovski, Krystian Lupa s'est formé aux arts graphiques à l'Académie des Beaux-Arts de Cracovie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Le CICR discute d'une rallonge avec la Suisse et d'autres donateurs

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La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric parle régulièrement au Conseil fédéral de la situation financière de l'organisation tout comme avec d'autres pays. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le CICR, qui fait face à d'importantes difficultés financières, discute avec la Suisse et les principaux autres donateurs pour obtenir une rallonge. L'attitude suisse à l'égard de l'organisation influence celle d'autres pays, souligne la présidente de l'organisation.

"La discussion est encore en cours", a affirmé mercredi à la presse à Avully (GE) Mirjana Spoljaric, en marge de la présentation d'un drone du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Ces dernières semaines, l'institution a mené un dialogue similaire avec les autres principaux donateurs, les Etats-Unis, l'Allemagne, l'UE et les autorités britanniques.

La Suisse donne un peu plus de 160 millions de francs par an au CICR. En plus, elle lui avait attribué un prêt de 200 millions face aux effets de la pandémie. La question est notamment de savoir si celui-ci doit être remboursé.

L'exemple suisse

Mais le CICR, qui ne saura qu'en fin d'année quelle a été la réponse à son appel, a réduit son budget de 440 millions pour cette année. Comme d'autres, il subit l'inflation et une diminution de la générosité des donateurs avec la pandémie et la guerre en Ukraine. "Ce que nous demandons, ce sont des contributions supplémentaires" et surtout flexibles, a insisté Mme Spoljaric. "La Suisse sait quel est notre manque de financement", dit-elle.

L'organisation souhaite élargir l'assiette des donateurs, "mais cela ne se fait pas du jour au lendemain". "Evidemment, la Suisse est importante pour le CICR" et son soutien significatif incite d'autres pays à aider l'institution, ajoute encore Mme Spoljaric.

L'organisation a annoncé récemment qu'il sera contraint de licencier 1800 collaborateurs, sur plus de 20'000, parmi 3000 suppressions de postes environ. Plusieurs délégations seront fermées. Mais l'organisation doit pouvoir continuer à "oeuvrer dans les territoires de conflits" pour aider les civils, insiste la présidente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Samedi du partage: 168 tonnes de denrées récoltées à Genève

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Quelque 217 tonnes de marchandises ont été récoltées dans le cadre du Samedi du partage les 2 et 3 juin derniers dans les cantons de Vaud et Genève. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une vague de générosité a déferlé sur les cantons de Genève et Vaud lors de l’opération Samedi du partage les 2 et 3 juin derniers. Les organisateurs ont collecté 217 tonnes de denrées alimentaires et de produits d'hygiène destinés à soutenir la population dans le besoin, se félicitent-ils mercredi.

L'approvisionnement des banques alimentaires et des associations d'aide alimentaire est devenu un véritable défi face à une conjoncture économique préoccupante, marquée par les répercussions des crises et la flambée des prix. Cependant, grâce à la mobilisation sans faille des participants à l’opération, un souffle de solidarité se fait sentir, écrit le Samedi du partage dans son communiqué.

Le Grand Lausanne, le Chablais vaudois et Yverdon ont vu la collecte de 49 tonnes de provisions. Le canton de Genève a été le théâtre d'une récolte impressionnante de près de 168 tonnes. Ces chiffres témoignent d'une augmentation de 13% pour Vaud et de près de 9% pour Genève par rapport à l'édition de juin 2022, notent les organisateurs. Ils remercient les 1370 bénévoles qui ont donné de leur temps lors de cette action solidaire.

Les denrées collectées seront acheminées dès cette semaine vers les banques alimentaires, où elles seront triées, stockées et redistribuées aux personnes en situation de précarité. La prochaine édition du Samedi du partage est prévue les 24 et 25 novembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le drone innovant qui va changer le déminage, selon le CICR

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Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) veut que les gouvernements reprennent son drone lancé avec de l'intelligence artificielle (IA) pour le déminage dans leurs pays. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le CICR a dévoilé un drone qui va changer la détection des mines antipersonnel dans le monde, selon l'organisation. Grâce à l'intelligence artificielle (IA), celui-ci pourra analyser jusqu'à 10 hectares par jour, 2000 fois plus que jusqu'à présent.

"C'est une technologie très innovante", a souligné mercredi devant la presse à Avully (GE) le chef de l'unité de la "contamination des armes" au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Erik Tollefsen.

Certes, cet instrument ne permettra pas de nettoyer les territoires des mines antipersonnel ou antivéhicules, mais elle réduira les délais pour identifier ces engins explosifs. Même un chien de déminage mettrait six mois pour rivaliser avec l'efficacité de l'IA.

Moins d'accidents et fausses alertes

Le drone exclura rapidement de très larges zones pas infectées. Là où du métal ou du plastique sera répercuté sur la carte établie par l'IA, les détecteurs traditionnels seront utilisés pour vérifier.

Autres avantages, le taux de fausses alertes dues au matériel actuel et les accidents pour les démineurs seront aussi réduits. De même que le coût et le CO2 dégagé s'il fallait acheminer des milliers de personnes pour faire le même travail. Lancée au début de la pandémie, l'initiative menée en collaboration avec une université japonaise a abouti à un premier test l'année dernière en Jordanie.

Désormais, le CICR veut utiliser ce drone, dont le coût ne dépasse pas quelques milliers de francs, près d'Alep en Syrie. Il faut bien sûr attendre l'accord des autorités. Il faudra parfois également faire comprendre à des groupes armés que ces drones ne sont pas une arme. "Cette négociation sera la partie la plus ardue", admet M. Tollefsen.

Nouvelle politique prévue

Le CICR ne veut pas vendre la technologie, mais inciter les gouvernements, qui prennent en charge l'immense majorité des travaux de déminage, à la reprendre. Seul inconvénient, le drone ne peut être activé dans des territoires difficiles comme les forêts denses.

Selon la présidente du CICR Mirjana Spoljaric, les nouvelles technologies seront importantes dans la nouvelle politique de l'organisation pour les prochaines années. Celle-ci, qui doit être approuvée en novembre par l'Assemblée de l'institution, sera en vigueur dès l'année prochaine.

"Tout ce que nous faisons déjà a une composante liée aux nouvelles technologies", a relevé la présidente. Le CICR recourt déjà à des drones pour optimiser les récoltes dans certains pays ou évaluer des destructions d'infrastructures dans des conflits. Ou encore montrer la répartition de populations dans des camps de réfugiés pour coller au mieux avec l'assistance menée par l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le musée Rath présente des photos qu'on ne partageait pas

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© MAH

Le Musée Rath, à Genève, expose jusqu'au 24 septembre des photographies montrant des couples d'hommes amoureux. Les clichés, pris entre les années 1850 et 1950, proviennent de la collection de 4000 images constituée par les Américains Hugh Nini et Neal Treadwell.

"Loving", qui ouvre ses portes jeudi, montre des photographies sans signature, prises parfois dans un Photomaton. Elles immortalisent des moments qui ne sont pas faits pour être partagés, mais qui témoignent d'une histoire cachée. La collection Nini-Treadwell a déjà fait l'objet d'un livre qui a connu un succès planétaire.

L'exposition au musée Rath montre la première photographie qui a donné l'idée au couple homosexuel texan de se lancer dans la quête d'images d'hommes amoureusement enlacés. Il s'agit d'un cliché qui a été trouvé il y a 23 ans chez un antiquaire de Dallas, datant des années 1920, qui était perdu au milieu d'une pile de photographies.

Depuis cette découverte, Hugh Nini et Neal Treadwell n'ont eu de cesse de fréquenter les brocantes et les marchés aux puces à la recherche d'images "qui leur parlent". Ainsi a été constitué un "patrimoine extraordinaire", selon les mots du directeur du Musée d'art et d'histoire de Genève (MAH), Marc-Olivier Wahler.

Des poses identiques

Tous les âges et toutes les classes sociales figurent sur ces images. On y trouve aussi bien des ouvriers que des hommes d'affaires, des étudiants et des soldats. Les poses prises par les couples sont similaires au fil du temps, ont fait remarquer Hugh Nini et Neal Treadwell devant les médias.

Les collectionneurs américains ne s'intéressent qu'à des photographies d'hommes amoureux. Ils se fient à leur instinct pour déterminer qu'il ne s'agit pas d'une image représentant deux amis. Ils font le tri des clichés en se fiant aux sentiments qu'expriment les regards des modèles.

Selon le MAH, la collection Nini-Treadwell témoigne d'un besoin que la démocratisation de la photographie a permis de satisfaire: celui de consigner une union proscrite entre deux êtres. Plusieurs clichés sélectionnés par le photographe suisse Walter Pfeiffer ont été agrandis et tapissent les murs du musée Rath.

"Loving" a été entièrement produite par le MAH. Présentée en première mondiale à Genève, elle est appelée à voyager, a indiqué Marc-Olivier Wahler.

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