La Semaine de l'égalité organisée par la Ville de Genève se penchera dès mardi sur les questions d'égalité de genre chez les jeunes. Conférences, tables rondes et ateliers figurent au programme jusqu'au 14 mars.
Intitulée "Le futur c'est maintenant!", l'édition 2025 vise à explorer les enjeux d'égalité de genre au sein de la jeunesse. La manifestation, qui coïncide avec la Journée internationale des droits des femmes, entend réaffirmer la nécessité d'un engagement intergénérationnel afin de construire une société durable et inclusive.
Elle s'ouvrira mardi avec la journaliste et autrice française Pauline Ferrari sur le ciblage des très jeunes par les mouvements masculinistes. L'entretien sera précédé d'une présentation du 3e Baromètre national de l'égalité focalisé sur les 15-25 ans. La semaine suivante, Gabrielle Richard parlera de son ouvrage "Protéger nos enfants", autour du droit à l'autodétermination des jeunes.
Didier Valentin, alias DrKpote, et Coline de Senarclens discuteront d'éducation au genre, de sexualités et de consentement. Et pour clore la Semaine de l'égalité, la journaliste et autrice Salomé Saqué présentera son travail développé dans "Sois jeune et tais-toi, réponse à ceux qui critiquent la jeunesse".
Des ateliers proposeront d'apprendre à se défendre, que ce soit en créant des mèmes pour faire face aux discours de haine sur les réseaux sociaux ou en trouvant des ressources en ligne auprès de différentes communautés. Une pièce de théâtre interrogeant le mythe de la virilité et une soirée cinéma, avec "La Leçon de piano", de Jane Campion, complètent le programme.
www.semaine-egalite.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Prix de l’Artisanat 2025 récompense une couturière genevoise (Photo: Laurence Imstepf Fuentes)
Une couturière mise à l’honneur lors du Prix genevois de l’Artisanat 2025. Laurence Imstepf Fuentes est créatrice et enseignante, elle produit seule ses propres collections.
Une couturière remporte le Prix genevois de l’Artisanat 2025!
Cette couturière-créatrice est également enseignante à la HEAD et donne des cours de couture loisirs. Celle qui a commencé sa première formation il y a presque 30 ans a déjà remporté plusieurs prix et a travaillé dans le cinéma avant de lancer en 2008 sa propre marque “Mademoiselle L”.
En quelques années, Laurence Imstepf Fuentes a vu son métier de couturière évoluer:
Laurence Imstepf Fuentes
Lauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf Fuentes travaille seule et produit ses propres créations:
Laurence Imstepf Fuentes
Lauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf Fuentes apporte une attention particulière aux matières qu’elle utilise, ce qui est primordiale, selon elle pour une marque de mode aujourd’hui:
Laurence Imstepf Fuentes
Lauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Laurence Imstepf FuentesLauréate du Prix genevois de l'artisanat 2025
Du 15 au 27 mai, les berges du Rhône genevois seront inaccessibles. La raison? Une opération de gestion des sédiments au barrage de Verbois, orchestrée notamment par les SIG. Elle vise à protéger Genève des crues, tout en ménageant l’environnement. Pour aller plus loin, Gilles Garazi, directeur de la transition énergétique aux SIG a répondu à mes questions.
C’est une opération spectaculaire qui se déroule tous les trois à quatre ans. Les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) et la Société des Forces Motrices de Chancy-Pougny (SFMCP), abaissent le niveau du Rhône au barrage de Verbois. Objectif: permettre l’évacuation d’environ 1,5 million de mètres cubes de sédiments, soit l’équivalent de 600 piscines olympiques.
« Ces sédiments s’accumulent naturellement en amont du barrage, ce qui, en cas de crue, pourrait provoquer des inondations dans des quartiers comme la Jonction ou Plainpalais », explique Gilles Garazi, directeur de la transition énergétique aux SIG. « Cette opération n’a aucun intérêt économique pour nous, elle est exclusivement menée pour garantir la sécurité. »
Une manœuvre aux impacts contrôlés
Concrètement, l’abaissement se fait par ouverture progressive des vannes. Le Rhône retrouve alors temporairement son lit originel, emportant avec lui les sédiments en direction de la France, jusqu’à la Méditerranée. « Autrefois, on procédait par des "vidanges" brutales qui relâchaient un véritable torrent de boue. Aujourd’hui, on limite volontairement le taux de matière en suspension à 5 grammes par litre, soit l’équivalent d’une cuillère à café, pour protéger la biodiversité », souligne Gilles Garazi.
Le processus mobilise plus de 400 personnes sur tout le tronçon transfrontalier. Poissons et castors sont suivis de près, des pêches de sauvetage sont organisées, et certains animaux sont même surveillés par drone. Une coordination étroite a été mise en place avec les associations environnementales et de pêche, jusqu’à celles dédiées… aux castors.
Sécurité renforcée pour les humains aussi
Sur les rives genevoises, la prudence est de mise. La baignade, la pêche, la navigation et même la promenade sont interdites dans le lit du Rhône et dans l’Arve en aval du pont de Saint-Georges, et ce jusqu’au 6 juin au plus tard.
« Il y a chaque année des morceaux de berge qui s’effondrent. Le courant est extrêmement fort, et la présence de branches ou d’obstacles rend la baignade très dangereuse. On ne plaisante pas avec ces interdictions », rappelle le directeur de la transition énergétique des SIG.
Ceux qui auraient envisagé une descente en bouée ou une sortie en kayak à la Jonction sont donc priés de patienter. « Nous ne sommes pas en plein été, mais avec le retour du beau temps, mieux vaut se tourner vers la plage des Eaux-Vives ou les piscines. »
Après 2026
Cette opération s’inscrit dans un protocole qui court jusqu’en 2026. Des ajustements sont envisagés pour la suite, mais la nécessité de maintenir ces actions ne fait aucun doute. « On aimerait pouvoir s’en passer, mais sans cela, la ville de Genève serait à la merci d’une crue violente. »
Les sédiments évacués rejoignent progressivement la mer, en passant par les barrages français de Génissiat à Sault-Brénaz. En parallèle, les SIG assurent que l’énergie fournie aux Genevois reste 100% renouvelable, même lorsque la production locale est interrompue.
Un homme a été abattu mardi après-midi dans le quartier des Pâquis à Genève par plusieurs coups de feu tirés par la police. L'homme visé se tenait debout sur un véhicule de la police municipale et brandissait un grand couteau, a indiqué en soirée le Ministère public.
Les premiers éléments de l'enquête indiquent que l'homme a soudainement sauté à terre et s'est mis à courir, entraînant l'intervention des policiers, explique la justice genevoise. Au cours de l'intervention, aux alentours de 14h00, un policier a été amené à faire usage de son arme à feu à quatre reprises, précise-t-elle.
Les premiers secours prodigués n'ont pas permis de réanimer l'individu, lequel n'a pas encore été identifié à cette heure, selon le Minsitère public. Les circonstances qui ont conduit un policier à faire usage de son arme font l'objet d'une enquête par l'inspection générale des services sous la conduite du procureur général Olivier Jornot.
Le Ministère public dit ne vouloir faire aucun autre commentaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
En Suisse, un jeune se suicide tous les trois jours. Un constat qui pousse Stop Suicide à poursuivre sa mission, à savoir lever le tabou. L’association, active dans la prévention du suicide chez les jeunes, souffle ses 25 bougies cette année.
Elle est active dans la prévention du suicide chez les jeunes depuis 25 ans. L’association Stop Suicide célèbre son quart de siècle cette année. Sa mission: briser le tabou autour du suicide, ouvrir le dialogue et faire le lien avec les plateforme d’aide. Une exposition se tient jusqu'au 30 mai aux Bastions pour marquer cet anniversaire. Une soirée dédiée à la prévention du suicide en milieu scolaire a également lieu mercredi 14 mai, dès 18h15 au théâtre Les Salons. Elle comprendra une représentation d'une pièce de théâtre écrite par des jeunes, suivie d’une table ronde en présence de trois experts du domaine. Florian Irminger, a co-fondé l’association il y a 25 ans. Il raconte comment est née Stop Suicide.
ITW Florian Irminger
Co-fondateur de l'association Stop Suicide
ITW Florian IrmingerCo-fondateur de l'association Stop Suicide
ITW Florian IrmingerCo-fondateur de l'association Stop Suicide
Des professeurs et des enseignants manifestent, lors d'un rassemblement, ce mardi 13 mai 2025 a Geneve. Une partie du personnel enseignant s'est mis en greve. L'objet du courroux des maitres et maitresses d'ecole est la modification d'un reglement concernant leur temps de travail. Pour les grevistes, ce changement confere au departement de l'instruction publique (DIP) plus de latitude pour alourdir la charge de travail des enseignants et enseignantes. (KEYSTONE/Martial Trezzini)
Une partie du personnel enseignant s'est mis en grève mardi à Genève. L'objet du courroux des maîtres et maîtresses d'école est la modification d'un règlement concernant leur temps de travail. Pour les quelques 3000 grévistes (selon les compteurs syndicaux), ce changement confère au département de l'instruction publique (DIP) plus de latitude pour alourdir la charge de travail des enseignants et enseignantes.
Le DIP s'inscrit en faux contre cette interprétation de la réforme. Selon lui, aucune augmentation de la charge de travail ne sera exigée. La quantité de périodes d'enseignement et le nombre d'heures de travail dues annuellement par les enseignants resteront inchangés, affirme-t-il.
Les syndicats déplorent, de leur côté, l'imposition, par le DIP, d'une logique comptable dans sa nouvelle directive sur le temps de travail du personnel enseignant. Selon eux, le temps de travail va nécessairement augmenter, dénaturant du même coup le sens de la profession.
A l'école primaire, le changement du règlement exclut, par exemple, des tâches éducatives du temps d'enseignement. Les syndicats dénoncent également un système de calcul du temps de travail enseignant qui repose "sur des estimations artificielles qui ne reflètent ni la diversité ni la complexité des tâches réelles".
La grève n'est suivie que par une partie des enseignants. Représentant de l'Union du corps enseignant secondaire genevois (hors cycle d'orientation), Waël Almoman a indiqué, mardi, en milieu de journée, que 20 à 30 personnes observaient le mouvement par établissement, soit un taux de participation entre 15 et 20%.
Selon nos informations, de nouvelles actions pourraient avoir lieu avant la fin de l'année scolaire.