Un court métrage aborde la question du GHB ce mercredi soir au club suisse de la presse. Cette drogue qui fait perdre à la victime toute volonté.
C’est une drogue dont on entend parler de plus en plus. Le GHB, surnommée "la drogue du violeur", sévit en Suisse romande et à Genève. Un court-métrage de 17 minutes sera présenté ce mercredi au Club suisse de la presse, en présence des représentants du monde de la nuit et d’une spécialiste des dépendances aux HUG. Le film «Ça n’arrive pas qu’aux autres» veut sensibiliser les adolescents et les jeunes adultes aux dangers du GHB, quelques gouttes de liquide glissées dans un verre suffisent. Ecoutez la réalisatrice et productrice du film, Eva Massey.
Eva Massey
Réalisatrice et productrice du film
Eva Massey Réalisatrice et productrice du film
Eva Massey Réalisatrice et productrice du film
Le GHB peut plonger la victime dans le coma et provoquer un arrêt respiratoire puis cardiaque, d’où la nécessité de l’emmener à l’hôpital. Le film «Ça n’arrive pas qu’aux autres» est une fiction imaginée à partir de témoignages. Eva Massey.
Eva Massey
Productrice et réalisatrice du film
Eva Massey Productrice et réalisatrice du film
Eva Massey Productrice et réalisatrice du film
Les acteurs du film sont âgés de 20 à 28 ans. La réalisatrice est en négociations pour le montrer dans les écoles. Il raconte l’expérience d’une jeune fille qui se fait droguer à son insu dans son verre d’eau lors d’une soirée et qui se retrouve à l’hôpital. Le court métrage détaille les règles d’or à respecter. Eva Massey
Eva Massey
Réalisatrice et productrice du film
Eva Massey Réalisatrice et productrice du film
Eva Massey Réalisatrice et productrice du film
La réalisatrice est en négociation avec le DIP pour que le film puisse être projeté dans les écoles du canton.
Ni odeur ni couleur
Le GHB ne sens rien et n'a pas de goût. Il a été interdit mais il a été remplacé aussitôt par une substance similaire, le GBL. Un seul ml de GHB-GBL, appelé aussi Ecstasy liquide, suffit comme l’explique le Docteur Barbara Broers, médecin adjointe agrégée à l’unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG.
Dre Barbara Broers
Médecin à l'unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG
Dre Barbara BroersMédecin à l'unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG
Dre Barbara BroersMédecin à l'unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG
Le plus dangereux est son effet soudain, selon la Médecin spécialiste des dépendances, Dre Barbara Boers.
Dre Barbara Broers
Médecin à l'unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG
Dre Barbara BroersMédecin à l'unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG
Dre Barbara BroersMédecin à l'unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG
Alcool dangereux aussi
Quelques gouttes de liquide glissées subrepticement dans un verre suffisent. Néanmoins la Doctoresse Barbara de Broers, Médecin à l’unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG, relativise son usage en Suisse.
Dre Barbara Broers
Médecin à l'unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG
Dre Barbara BroersMédecin à l'unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG
Dre Barbara BroersMédecin à l'unité des dépendances du service de médecine de premier recours des HUG
La doctoresse rappelle que l'alcool fort conduit également au coma, bien plus répandu en Suisse. Récemment, un bruit a couru sur l'utilisation du GHB pour abuser d'étudiantes de l'école Hôtelière de Lausanne, une information qui s'est avérée fausse, rappelle la professionnelle.
Même si le symbole genevois est arrêté jusqu’au 4 décembre pour son entretien annuel, vous pouvez quand même le voir virtuellement.
Les SIG viennent de sortir une nouvelle app pour admirer le jet d’eau en réalité augmentée, qu’il fonctionne ou pas. Il suffit de scanner un QR Code situé au début de la jetée.
L’application comprend aussi des photos, des vidéos, un audioguide sur son histoire et ses horaires de fonctionnement.
L’application du jet d’eau est disponible sur IOS et Android : https://bit.ly/m/app-jet-d-eau
C’est un médicament qui était attendu par beaucoup de parents mais aussi par les pédiatres. Le Beyfortus, nouveau traitement préventif contre la bronchiolite, est désormais disponible à Genève. Les premières injections ont débuté le 22 octobre.
La bronchiolite est causée principalement par le virus respiratoire syncytial. Elle provoque des difficultés respiratoires aux bébés et peut, parfois, déboucher sur des hospitalisations. Le Beyfortus est administré sous forme d’injection mais ce n’est pas un vaccin. Explications avec le Docteur Jean-Yves Corajod, pédiatre à Genève et co-président de la société genevoise de pédiatrie.
Dr Jean-Yves Corajod
Co-président de la Société genevoise de pédiatrie
Dr Jean-Yves CorajodCo-président de la Société genevoise de pédiatrie
Dr Jean-Yves CorajodCo-président de la Société genevoise de pédiatrie
Où et quand faire l’injection?
Dr Jean-Yves Corajod
Co-président de la Société genevoise de pédiatrie
Dr Jean-Yves CorajodCo-président de la Société genevoise de pédiatrie
Dr Jean-Yves CorajodCo-président de la Société genevoise de pédiatrie
Plusieurs études réalisées en France, en Espagne et au Luxembourg, ces derniers mois, ont montré que le Beyfortus avait nettement réduit le risque d'hospitalisation des bébés pour bronchiolite. Il y a également peu d'effets secondaires.
Dr Jean-Yves Corajod
Co-président de la Société genevoise de pédiatrie
Dr Jean-Yves CorajodCo-président de la Société genevoise de pédiatrie
Dr Jean-Yves CorajodCo-président de la Société genevoise de pédiatrie
Le médicament est pris en charge par l’assurance de base pour les bébés nés à partir d'avril 2024.
Un braquage a eu lieu jeudi vers 18h55 dans une bijouterie d'un centre commercial de Meyrin (GE). Un homme armé a menacé les employés du magasin pour s'emparer de plusieurs objets de luxe.
L'individu a molesté deux employés avant de s’attaquer aux vitrines, a indiqué à Keystone-ATS le porte-parole de la police genevoise Alexandre Brahier, confirmant des informations de la Tribune de Genève. Ces deux personnes ont été légèrement blessées.
L'homme qui a pris la fuite à pied est activement recherché. Un important dispositif policier a été déployé. La police genevoise ne précise ni le montant du butin, ni le type d'arme utilisée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La Ville de Genève doit réduire drastiquement l'utilisation de la salle du Palladium en raison des nuisances sonores causées lors de concerts, de spectacles ou de soirées festives. Cette mesure fait suite à une décision du Service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants (SABRA) du canton.
Les résultats des mesures de bruit mettent en évidence des nuisances importantes pour les habitants des immeubles voisins récemment construits, indique jeudi la Ville de Genève dans un communiqué. Ces analyses ont été menées entre juillet et novembre 2023 suite à des plaintes des riverains.
D'une capacité de 1300 personnes, la salle du Palladium pourra accueillir un seul événement sonorisé par mois sans limite d'heure, avec un niveau sonore maximal de 93 décibels, ce qui correspond à une simple sono. Un festival, comprenant deux soirées, sera aussi autorisé une fois par année, avec un niveau supérieur à 93 décibels.
La Municipalité avait proposé une autre solution au SABRA, soit une location quotidienne des lieux, sauf le dimanche, pour des événements sonorisés se terminant à 21h00 avec un niveau sonore fixé à 93 décibels. Cette proposition a été refusée par le SABRA. La Ville de Genève "s'étonne de cette fermeté, qui tranche avec une position plus conciliante s'agissant du trafic routier".
Le Palladium est très sollicité, notamment par des associations culturelles, qui y organisent des soirées caritatives ou festives. Il existe actuellement peu d'alternative pour organiser de telles manifestations. Une étude sera menée prochainement sur l'ensemble du bâtiment afin de déterminer l'ampleur d'une future rénovation et une mise aux normes. En attendant, il devra mettre la sourdine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
L'illettrisme au cœur du film “Brillantes” projeté à Genève (KEYSTONE-SALVATORE DI NOLFI)
Le film “Brillantes” aborde l'illettrisme, l'occasion de sensibiliser le public à cette thématique. Le film est projeté en cette fin de semaine en Suisse romande.
Un film qui sensibilise à l’illettrisme.
Il s’agit de “Brillantes” sorti en 2023. Un long métrage français réalisé par Sylvie Gautier avec Céline Sallette, qui tient le rôle principal. A ses côtés, on trouve Camille Lellouche, Julie Ferrier et Eye Haïdara. Le film retrace la mobilisation d’une équipe féminine de nettoyage contre la détérioration de leurs conditions de travail.
Pour attirer l'attention du grand public, l’Association Lire et Écrire s’associe avec quatre cinémas romands pour projeter le film. Car si ce phénomène est peu abordé sur grand écran, il touche tout de même 800 000 personnes en Suisse et 16% de la population genevoise, soit 80 000 individus.
Silvia Frei, la directrice de la section Genève trouve que ce film reflète bien la réalité:
Silvia Frei
Silvia Frei
Silvia Frei
Qu’attend t-elle de ce genre de film?
Silvia Frei
Silvia Frei
Silvia Frei
A noter que la réalisatrice, Sylvie Gautier, sera présente aux quatre projections. Une personne qui a été en situation d’illettrisme témoignera également.
Les dates:
Jeudi 7 novembre au CityClub à Pully à 19h
Vendredi 8 novembre au Rex Cinemotion à Fribourg à 17h45
Samedi 9 novembre au cinéma Corso à Martigny à 20h15