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Genève

La Fête des vendanges de Russin a attiré plus de 35'000 personnes

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La foule était au rendez-vous pour la Fête des vendanges à Russin (GE) qui signait son grand retour après deux ans d'interruption à cause de la pandémie. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Fête des vendanges de Russin (GE) a fait un retour réussi ce week-end après deux ans d'interruption en raison de la pandémie. Plus de 35'000 personnes ont participé à cet événement qui est devenu au fil des ans une véritable vitrine du terroir genevois.

"C'était un grand millésime", s'est réjoui dimanche Marc Baudat du comité d'organisation de cette 59e édition. Russin, petit village d'environ 400 habitants niché au coeur du vignoble du Mandement, est devenu la capitale gustative et oenologique du bout du lac le temps d'un week-end ensoleillé mais un peu frais.

Cette édition était donc un grand succès, selon le comité d'organisation, qui ne déplore aucun incident. Les quelque 300 bénévoles ont contribué à faire de cette fête un événement très couru. A Genève, la Fête des Vendanges de Russin est une des plus grosses manifestations du canton après les festivités de l'Escalade. Tout le monde s'y bouscule: familles, citadins, voisins, copains et expatriés.

La manifestation a été créée en 1963 par la "Jeunesse" dans le but de faire la fête. Au fil des ans, la Fête des Vendanges est devenue un véritable hommage au vignoble genevois, à ses producteurs et aux produits du terroir. Cette année, les visiteurs ont pu goûter 135 crus issus d'une trentaine de cépage. Par contre, pas d'alcool fort pendant ces deux jours de fête.

Vieux tracteurs

Les festivités ont débuté samedi matin avec la traditionnelle cérémonie d'intronisation et d'élévation de grade des compagnons de l'Académie du Cep. Les enfants étaient à la fête samedi après-midi avec un rallye dans le village. La journée s'est terminée avec un grand bal populaire.

Dimanche, le traditionnel cortège et sa quinzaine de chars décorés et fleuris ont paradé en fanfare dans les rues de Russin. Le public était visiblement ravi d'admirer les Saint-Bernard, les sonneurs de cloches, les vieux tracteurs et les chars des jeunesses locales toujours décorés avec beaucoup d'originalité, à l'instar de celui aux allures de paradis sous les palmiers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une maire hors parti élue à la présidence de l'ACG, une première

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Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises. La maire d'Hermance Karine Bruchez succède à cette fonction à Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pour la première fois, un magistrat hors parti va présider l'Association des communes genevoises (ACG) pour deux ans. La maire d'Hermance Karine Bruchez, deuxième femme à accéder à cette fonction, a été élue par près de trois quarts des communes réunies samedi en assemblée générale ordinaire.

La présidence de l'ACG était disputée, une situation inédite dans l'histoire de l'association. Selon le tournus décidé au début de la législature en 2020, elle aurait dû revenir aux Verts. Laurent Jimaja, conseiller administratif au Grand-Saconnex, aurait ainsi dû succéder au PLR Gilbert Vonlanthen, maire de Bernex, qui avait lui-même succédé au centriste Xavier Magnin, de Plan-les-Ouates.

La candidature de Mme Bruchez portait une revendication indirecte: l'intégration des candidats hors parti dans la rotation. Une demande formulée à maintes reprises par le passé et appuyée samedi par 32 des exécutifs sur les 44 communes votantes. Il s'avère que la moitié des 137 maires, conseillers administratifs et adjoints des 45 communes genevoises sont hors parti.

"Apparaître unie"

La candidature de Mme Bruchez, qui est membre du comité de l'ACG, était conforme aux statuts. "Elle crée un certain nombre de problèmes", a toutefois relevé Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève qui dispose d'un siège permanent à la coprésidence. "Il est important de respecter la parole donnée pour maintenir entre nous cette façon collégiale de fonctionner", a-t-il plaidé.

Un avis partagé par d'autres magistrats de gauche. "Pendant des années, la présidence n'a pas été un enjeu entre nous. L'ACG doit apparaître unie face au canton", a avancé la maire de Carouge Stéphanie Lammar. La conseillère administrative d'Onex Maryam Yunus Ebener a, elle aussi, lancé un appel à former "un bloc soudé face au transfert des charges du canton aux communes."

"Un équilibre fragile"

"Les traditions doivent évoluer", a déclaré le maire, hors parti, de Collex-Bossy Ricardo Munoz, regrettant qu'il n'y ait pas plus de candidatures. De plus, les hors parti dirigent 24 communes sur 45: "Est-ce normal d'exclure cette force? Est-ce normal d'exclure une belle candidature?" Pour l'élu, l'équilibre de l'ACG "est fragile, car six communes contribuent à la péréquation financière et 39 reçoivent."

"Je travaillerai dans un esprit de respect, d'écoute et de tolérance", a assuré la nouvelle présidente Karine Bruchez. Jugeant légitime la demande des hors parti d'intégrer le tournus de la présidence, la Ville de Genève avait déposé une résolution dans ce sens, mais à partir de la prochaine législature, en 2025. Cette résolution a été retirée après l'élection.

"Une troisième présidence"

Dans un communiqué, les Verts rappellent qu'un consensus avait été trouvé au début de la législature pour faire entrer pour la première fois l'un des leurs dans le tournus de la présidence. Cette élection est donc "un véritable camouflet". Elle ouvre une période d'instabilité au sein de l'ACG, dont le fonctionnement se voit ébranlé et l'unité, affaiblie, écrit le parti.

Les Verts s'interrogent sur la légitimité d'une présidence hors parti qui représente "moins d'un tiers de la population des communes", alors que la majorité des Genevois vit en milieu urbain. Ils regrettent aussi "l'attitude des élus du Centre et du PLR qui s'offrent une troisième présidence de droite de suite" et qui "ont mis fin à un système qui fonctionnait."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Davantage de places de stationnement pour les deux-roues motorisés

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Afin de répondre à la demande croissante, le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.

Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. "Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie" aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.

"On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs", a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.

Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule "est polluant, parfois même plus que la voiture" et qu'il est bruyant.

Voirie pas extensible

Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. "Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics", a-t-il indiqué.

Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que "la voirie n'est pas extensible." A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève doit cofinancer des P+R en France voisine

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Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil veut que Genève participe au financement de parking-relais (P+R) en France voisine. Il a adopté vendredi soir une motion dans ce sens. Seul le MCG s'y est opposé, menaçant de lancer un référendum contre toute future demande de crédit comme il l'a fait en 2013.

Cette motion, qui demande au Conseil d'Etat d'examiner la question, est un signal positif pour relancer la collaboration transfrontalière, après le refus populaire du cofinancement de P+R sur le territoire français en 2014, a plaidé le rapporteur de majorité, le centriste Souheil Sayegh. Il s'agirait aujourd'hui de construire des P+R à proximité des gares françaises du Léman Express.

Pour le PLR Alexandre de Senarclens, "il faut relancer l'idée que Genève peut financer partiellement des P+R français pour éviter des voitures sur nos routes." Le député a déploré le fait que la votation de 2014 a stoppé le projet du Grand Genève, "une région dynamique".

Un avis partagé par la gauche. "Le Grand Genève est notre territoire, compte tenu du manque de logements à Genève et la venue de travailleurs frontaliers pour combler notre pénurie de main-d'oeuvre", a relevé Marjorie de Chastonay (Vert-e-s). Pour le socialiste Matthieu Jotterand, "investir ailleurs apportera de grands bénéfices chez nous en termes de qualité de vie."

"Le MCG est catégoriquement opposé au financement d'infrastructures en France et lancera un référendum si nécessaire", a déclaré Roger Golay, estimant qu'il faut plutôt développer les transports publics. "La France construit des routes", a renchéri Mauro Poggia. Pour l'ex-conseiller d'Etat, elle a les moyens de construire ses P+R: car le canton lui "verse 350 millions de francs par an sur la base d'une convention volontaire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou

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QUEPHOTOGRAPHIQUE

Un ponte de la pâtisserie reprend une institution genevoise.

Christophe Renou, chef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur, prend les commandes de la Maison du Gâteau à la route de Florissant à Genève.

L’établissement rouvre ses portes après plusieurs mois de travaux. En plus de la boutique et du salon de thé, il est désormais possible de prendre un cours de pâtisserie avec le chef en personne. 

Des cours ouverts à tous, reportage:

ReportageUn cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou

La cuisine et la pâtisserie ont pris une nouvelle dimension ces dernières années, grâce notamment aux émissions "Top Chef" ou le "Meilleur Pâtissier":

Christophe RenouChef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur

Les informations sont à retrouver ici.

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Le Grand Conseil veut que les HUG soient mieux dotés en personnel

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Le Grand Conseil a adopté une motion invitant le gouvernement à mieux doter les Hôpitaux universitaires de Genève en personnel soignant. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.(archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) doivent être mieux dotés en personnel soignant. Par 61 oui et 25 non, le Grand Conseil a adopté vendredi une motion invitant le gouvernement à intervenir dans ce sens. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.

"Les HUG ont fait de gros efforts. Plus de 200 intérimaires ont obtenu un contrat fixe, et un pool de remplacement a été mis en place", a indiqué le centriste Jean-Marc Guinchard, rapporteur de majorité. Et de rappeler que le problème de sous-dotation effective est aussi dû au fait qu'une grande partie du temps de travail des soignants est accaparée par des tâches administratives.

La lutte contre l'absentéisme passe aussi par une amélioration des conditions de travail, dont les horaires qui ne sont pas compatibles avec une vie familiale équilibrée. "La durée moyenne de la vie d'infirmière est de six à sept ans. Vu la durée de la formation, ce n'est pas normal et ça doit être corrigé", estime le rapporteur.

Loi pas appliquée

La socialiste Sophie Demaurex a relevé que "la fatigue, la surcharge, la pénibilité n'ont pas diminué depuis la pandémie due au Covid-19." A ses yeux, l'amélioration des conditions de travail passe par un renforcement des effectifs. "L'absence de personnel impacte la qualité des soins", a-t-elle souligné.

"Une des causes de l'absentéisme est la non-application de la loi fédérale sur le travail sur sept points. Nous faisons en sorte d'appliquer cette loi", a expliqué le conseiller d'Etat Pierre Maudet, magistrat de tutelle des HUG. Selon lui, les HUG ont pris des mesures, et "la tendance est à la décrue. On est en train d'y mettre bon ordre."

Vendredi, le Grand Conseil a, en revanche, refusé une motion pour l'octroi une prime Covid de 2000 francs à l'entier du personnel des HUG, de l'Institution genevoise de maintien à domicile et des EMS. Cette demande des Verts et du PS a été refusée par la majorité de droite en raison de son coût et de son caractère inéquitable par rapport à d'autres professions qui étaient au front pendant la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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